The Punisher, les shooters
The Punisher (NES, 1990)
Dès le lancement du jeu, il annonce la couleur : à coups depistolet dans chaque main, le Punisher vous accueille. A cet instant vous sentezdéjà monter votre adrénaline. « Chouette chouette jevais tuer du vilain ». Oui et non … poursuivons.
Comme d’habitude, l’écran titre nous invite à jouer. Une secondeet un « START » plus loin, nous devons choisir notre niveau caractérisépar son ennemi de fin. Ca tombe bien je n’en connais aucun. Vas donc pour lesecond, un bonhomme avec une minerve métallique (qui a dit que çamanquait d’imagination ?).
Contrairement à toute attente, le jeu est en scrolling horizontal. Jeregarde, je ne vois pas mon personnage à gauche, à droite nonplus et encore moins en haut. En effet, cela se joue comme à Cabal (Atari,excellent !) ou Nam1975 (NeoGeo, déjà moins excellent) : notrehéros en bleu moulant se trouve au premier plan, vous bougez votre curseurpour déplacer la cible à l’écran et en voiture Simone,fauchons les ennemis qui apparaissent à l’écran (au second plansi vous êtes perspicace).
Lors du jeu, votre personnage se déplacera horizontalement si vous déplacezle viseur à droite et à contrario si vous le bougez sur la gauche.Ce sera le seul moyen pour éviter les tirs ennemis, précis etsouvent fournis ce qui le jeu particulièrement difficile. D’ailleurs,les ennemis, vous les liquiderez à coups de pistolet, de mitrailletteet de grenades, tout étant en quantités limitées bien entendu… et Dieu sait si ça part vite. N’hésitez pas non plus àdétruire tout ce que vous voyez pour récupérer des munitions,de l’énergie et pourquoi par des vies supplémentaires, tout ceciétant fort utile.
Pour un jeu NES, il est plutôt du genre agréable. Le déplacementhorizontal est lent et les ennemis nombreux font que les munitions partent vite,très vite et ne vous étonnez pas de ne plus rien avoir avant lafin du niveau (à moins de mourir entre temps). Les boss de fin de niveausont très coriaces, difficiles à esquiver donc conservez votregrenades pour leur refaire son bronzage.
The Punisher : the ultimate payback (Game Boy, 1991)
Cet épisode est dans la même veine que sur NESà la différence que cette fois, vous ne verrez plus votre personnageà l’écran et le jeu est encore plus difficile (si, si). Malheureusement,la version Game Boy accumule les défauts … pauvre Punisher ! En plusde ne pas pourvoir admirer ses muscles saillant sur votre petit écran,cette fois, dès qu’un ennemi tire vous perdez des points de vie ! Deplus, quand vous tirez sur un vilain méchant pas beau, vous devrez êtreprécis comme un cowboy du Far West car ces messieurs ont tendance àpasser à travers les balles. Petit plus, vous aurez de temps un tempsun de vos potes Marvel qui viendront vous filez un coup de main. Dans le premierniveau Spiderman viendra vous prêter patte forte.
En revanche, vous aurez toujours autant le droit de massacrer les vitre et diversobjets pour récolter des bonus, beaucoup plus présent en nombrepar rapport à la version NES. Méfiez vous des passants, non seulementils se baladent sans se soucier des balles qui sifflent mais si vous lestouchez, en plus de les tuer vous perdrez des points de vie. Au passage, ilsont le chic de se faire prendre en otage alors si jamais vous sentez que vousallez craquer, faites vous plaisir, dégommez-les.Pour les boss de fin de niveau, leur difficulté est variable : autantle premier est pénible et difficile, autant le second est presque déroutantde facilité.
Enfin, les (ou la) musique(s) sont bien réussies et la maniabilitésans accroche (hormis le soucis pour tuer les ennemis) … ce qui n’étaitpas le cas de la version NES, sans musique aucune.