Dans Bank Panic, vous êtes un guichetier dans une banque du Far-West et votre travail consiste à encaisser l’argent que les clients viennent déposer dans vos coffres. Restructuration de personnel oblige, vous êtes seul pour vous occuper des 12 guichets de l’agence. Chaque guichet fait face à une porte et un petit graphique vous indique en permanence par quelles portes les clients suivants vont arriver. Il existe trois types de clients : les honnêtes citoyens, hommes et femmes, qui viennent déposer un sac d’argent ; les petits plaisantins qui débarquent avec trois sombrero sur la tête et sur lesquels vous pouvez tirer pour leur faire valser le chapeau et gagner des points ; et les desperados, qui viennent pour cambrioler la banque. Avec ceux-là, une seule méthode est de rigueur : la balle entre les deux yeux.
Votre guichetier peut tirer sur la porte qui lui fait face et sur celle située à sa droite. Quand un desperado apparaît, vous disposez généralement d’un délai d’une ou deux secondes pour l’abattre avant qu’il ne vous abatte. Évidemment, tout l’intérêt de la chose consiste à ne pas se tromper de cible. Si vous êtes un peu nerveux, vous risquez de confondre les cibles ou de ne pas appuyer sur le bon bouton de tir, surtout quand un desperado et un innocent surgissent en même temps. Flinguer une dame ou tirer une fois de trop sur un plaisantin se solde par la perte d’une vie. Lorsque les clients ont été servis à chaque guichet, on passe au niveau suivant. Pour récolter un maximum de points, vous pouvez toujours attendre avant de servir le dernier guichet et continuer à empocher l’agent dans les 11 autres, mais ne perdez pas de vue que le temps pour terminer chaque level est limité.
Réalisation technique :
Avec son gameplay proche de celui d’un Game&Watch, il va sans dire que Bank Panic est très minimaliste à tous points de vue. Bande sonore crispante, absence d’animation, principe basique (mais accrocheur) et commandes binaires, Bank Panic est on ne peut plus simple à comprendre. Un petit regret tout de même en ce qui concerne les graphismes, identiques de niveau en niveau. Même un changement de couleur du papier-peint des murs ou des portes aurait été le bienvenu.
En bref : 13/20
Simple, simplissime même, Bank Panic est étrangement accrocheur, et pas uniquement pendant les cinq premières minutes. Malgré une intense monotonie visuelle et un gameplay qui s’apparente finalement à du Gun shooting sans gun et sans possibilité de viser, Bank Panic provoque un thrill certain et met les réflexes à rude épreuve. Bien entendu, on n’y passera pas non plus des semaines mais, pour un soft antédiluvien qui paie aussi peu de mine, il s’agit franchement d’une agréable surprise.