***
*0*
***
Bienvenue à toi lecteur. Ne m’en dis pas plus, tu es venu ici pour trouver un jeu original, et tu t’es adressé à la bonne personne ! Hmmm, fais moi voir. Tu veux du délirant, c’est ça ? et bien laisse moi te parler de Switch (aussi connu sous le nom de Panic !) ! Un jeu Mega CD, réédité sur PS2. Tout d’abord, es-tu prêt pour la quête de l’humour non-sens (par 1) ou préfères-tu l’humour sérieux (par 7) A moins que tu n’aies pas d’humour du tout (par 13).
***
*1*
***
Haaa, je vois, on a un aventurier ! Laisse moi te dire qu’en ce monde, les machines sont devenues folles, et qu’elles ne répondent plus à leurs commandes. Tu vas incarner un jeune garçon, qui va devoir laisser son Mega CD pour entrer dans une aventure loufoque afin d’arrêter la folie des machines. Allez, mon courageux, pénètre dans cet univers (par 6), ou préfères-tu que je t’en parle d’abord (par 4) ?
***
*2*
***
Vous appuyez sur le bouton, et au lieu d’eau, c’est du feu qui en sort, empirant la situation (par 6).
***
*3*
***
Haaa, enfin ! Enfin, je peux dire quelque chose d’intéressant sur les bruitages d’un jeu ! J’en avais rêvé, et bien ils l’ont fait ! Switch est le seul jeu que je connaisse à avoir été bruité A LA BOUCHE ! Et le gars qui fait ces bruitages s’est déchiré pour l’occasion. Imaginez par exemple cette scène : un génie sort d’une lampe. La petite musique façon indienne est chantonnée avec des « gné gné gné néné », puis le génie se dégonfle. « Pffffffffflllllrrrrtttt ». Ce type s’efforcera d’imiter au mieux qu’il pourra une voiture, de l’électricité, une explosion, une statue qui s’écrase, un rasoir. Rien que pour ça, le jeu vaut le coup d’oreille. Les graphismes sont du Mega CD qui fait dans la 2D. C’est plus le style graphique qui va changer d’un tableau à l’autre : photo, crayonné, dessin niais, etc. En soit même, c’est plus la diversité des tableaux qu’on appréciera. « Tiens, marrant » (par 14), « beuuuuu ! C’est caca boudin, j’croyais avoir au minimum de la 3D ! » (par 16).
***
*4*
***
Un amateur d’humour non sens est quelqu’un qui rigole d’une action imprévue, décalée, matériellement impossible. Il ne loupait pas le moindre morceau des Shadoks ni même des Monty Python. Mais si avec ce genre de série, on était dans le 10ème ou 12ème degré, dans Switch, on sombre littéralement dans le 20ème degré ! Tout dans ce jeu sera prétexte à l’absurde ! Si je puis me permettre, lancez vous voir dans l’aventure ! (par 6)
***
*5*
***
Oh, bon ben laissez tomber alors, car tout le long du jeu sera de ce niveau.
***
*6*
***
*PLOP* Vous apparaissez devant une maison en feu, les pompiers sont en train d’essayer de l’éteindre. Vous prenez vous aussi votre lance et vous appuyez sur le bouton bleu (par 2) le vert (par 9) le rouge (par 15) le jaune (par 11).
***
*7*
***
ARRG, mon cher, je crois que tu as frappé à la mauvaise porte, mais tu peux toujours reconsidérer ton choix (par 0) à moins que tu veuilles tout de même t’y mettre (par 6).
***
*8*
***
Mais c’est complètement débile ! C’est nul (par 5), c’est génial (par 12).
***
*9*
***
Vous appuyez sur le bouton et une statue de l’île de Pâques vous tombe dessus. (par 6)
****
*10*
****
A chaque tableau, une situation loufoque. A chaque bouton, un gag idiot. Des exemples ? Vous apparaissez sur un cheval à bascule en train de voler, et chaque bouton lui change ses ailes : éventails, mains, oiseaux. Bref, n’importe quoi qui fait tout sauf voler. Là, un autre, où il neige. Appuyez sur un bouton, et la neige se change en confetti, en bonbons, en caca. Bon, c’est pas très fin. Des fois, l’action produite n’a aucun rapport, et vous avez à la place une séquence avec des têtes de personnages célèbres sur des corps de bébé en train d’avoir un dialogue insensé. Ou bien une créature de Frankenstein-Terminator en train de faire le ukulélé. Oui, ils ont pété un câble chez Sega. Alors, allez-vous vous lancer (par 17) ou bien voulez-vous que j’en rajoute une couche avec la technique du jeu (par 3) ?
****
*11*
****
Vous appuyez sur le bouton et votre lance aspire la maison (par 6).
****
*12*
****
Et encore, ce n’est qu’un extrait ! Le jeu regorge d’une centaine de tableaux, pour à peu près un millier de gags idiots. En fait, tout ce qu’il y a à faire est d’appuyer sur un bouton et d’observer ce qui se passe. Il y aura forcément un bouton pour vous faire passer à un autre tableau. Il faudra regarder sur la carte des tableaux grâce au bouton start pour voir si vous avancez ou reculez. Il faudra donc retenir quel bouton vous a fait avancer à ce tableau et lequel vous avait fait reculer. A chaque tableau sa télécommande. Si jamais vous retombez sur le même, il faudra alors essayer un autre bouton que celui qui vous avait fait reculer. Bref, le gameplay est super simpliste. Voulez-vous en savoir plus sur les tableaux (par 10) sur la qualité technique (par 3) ou passer direct à la conclusion (par 17) ?
****
*13*
****
Hmmm, pas d’humour pour monsieur ou madame. J’espère que vous êtes amateur d’art moderne, c’est peut être la seule chose dont vous en tirerez.
****
*14*
****
L’amateur de Mega CD ne s’y trompe pas, et le Mega CD est utilisé à bon escient, non pas pour remplir de séquence vidéo un RPG, mais bien pour permettre à un jeu de s’asseoir plus confortablement que sur une cartouche. Quoi qu’il en soit, la maniabilité est vraiment minime, puisque tout le jeu consiste à cliquer sur des boutons. Allez au (par 17).
****
*15*
****
Vous appuyez sur le bouton, disparaissez, et passez à un autre tableau (par 8).
****
*16*
****
Hmmmmm, notre jeune ami(e) l’a pris sur sa chère PS2, et se demande bien ce que c’est que cette ânerie ? Je suis désolé, mais je ne peux rien pour lui si le jeu n’est qu’un portage de la version Mega CD. Et ce n’est pas la manette qui va changer grand-chose à la maniabilité. Quoiqu’il en soit, direction le (par 17) pour la conclusion !
****
*17*
****
Bon, ben Switch est un jeu bien barré, ou plutôt un pseudo jeu. Car il est clair que les concepteurs ont tout misé sur l’humour. Si cet humour n’est pas de votre goût, autant dire qu’il ne reste plus rien du jeu. Mais au contraire, si vous l’appréciez, vous boirez du petit lait, grâce à une progression linéaire du fait de la simplicité extrême du jeu. Pour vous le procurer, il est téléchargeable ici, http://www.gametronik.com/site/fiche/mega_cd/Panic/
, et se révèle être une curiosité bien loufoque, simple d’accès, très en marge des productions vidéoludiques habituelles.