Dans ce second épisode des aventures du gnome mascotte de Sega, Alex doit partir à la recherche de balles magiques dissimulées sur plusieurs planètes de la galaxie. Alex doit franchir ces différents mondes en évitant tous les ennemis. Le petit héros ne dispose en effet d’aucun moyen de défense au départ. En récupérant quelques bonus à l’intérieur des différents mondes, il obtiendra quelques facultés supplémentaires, comme le fait de courir plus vite, de sauter plus haut ou, plus rarement, de tirer des vagues d’énergie bleues sur ses ennemis.
Les différentes planètes qui se présentent comme des niveaux en ligne droite peuplés d’ennemis enfantins et présentant un nombre incalculable de plates-formes, de gouffres et de pièges.
La principale difficulté provient, non pas de ces obstacles, mais du fait que le temps pour franchir les niveaux est limité. Il ne faut donc pas traîner en cours de route, et la progression précautionneuse est à remiser au placard ! A noter que la barre d’énergie d’Alex et le compteur de temps ne constituent qu’une seule et même entité. La barre diminue lentement au fur et à mesure que le temps passe, et pour éviter une mort frustrante à deux pas de la sortie, il vaut donc mieux ne pas accélérer le processus en se faisant toucher trop de fois. En récupérant les petits bonus en forme d’étoile qui tombent parfois du ciel, il est heureusement possible de rallonger la barre de vie/compteur de temps.
Réalisation technique :
Etrange esthétique que celle de ce deuxième épisode d’Alex Kidd. Les décors, assez originaux, proposent des couleurs souvent flashantes mais l’ensemble bave un peu, avec des personnages pas très bien détourés. Cela reste quand même très correct pour un jeu de 1988, mais le parti-pris très enfantin de l’ensemble peut déplaire. L’animation est sans accroc et Alex court très vite à l’occasion. En 1988, Alex Kidd a the lost stars présentait, dans ses arguments de vente, une « superbe synthèse vocale ». Effectivement, on entend « I’m a miracle ball » avant chaque niveau et Alex crie quand il est touché. Pour une Master system, le résultat est assez bluffant, mais c’est tout de même assez léger comme qualité, d’autant plus que les musiques n’ont rien de bien mémorable. Enfin, la jouabilité est un peu imprécise à l’occasion, mais on s’en sort d’autant plus que le jeu n’est pas bien difficile.
En bref : 11/20
Malgré un univers attachant, Alex Kidd & the lost stars est un jeu franchement ennuyeux. Les 6 malheureux niveaux de ce spécimen (après, les 6 premiers niveaux, on doit tous les refaire avec une difficulté accrue pour terminer le jeu) n’ont rien de bien excitant à proposer. On se retrouve face à un gameplay totalement passe-partout, suivant l’éternel processus « éviter les trous, éviter les ennemis ». Deux ans plus tôt, Alex Kidd in Miracle world avait proposé un gameplay révolutionnaire, une réalisation très impressionnante pour l’époque et une variété de possibilités admirable. Celui-ci semble avoir été conçu pour des joueurs très peu exigeants, puisqu’à part foncer en évitant tout ce qui pourrait faire perdre de l’énergie, il n’y a pas grand chose à faire. The lost stars ne fait vraiment pas honneur à la réputation d’Alex Kidd. Préférez lui plutôt Miracle world et Shinobi world.