Pour imposer sa Jaguar, Atari a varié sa logithèque, c’est donc naturellement que l’on retrouve un Mario Kart-like.
Des karts et des circuits
Atari Karts propose 7 personnages de bases auxquels s’ajoutent 4 autres à débloquer. Ces personnages se différencient selon 3 critères: les classiques accélération, vitesse maximale et adhérence. Naturellement, les 4 persos à débloquer ont des performances bien meilleures que les persos de bases. Esthétiquement, c’est un peu du grand n’importe quoi puisque l’on retrouve une citrouille d’Halloween, un diable, un ours, un samouraï… bref, même s’il y en a pour tous les goûts, l’ensemble est très (pour ne pas dire trop) hétéroclite.
Mais bon, faut aussi des circuits pour jouer et heureusement, ils sont une bonne vingtaine !!! Ils se déroulent dans différents environnements (plage, désert, lunaire, décor hanté…), sont variés et ont un peu de relief… en effet, les graphismes déjà jolis et agréables (il n’y a presque pas de pixellisation) offrent quelques bosses contrairement à un Mario Kart de l’époque. Mais ces graphismes jouent des tours à Atari Karts… ainsi, des obstacles sur le parcours (cratères…) ne sont pas visibles instinctivement du fait qu’ils sont parfaitement intégré avec le décor ce qui à tendance à énerver quand on ne connaît pas les parcours.
Et le jeu alors ???
Durant une course, vous avez différents bonus/malus sur le circuit. Ainsi, accélération, anti-dérapage, ralentissement, inversement des contrôles (pour vous ou pour vos adversaires), flaque d’huile… Ces bonus et obstacles mettent du piment à la course. Malheureusement, les bonus sont du type passif, ici, pas de projectiles à lancer à la figure des adversaires et pas de piège vicieux à tendre.
Le jeu offre 2 modes de jeu distincts: Championnat et VS. Pour le championnat, il y a en tout 4 niveaux de difficulté avec 3 coupes (de 6 courses chacune) et 1 défi chacun. Mais au début, vous n’avez accès qu’à la première coupe du mode le plus facile, il vous faudra débloquer toutes les coupes pour débloquer le niveau de difficulté suivant. On aurait bien aimé un mode course simple et un mode time attack pour le solo. Quand au mode multijoueur, il manque un mode battle (mais vu qu’il n’y a pas de bonus d’attaque, c’est normal).
Un Mario Kart sans âme
Gros défaut du jeu, il n’a pas d’« âme ». Tout d’abord, comme nous l’avons déjà vu plus haut, les persos sortent de n’importe où (ours, démon, poulpe, samouraï, citrouille…) privant le jeu d’une identité propre (contrairement à un Mario Kart ou à un Street Racer). Ensuite, l’absence de bonus réellement offensifs ou tout simplement délirants refroidit également l’ambiance générale du jeu. Quand au multijoueur, on ne prend pas plus de plaisir que dans un jeu de voiture classique, contrairement à Mario Kart. Bref, Atari Karts c’est le Mario Kart du pauvre.
Jouabilité
Seules les touches pour les virages serrés sont mal placées, ce qui devient gênant avec la difficulté grandissante.
Graphisme
Du mode 7 net, rapide, bref superbe, le tout sans pixellisation.
Son
Moyen, aucun bruitage ou musique marquant.
Durée de vie
12 championnats et 4 défis, plus un mode multijoueur. Mais avec une meilleure ambiance ou plus de bonus, on y reviendrait plus souvent.