Galaxy Force est un jeu vidéo Master System publié par Segaen 1989 .

  • 1989
  • Shoot Them Up

Test du jeu vidéo Galaxy Force

2/5 — Presque bien par

Hit d’arcade un peu méconnu de Sega, Galaxy Force ressemble à une libre adaptation d’After Burner transposée dans un contexte spatial. On dirige un chasseur spatial en vue arrière, et on traverse des planètes et des champs d’astéroïdes en tentant d’abattre les escadrilles de vaisseaux ennemis qui arrivent de face. Votre vaisseau dispose d’une mitrailleuse lourde et de missiles à tête chercheuse en nombre illimité. Outre les appareils ennemis, il faudra parfois éviter des éléments naturels comme des astéroïdes, des tornades sur la planète désertique ou des éruptions volcaniques sur la planète de feu. Contrairement à un After Burner, vous n’êtes pas obligé de rester coincé sur le même écran en permanence : il est tout à fait possible de se déplacer à volonté vers la gauche ou vers la droite. Cela ne change évidemment rien aux décors ou à l’opposition qui arrive d’en face mais cela confère un sentiment de liberté assez intéressant. De toute façon, une fois un certain délai écoulé, vous pénétrez immanquablement dans la base secrète de la planète.

On se retrouve alors, dans une copie de la scène finale de Star Wars épisode IV, à foncer à toute vitesse dans des couloirs étroits, en essayant tant bien que mal d’éviter à la fois les systèmes de défense et le crash contre une des parois. Parfois, il faudra braquer à gauche ou à droite suivant l’inclinaison du couloir. Une fois arrivé au bout de la base, la planète explose et on passe à la mission suivante.

Réalisation technique :

Galaxy Force visait haut techniquement… trop haut sans doute pour les faibles capacités de la Master System. Il n’empêche que l’animation, un peu saccadée mais pas au point d’empêcher la bonne marche du jeu, est quand même une prouesse technique pour une console de si faible puissance. Les « effets spéciaux », symbolisés par les tornades et autres cataclysmes naturels sont de bonne facture, toujours compte tenu de ces limitations. Graphismes et bande sonore restent dans la moyenne des capacités de la console. Reste le problème des couloirs de bases spatiales. Si l’animation n’est pas fondamentalement moins efficace qu’en extérieur, cette succession de murs semblables finit par faire très mal aux yeux. Tout comme dans After Burner, le gameplay de base est un peu limité, mais en bougeant en permanence, on parvient à ne pas se faire toucher trop souvent.

En bref : 08/20

Malgré son audace technique, Galaxy Force reste un jeu fade, très répétitif et dramatiquement court. Moins charismatique qu’un After Burner, on n’y joue que le temps de boucler les quatre planètes puis, on passe sans regret à autre chose.

Galaxy Force