Après un Game Dev Story proposant de gérer une boite de jeux vidéo, Kairosoft décline la formule en gestion d’une écurie de voitures.
Des voitures et des sous…
Comme son nom le laisse présager, Grand Prix Story est une simulation économique dans laquelle vous allez diriger une jeune écurie de voitures. Votre objectif étant naturellement de devenir le numéro 1 alors que vous partez de rien. Vous allez donc devoir diriger vos équipes pour concevoir des machines de courses mais il faudra également gérer vos pilotes car oui, une voiture ne se conduit pas toute seule.
Recherche et Développement
Donc vous aller devoir embaucher du personnel. Vos troupes se composent de 2 métiers principaux : pilote et ingénieur… Vos pilotes… pilotent tandis que vos ingénieurs développent et améliorent vos voitures. Au sein de votre écurie vous pouvez avoir 2 groupes, chacun étant constitué d’un pilote et d’ingénieurs (jusqu’à 6 par groupe). Vous pouvez donc développer 2 voitures à la fois, des différentes qui plus est et donc spécialiser vos pilotes. Car rien qu’en terme de type de voitures, les possibilités sont nombreuses : normal, buggy, GT, endurance, F1, supercar… Rajoutons à cela une couche plus technique (traction/propulsion/4x4, moteur avant/milieu/arrière…) qui permet de faire des voitures très différentes qui seront plus ou moins à l’aise suivant les circuits. Ces derniers se dérouleront aussi bien sur du bitume que de la glace ou du sable. Et sont plus ou moins tortueux.
Pour le développement de vos voitures et technologies cela passe par 3 choses : vous améliorez vos pièces, vous allez à la chasse au sponsor et vous faites des courses. Les sponsors peuvent en effet vous débloquer des pièces, mais pour débloquer des pièces d’un type supérieur (V10 par exemple) il vous faudra améliorer suffisamment le niveau inférieur (V8 dans notre exemple). C’est en développant les pièces que vous débloquerez également le type de voiture (et oui, hors de question d’avoir accès aux F1 dès le début). Attention toute fois concernant les améliorations d’une voiture : cela prend du temps et il serait fâcheux que l’amélioration ne soit pas finie pour la course (dans ce cas si vous n’avez pas de voiture de rechange vous ne pourrez pas courir). Mais je vous rassure, vous pouvez avoir plus de voitures (jusqu’à 6) que de pilotes (2 maximum) ^^. Vos pièces gagnent également en performance à force de les utiliser en course, en effet, à la fin de chaque course elles gagnent de l’expérience qui leur permettent de grignoter quelques points sur leurs caractéristiques. Les développements ne vous coûtent pas d’argent, ils utilisent du « research data », ressources qui se gagne lors des courses, recherches et réparations.
Pour finir, vos voitures disposent de 4 caractéristiques importantes : endurance, vitesse, accélération, manœuvrabilité. A cela s’ajoute le nombre d’extension possible et l’appeal (pour attirer les sponsors).
Personnel
Naturellement pour toutes ces tâches vous commencerez avec du personnel débutant. En avançant vous aurez 2 possibilités : payer des formations à votre personnel pour améliorer leur compétence ou bien licencier/embaucher du personnel plus compétent. Mais quelque soit votre choix il faudra les payer plus. On notera cependant que les formations ne coutent pas d’argent mais des research data. Les caractéristiques de vos salariés sont principalement : appeal (idem que pour les voitures), technique (développement et réparation) et analyse (gain de « research data »). Vos pilotes ont en plus vitesse, accélération et maniabilité.
Et la course ???
Concevoir et améliorer vos voitures c’est bien, mais qu’en est-il sur la piste ??? Pour chaque course vous pouvez choisir d’aligner tout ou parti de vos pilotes, pour chacun vous pouvez également choisir son véhicule. Vous pouvez donc changer de type de véhicule en fonction de la course. Une fois en piste, on regarde la course se dérouler sur 2 tours. Vos interactions sont quasi inexistantes : vous pouvez juste déclencher l’aura du pilote qui agira comme un boost. Il vous est impossible de zapper ou même d’accélérer la course ce qui est assez pénible à la longue. Vos courses influent naturellement sur vos rentrées d’argent, que ce soit pour le classement de la course en elle-même ou bien, en fin d’année sur le classement final du championnat.
Mignon mais limité…
Niveau technique le jeu est bien réussi, Kairo ayant opté pour une bonne vieille 3D isométrique : pourquoi faire compliqué quand on peu faire simple ??? Le design est agréable et mignon. Les musiques le sont également, peut-être pas très énergiques, mais pas stressantes. Mais malgré tout ce beau tableau Grand Prix Story n’est pas parfait pour autant. Tout d’abord, comme on vient de le voir, il est impossible de zapper la phase de course. Le second point noir vient du manque de challenge sur la durée. En effet une fois qu’on est numéro 1 il n’y a vraiment plus rien à faire et on tourne en rond… surtout qu’aucune nouvelle option ne se débloquera pour les voitures, ainsi on peut faire ce qui s’apparente à la « voiture parfaite ».
Enfin pour terminer sachez qu’une fois la vingtième année passée vous pouvez continuer votre partie tranquillement. De même vous pourrez jouer un newgame+ où vous pourrez activer dès le départ 2 améliorations que vous aviez débloqué AVANT la fin de la vingtième année. Inutile de dire qu’après une ou 2 parties le jeu devient du coup nettement plus facile car vous ne perdez plus de temps à débloquer les pièces intermédiaires pour avoir accès aux pièces ultimes et pouvez donc foncer très vite.
Jouabilité
Simple et précise.
Graphismes
C’est tout mignon.
Son
Des musiques agréable correspondant bien à l’ambiance du jeu.
Durée de vie
Plutôt lassant sur le long terme une fois le challenge passé.