Pourquoi Opa-Opa est-il donc si triste ? Nul ne le sait, mais le petit vaisseau rondouillard n’en a pas encore fini avec la Fantasy Zone. Comme dans le premier épisode, Opa-Opa devra parcourir de nombreuses zones en forme de boucle perpétuelle et détruire de gros ennemis stationnaires qui servent de rampe de lancement à une armada infinie de petites bestioles diablement irritantes. Une fois tous les Big-Ones réduits en cendres, le boss apparaîtra et une fois vaincu, laissera la voix libre d’accès pour le niveau suivant. Tous les ennemis éliminés laissent derrière eux une somme variable d’argent. Cet argent pourra être dépensé dans le magasin présent dans chaque niveau, où vous sera donnée la possibilité d’améliorer Opa-Opa avec des armes plus puissantes (tir laser, triple-tir, missiles, bombes) ou des bonus de rapidité. Toutes ces améliorations sont cependant limitées dans le temps.
A ce gameplay de base, le second épisode rajoute le principe des warp-zones. Les ennemis stationnaires laissent parfois derrière eux un sas de téléportation. Lorsqu’on emprunte ce passage, on déboule dans une nouvelle zone, au style esthétique assez proche de la zone principale, mais qui contient elle aussi son lot de Big-Ones, qui font apparaître à leur tour des warp-zones. Chaque nouvelle région de la Fantasy Zone est ainsi constituée de trois zones différentes qui communiquent entre elles par plusieurs sas de téléportation. L’un des ennemis dissimule également l’accès vers le boss de fin de niveau, mais le passage ne sera activé qu’une fois tous les ennemis abattus dans les trois warp-zones.
Réalisation technique :
Pas foncièrement différente de celle du premier Fantasy Zone, la réalisation de ce second épisode reprend le style de décors en vogue dans ce dernier, avec des couleurs encore plus vives, des décors souvent plus fournis et un style général fort psychédélique ! Pour un jeu de 1987, le résultat est impressionnant de beauté. Pour le reste, Fantasy Zone reste fidèle à lui-même avec des mélodies sympathiques, un jeu pas spécialement rapide mais au scrolling sans défaut, et une jouabilité d’un très bon niveau.
En bref : 16/20
Si le principe des warp-zones épice un peu la sauce, Fantasy Zone II reste finalement très similaire au premier épisode. Dans ce cas-ci, ce n’est absolument pas un problème tant ce jeu possède un capital-sympathie énorme. Simple, amusant et bien réalisé (très bien réalisé même, pour le n°2), Fantasy Zone reste un grand classique des consoles Sega. Si cette version n’est peut-être pas indispensable à qui connaît bien le premier jeu, elle lui est néanmoins légèrement supérieure.