Wolfenstein 3D, le grand-père de tous les doom-like, quake-like et autre FPS. Un jeu mythique, pour une adaptation des plus réussies.
Seconde Guerre Mondiale
Dans Wolfenstein 3D, vous incarnez William J. « B.J. » Blazkowicz. Votre mission : arrêter les forces nazies du Fuhrer. Pour cela vous devrez affronter ses troupes d’élites, assassiner ses généraux, voler ses plans d’attaques avant de finalement l’affronter en personne dans sa forteresse de Wolfenstein.
L’un des premiers du genre
Wolfenstein, fut l’un des premiers jeux du genre (FPS), et pour une première, ID Software ne s’est pas planté !!! Vous pouvez avancer, reculer, tourner et ouvrir des portes bien sûr, mais vous pouvez également « strafer » (faire des pas sur le côté), courir. Les niveaux dans lesquels vous évoluez sont tous en intérieur et sont très variés dans leur conception. Il y a déjà les portes nécessitant des clefs (en bronze ou en or) ainsi que les fameux passages secrets cachés dans les murs (surtout derrière les décorations). Le jeu est découpé en 6 missions, chacune se composant de 5/6 niveaux, vous avez donc un total d’une trentaine de niveaux.
Arsenal et bestiaire
L’arsenal de Wolfenstein n’est pas très varié, mais pour une première, y a déjà un peu de choix. Vous avez donc un pistolet (qui sera remplacé par une mitrailleuse puis par une gatling), un lance-roquette ainsi qu’un lance-flammes. Dans le cas où vous n’auriez plus de munitions, vous aurez toujours votre couteau. 3 armes donc, c’est peu, mais en même temps c’est beaucoup car elles ne se ressemblent pas du tout.
Pour le bestiaire, nous avons droit aux gardes de base, aux chiens de garde, aux Gardes SS, aux officiers mais également à des mutants. Pour les boss, nous avons droit à des choses imposantes : grands officiers/docteurs sur-armés (gatling, roquettes) qui sont limite génétiquement modifiés, nous avons également le droit à un très gros mutant, mais surtout, à Hitler en personne !!! Ce dernier vous affrontera d’abord dans une armure (avec roquettes) puis normalement (mais avec des gatlings quand même !!!). Bref, le bestiaire offre 5 ennemis de base (auxquels s’ajoutent les 6 boss), ce qui est pas mal, mais il faut ajouter que vos ennemis n’hésitent pas à ouvrir les portes et à vous suivre… bravo ID !!!
Une réalisation technique qui « suit »
La réalisation technique n’est pas en reste. Le jeu est en effet très fluide (faut vraiment du monde pour que ça rame). Le sang est présent lorsque vous tirez sur l’ennemi… tout comme les cadavres qui restent sur le sol !!! Mais la grande surprise, c’est la quasi-absence de pixellisation, en effet, même si le jeu n’est pas particulièrement riche en détails et il faut vraiment être près pour que ça pixellise. On est loin de la catastrophe de Doom sur la Super Nintendo.
Malheureusement, cette adaptation Jaguar souffre d’un problème : la jouabilité. Premier problème : l’absence de gachette sur le pad. Ainsi, pour strafer, vous devez maintenir un bouton appuyé tout en appuyant sur droite/gauche, mais le gros défaut, c’est que ce bouton est celui qui est affecté à l’ouverture des portes, ce qui peut devenir problématique lorsque l’on est à côté de ces dernières. Le bouton pour voir la carte ainsi que ceux pour sauvegarder (vous recommencerez au début du niveau) sont également mal placés pour un usage urgent.
Jouabilité
Un strafe où il faut prendre le coup, le point noir du jeu.
Graphisme
Fluide, pas de pixellisation (d’accord, y a pas beaucoup de détails), des cadavres qui restent… vive la Jaguar !!!
Son
Les musiques et bruitages sont identiques aux originaux.
Durée de vie
4 niveaux de difficulté, mais après avoir fini le jeu, vous n’aurez plus rien à faire…
Existe aussi sur : Super Nintendo