Le plus franchouillard des héros de jeux de plates-formes revient sur Master System après un premier épisode franchement réussi. Cette seconde itération s’avèrera-t-elle aussi bonne ?
AVE CAESAR, MORITURI TE SALUTANT
En 50 avant Jésus Christ, toute la Gaule est occupée. Toute ? Non ! Car un petit village résiste encore et toujours à l’envahisseur et j’arrête tout de suite de paraphraser, vous connaissez l’histoire par cœur.
Bref, Astérix et son gros ami (QUI est gros ?!) doivent une nouvelle fois partir à la recherche de Panoramix, parti pour battre le record de victime de kidnapping détenu par Peach.
ET IL DISTRIBUA DES PAINS AUX ROMAINS…
Asterix and the Great Rescue se déroule sur cinq niveaux en plusieurs parties qui se concluent tous par le combat contre un boss.
Les divers niveaux vous entraînent de l’Armorique à Rome en passant par des cavernes et des aqueducs. Si les ennemis ne sont pas énormément variés - beaucoup de Romains au menu - les boss le sont, eux. Ainsi vous vous amuserez à renvoyer les rochers que vous catapulte un camp romain, ou vous tenterez de faire tomber un légionnaire d’un rondin au dessus de l’eau.
Vous pouvez jouer avec Astérix ou Obélix, passant de l’un à l’autre avec haut plus bouton 1. Les deux persos utilisent les mêmes commandes : le bouton 2 sert à sauter, le bouton 1 à frapper. Obélix dispose d’attaques spéciales : maintenez le bouton 1 jusqu’à remplir la jauge pour réaliser un coup violent, et appuyez sur bas pendant un saut pour écraser l’ennemi.
Astérix, en contrepartie, peut utiliser divers objets ramassés sur la route : la potion explosive pour détruire les murs de briques bleues, le nuage pour atteindre les endroits en hauteur, le déguisement pour devenir invincible et la potion pour flotter. Ces objets se sélectionnent avec bas plus bouton 2 et s’utilisent avec le bouton 1 maintenu.
Vous trouverez également des pièces qui augmentent votre score, de quoi vous soigner (les deux héros disposent d’une barre de vie chacun) ou encore de la potion magique pour Astérix, le rendant invulnérable et tuant tout ce qu’il touche.
UNE QUESTION DE GOUTS
Ca peut paraître totalement subjectif mais j’ai préféré ce jeu au précédent, quoique je trouve les deux très bons.
Les décors sont ainsi plus jolis dans celui-ci mais en contrepartie les sprites sont plus petits et moins détaillés. Les animations par contre se valent et restent fluides.
La partie musicale est sympathique, rappelant un peu les thèmes des dessins animés, et les bruitages sont dans l’ensemble grossiers mais pas trop désagréables.
La maniabilité est un peu hasardeuse au début, du fait du grand nombre de combinaisons à retenir pour pouvoir jouer dans des conditions optimum, mais le jeu se laisse jouer une fois que l’on a compris les commandes. Petit bémol tout de même, la portée des coups est un peu limitée, alors que l’amplitude des sauts est très grande et surprend la première fois qu’on joue.
La difficulté n’est pourtant pas énorme, mais les deux derniers niveaux risquent néanmoins de vous en faire baver. Par contre le jeu dispose d’un système de mots de passe salvateur et rien que pour ça, il mérite une plus grande place dans mon cœur que le précédent.