Sorti en 1986 des studios SEGA, Wonder Boy fut le gros hit de la console (jusqu’à l’arrivée du petit hérisson, bien sûr), et je dois avouer que même aujourd’hui, il reste une référence inoubliable pour les accros de la 8 bits !
Du Mario, qui a dit ça ??
Bon, je vous l’accorde, Wonder Boy fait un peu penser à Mario… Peut-être à cause du scénario, qui sait ?! Tiens, parlons-en du scénario, c’est la moindre des choses pour se mettre dans le bain. Dans ce premier épisode, vous incarnez un homme tout à fait normal, sans pouvoirs extraordinaires ou quoi que ce soit d’autre, mais avec beaucoup de courage cependant ! On comprend à la première vue de l’écran-titre que la femme du héros s’est fait enlever, et le but du jeu sera de tout faire pour aller la tirer des griffes du « vilain-méchant ».
Pour arriver à ses fins, notre petit blondinet a plus d’un tour dans son sac : des marteaux à lancer, une planche de skate et bien d’autres gadgets, dissimulés dans des œufs tout éparpillés sur une île assez accueillante au début. Mais faites attention à ne pas prendre les œufs rouges et blancs, sinon la mort vous guettera !
Un scénario assez classique, mais toujours aussi efficace, et personne ne pourra dire le contraire !
Qualité graphique et sonore
Après le passage de l’écran-titre, vous vous retrouverez directement dans le jeu et vous pourrez observer que les graphismes ne sont pas révolutionnaires, mais plutôt très colorés et bien réalisés pour un jeu de cet âge ! On ne trouve pas de défauts ou de pixels, comme dans certains autres jeux, même si de temps en temps on trouve que l’arrière-plan du niveau se répète et devient très fade au bout d’un certain temps. Ceci ne perturbe en rien le fait que vous pourrez rester scotché des heures devant votre ordinateur, à jouer sans faire attention aux graphismes. Il suffit de se concentrer sur le jeu : trouver par quel moyen on pourra sauter par-dessus deux rochers, sans se faire tuer par les araignées qui se trouvent juste après l’obstacle !
Côté sonore, SEGA s’est bien débrouillé pour nous composer de jolies mélodies, tantôt guillerettes dans les niveaux où il n’y a que de petits ennemis, tantôt sombres quand vous approchez des boss. Dommage qu’elles soient aussi répétitives mais, comme je le disais plus haut, quand on joue on se concentre sur les actions, et pas uniquement sur la bande-son et les graphismes !
Wonder Boy… Wonder-Gameplay :)
Là aussi SEGA a encore frappé en nous offrant un gameplay de cette qualité, vous en serez surpris ! Même si, au début, on trouve le jeu trop dur à cause de cette maniabilité. Et c’est là sans doute le plus gros défaut du jeu : la maniabilité est trop compliquée ; en tout cas c’est ce que j’ai pu remarquer en premier quand j’ai découvert le jeu (surtout en jouant au clavier !).
En effet, pour sauter il y a bien le bouton A mais, le plus souvent, vous aurez besoin du super-saut (A puis B) pour attraper des fruits haut perchés, sauter entre deux nuages ou encore éviter un rocher roulant droit sur vous… Heureusement pour les possesseurs de manettes de jeux, on finit par oublier ce détail quand on plonge dans le feu de l’action. ^^
Quant à la durée de vie, on assiste là un nouveau concept. Vous avez votre barre de vie en haut de l’écran en rouge, mais vous avez aussi le temps restant avant de perdre une vie ! Car comme tout le monde, le héros du jeu doit se nourrir, d’où l’utilité des fruits. Alors ne perdez jamais une occasion d’attraper une banane ou une fraise, c’est délicieux et ça ne vous fera que du bien. :)
Alors, satisfaits ??
Après y avoir joué quelques heures, vous comprendrez vite que Wonder Boy n’est pas n’importe quel jeu ! On notera surtout l’innovation du système de durée de vie, même si briser les habitudes n’est pas toujours une bonne chose…
Enfin, vous l’aurez compris, Wonder Boy n’est pas un Mario re-concocté à la sauce SEGA, mais bien un jeu unique, et le mot de la fin sera celui-ci ! Je ne pourrai que vous le recommander !