Voici l’unique jeux de simulation sur Lynx. Vous êtes aux mains d’un joli zavion rouge pendant la Première Guerre Mondiale. A peine sorti d’un stage de formation intensive, vous êtes propulsé pilote de l’Army Air Force pour effectuer des missions d’une audace jamais égalée dans l’histoire de l’humanité intergalactique !
Que vous propose t-on pour épater les potes ? Et bien déjà un paramétrage du jeux très large, pour le hardcore gamer ou mauvais joueur :
Munitions limitées / illimitées
Dégâts limités / illimités
Collisions activées / désactivées
Vie infinies ou limitées
Duel en mode confrontation directe, ou placement au hasard
-Arcade (avion puissant mais moins maniable) ou simulateur de vol (moteur faible mais réalisme de combat)
Warbirds peut se jouer de 1 à 4 joueurs, chaque joueur paramétrant à sa guise son avion, et ainsi prouver sa valeur, son honneur par câble ComLynx interposé.
6 missions variées occuperont vos nuits les plus folles : de la mission Milk Run, pour les débutants où votre ennemi et vous êtes totalement inexpérimentés niveau baston, à la mission Red Baron, dans la quelle vous devez exploser le célébrissime As du ciel mais comme vous le diront les anciens, il est DURAILLE !(dixit la notice du jeu :-).
Une fois n’est pas coutume sur Lynx, le rendu 3D arrache un maximum, même si on a le droit à quelque chose de très minimal : ciel… bleu, nuage… blanc, terre.. euh.. verte, et un Biplan excellemment reproduit, qu’on se croirait en 1915 ! Ca pixélise notamment sur les nuages en gros plan, il ne faut pas non plus en demander des masses en 1990.
Votre vue du jeu provient du cockpit de l’appareil, avec son tableau de bord classique, et le stick directionnel permet plusieurs angles de vue, très pratiques pour situer un ennemi pendant une bagarre : vous pouvez voir l’aile gauche et droite, l’aile arrière, le haut de l’avion et l’intérieur du cockpit pour surveiller vos jauges.
Le tout est extrêmement bien rendu puisqu’on ne constate aucun ralentissement de jeux, les avions étrangers sont reconnaissables grâce à leurs couleurs d’escadrilles qui se trouvent sur la queue des avions.
Warbirds ne se distingue pas par sa bande son, il n’y a qu’une petite musique en introduction du jeu et à la fin de chaque mission, des bruitages à l’ancienne faits de ‘teuf teuf’ pour le moteur et de ‘boum boum’ pour les tirs.
Une excellente simulation, spécialité absente des consoles portables en général, et qui mérite à ce titre un peu d’attention. La jouabilité est exemplaire, les graphismes minimaux et clairs, pour un peu on s’y croirait presque. Le sentiment de réalisme se fait ressentir à chaque nouvelle partie, par la lourdeur de manoeuvre de l’appareil et la tension qui règne quand vous devez retrouver le méchant allemand échappé de Berlin.
« L’heure est venu de mettre à l’épreuve ce que vous avez appris. Avez vous l’étoffe d’un héros ? »