Zillion, premier volet d’un binôme de 2 softs datant des débuts de la Master System, vous propose d’incarner un agent galactique, J.J., dont les meilleurs amis, Champ et Apple, sont détenus prisonniers dans le repaire d’une race d’extraterrestres sadiques, les Nozas. Equipé de son pistolet laser, J.J. va explorer les nombreuses salles de cette base souterraine, emprunter des ascenceurs pour accéder aux différentes sections du complexe, tuer des dizaines d’ennemis bien armés et trouver des morceaux de cartes de sécurité dans des containers. Avec ces cartes de sécurité, l’agent pourra se connecter aux terminaux de la base, et désactiver les systèmes de sécurité et d’autres pièges. Un gameplay qui, comme vous pouvez le constater, s’inspire fortement d’Impossible Mission, une bonne dose d’action en plus.
Pour la petite histoire, Zillion est à la base un manga qui a été très soutenu par Sega à ses débuts. Ce qui explique à la fois la présence sur la petite 8-bits de deux jeux se déroulant dans cet univers totalement inconnu en Europe, et la forte ressemblance des pistolets de la série avec le Light Phaser de la Master system. Autre détail amusant : on y rencontre pour la première fois (en tant que simple élément du menu quand on appuie sur pause) Opa-Opa, le drôle de petit vaisseau de la série des Fantasy Zone. Ce petit personnage est en effet tiré du manga Zillion, où il joue le rôle de système d’alerte et d’élément comique dans les aventures des trois agents de l’espace.
Réalisation technique :
Zillion a considérablement vieilli techniquement. Les décors sont basiques et peu détaillés, les ennemis très répétitifs, et le personnage principal n’est vraiment pas très beau avec sa combinaison aux couleurs horribles. L’animation est réduite à sa plus simple expression, la bande sonore également, et la jouabilité n’est pas vraiment optimale, avec un principe de jeu très répétitif et un manque de précision dans les commandes, surtout au niveau des sauts.
En bref : 06/20
Moins intéressant qu’Impossible Mission dans sa phase recherche, Zillion est en outre trop simpliste et répétitif pour convaincre par son volet action. Impossible Mission avait au moins l’avantage de nécessiter des réflexes très poussés et de susciter une légère réflexion dans certaines salles assez alambiquées. Il n’en va pas de même pour Zillion, principalement tourné vers un gameplay action totalement démodé. Un jeu très moyen qui a mal vieilli