Cyborg Hunter est un jeu vidéo Master System publié par Segaen 1988 .

  • 1988
  • Action

Test du jeu vidéo Cyborg Hunter

1.5/5 — Bof… par

Au 23ème siècle, Paladin, le plus redoutable chasseur de primes de la galaxie, est le dernier espoir de cette dernière pour contrer l’invasion des cyborgs sous le commandement du cruel Vipron. Puisque les humains n’ont aucune chance de vaincre les cyborgs lors d’une bataille rangée, la mission de Paladin est d’infiltrer le quartier général des cyborgs et de tuer Vipron. Voilà dans son essence l’objectif ultime de Cyborg Hunter, appelé Borgman au Japon car inspiré d’un manga, et relativement proche de Zillion et Impossible Mission dans l’esprit.

La base des cyborgs est divisée en sept zones distinctes, chacune d’entre elles n’étant accessible qu’avec la carte de sécurité du cyborg qui commandait la zone précédente. Chaque zone comporte un certain nombre d’étages, reliés par des ascenseurs qui ne mènent qu’à certains étages (un ascenseur peut très bien vous emmener au troisième étage mais il faudra en emprunter un autre pour accéder au quatrième et ainsi de suite).

L’écran de jeu est divisé en trois parties. En bas, la fenêtre d’action avec Paladin et ses ennemis. En haut à droite, le plan sommaire de la zone, qui représente le complexe et indique la position des ascenseurs. En haut à gauche, le radar qui indique la nature des ennemis en approche (rouge pour un sous-fifre, blanc pour un cyborg de haut rang). Avant chaque section de la base, un court briefing vous indique quels sont les objectifs prioritaires à atteindre dans la zone. Paladin commence en effet sa mission avec ses poings comme unique arme : il devra donc récupérer diverses armes (Light gun, Psycho punch, Laser gun, etc.) à travers le complexe, et penser à se recharger régulièrement en munitions et en boucliers d’énergie protecteurs.

Réalisation technique :

Cyborg Hunter souffre d’une réalisation désuète pour un gameplay qui ne l’est pas moins. On ne fera pas vraiment de reproches à la bande sonore, aux mouvements limités du personnage ou à sa maîtrise un peu lourdingue. C’est le lot de la plus grande partie des jeux de cette époque. Mais tout de même, différencier les différents quartiers du complexe uniquement par la couleur des murs, c’est un peu léger, même en 1988. D’autant plus que dans l’ensemble, les graphismes sont tout de même moches et qu’une monotonie pareille n’incite pas vraiment à s’accrocher jusqu’au terme du jeu.

En bref : 07/20

Moins complexe que Zillion, moins centré sur les réflexes et les plates-formes qu’Impossible Mission, Cyborg Hunter se rapproche plus d’un jeu d’action classique, avec un soupçon d’exploration pour la forme. Le problème, c’est qu’il présente des graphismes monotones au possible et une action ultra répétitive. Les phases de recherche sont finalement très surestimées, et la présence du radar est davantage un gadget qu’un réel apport ludique. Bref, oubliez ce Cyborg Hunter qui ne sait pas sur quel pied danser et ne convaincra au final personne.

Cyborg Hunter