Sorti à l’origine sur la Playstation en 1994, Rayman arrive sur la Saturn l’année suivante pour notre plus grand bonheur.
L’histoire
Tout va bien dans l’univers de Rayman, jusqu’au jour où d’horribles créatures capturent les électoons. L’horrible Mister Dark a réalisé ses sombres desseins en dérobant le Grand Protoon, l’équilibre de l’univers de notre cher ami est alors rompu et c’est à Rayman que revient la tâche de le rétablir.
C’est de toute beauté !!!
La Jaguar a déçu sur bon nombre de jeux d’un point de vue purement technique (où sont les 64 bits ???). Avec Rayman, c’est un véritable choc qui vient nous secouer !!! Les graphismes sont en effet fins, détaillés, variés et très colorés… On a du mal à croire que tout cela tient sur une simple cartouche !!! L’explication, parce qu’il y en a une, c’est tout ce qui fait la particularité de l’univers de Rayman: les protagonistes n’ont ni bras, ni jambes. Ce « petit » détail, qui n’a l’air de rien est très important car leur absence facilite et allège énormément l’animation du jeu. Cette astuce permet au jeu de nous offrir un univers extrêmement riche et de toute beauté. En un seul épisode, Rayman parvient à nous imposer son univers.
Et après les graphismes ???
Tout au long du jeu (constitué de pas moins de 62 niveaux !!!), Rayman va pouvoir acquérir des pouvoirs qui lui permettront d’augmenter ses capacités. Ainsi, en plus de sauter, vous allez pouvoir lancer votre poing (puisque vous avez pas de bras, y a rien qui le retient ^^), utiliser vos cheveux pour planer (en faisant l’hélicoptère), vous accrocher aux plates-formes, utiliser votre poing comme un grappin (avec des anneaux situés en hauteur)… en plus de tout ces pouvoirs, vous pourrez en acquérir un ou 2 autres qui ne marcheront que lors de niveaux particuliers. Grâce à tous ces pouvoirs, vous allez pouvoir délivrer les électoons qui sont enfermés dans des cages (6 par niveaux), malheureusement pour vous, vous ne pourrez pas toutes les ouvrir/trouver lors de vos premiers passages car vous n’aurez pas les pouvoirs nécessaire pour y parvenir. Il vous faudra donc revenir plus tard dans les précédents niveaux afin de les finir à 100%.
Un véritable challenge
Mais pour rivaliser avec un Sonic ou Mario, il ne suffit pas d’en mettre plein la vue… Rayman offre un challenge à la hauteur de ces légendes. Vous parcourez plusieurs mondes, chacun constitué de plusieurs niveaux (eux même découpés en plusieurs secteurs). Chaque monde se termine par un boss, mais vous n’êtes pas obligé d’aller le battre pour passer au monde suivant. Mais, pour finir le jeu, il ne suffira pas de battre juste Mr Dark, car, pour y avoir accès, il faudra déjà battre les autres… mais cela ne suffira toujours pas !!! En effet, dans chaque niveau se trouve 6 cages d’électoons (comme nous l’avons déjà vu) et le dernier niveau du jeu (celui de Mr Dark) ne s’ouvrira à vous que si vous les découvrez toutes. A cela, s’ajoute le fait que vous ne disposez que de 5 points de vie maximum (dont 3 de base) ainsi que seulement 5 continues. Bref, il vous faudra obligatoirement finir le jeu à 100%… pour le finir.
Jouabilité
La jouabilité est presque parfaite.
Graphisme
Une richesse graphique énorme pour le meilleur jeu de plates-formes de la Jaguar.
Son
Les musiques collent parfaitement à l’ambiance générale du jeu (pas de son sur Project Tempest).
Durée de vie
Le challenge qu’offre Rayman est exceptionnel et la durée de vie n’a rien à envier aux classiques que sont Mario, Sonic ou Donkey Kong.
Existe aussi sur: Game Boy Advance, Game Boy Color, Playstation, Saturn