Très scénarisé, moins de liberté qu’auparavant mais très prenant.- au départ, on est assez limité dans les déplacements et on est très encadré, on voyage dans des décors qui ressemblent à de longs couloirs. Ensuite, lorsqu’on arrive dans la plaine d’Hyrule, on observe un grand changement avec de grandes étendues.- Scénarisé avec plein de rebondissements. Des scènes viennent relancer l’attention et développer l’intriguent : rapt d’enfant sous vos yeux puis chevauché et duel … Des grands moments d’héroïsmes même si cela est très classique et convenu. Classique mais jouissif.- Link est un habitant à part entière du village. On sent une histoire d’amour qui se dessine entre lui et Iria (la fille du chef du village). De même, c’est histoire fait très « eau de rose », pourtant elle nous accroche à l’écran. Pourquoi ? car elle reprend les codes des mangas japonais.

Changement d’ambiance, elle est plus sombre :- De nouveaux ennemis sans visages confèrent une atmosphère étrange et unique à ce Zelda. Un univers plus murs et plus angoissant. Oui, les monstres de l’ombre dérange et pourraient donner quelques frissons dans la colonne. Cette aventure mélange les genres, fusion de l’antique avec le numérique. On observe des formes carrées caractéristiques du monde informatique des années 80, qui devraient étonnées. Peut-être, mais surtout elles retiennent l’attention.- Les musiques font moins référence aux thèmes épiques de la séries, au contraire on note moult morceaux musicaux avec des digitalisations (genres films sciences-fictions, proche de celles de Terminator). Comme le dit Strider, les airs sonnent très MIDI, ce ne sont pas vraiment de musiques, plutôt un fond sonore constitué de bruitages, beaucoup de sons métalliques, les monstres du crépuscule ont des cris effrayants déformés par des consonances métalliques. Franchement, j’ai complètement adhéré à ces sonorités, à cette atmosphère digitale. Elles confèrent au jeu un ton propre aux grands monuments de la science-fiction.- Ce Zelda innove également avec un visuel inhabituel : décors technologiques, ensemble de machineries dans le donjon de la montagne de la mort (tuyauterie métallique, grues, chariots de miniers…), village Coccorico qui ressemble à une bourgade du Far-West, référence au « seigneur des anneaux ».- On note moins de référence à la triforce. Elle semble moins présente et de nouvelles forces semblent diriger le monde d’Hyrule (la lumière contre l’obscurité).- Au final, on est écrasé par une atmosphère plus oppressante. Le monde d’Hyrule est moins accueillant. On ne cherche plus réellement à se disperser dans les quêtes secondaires. On est tellement absorbé par l’histoire qu’on n’a plus le temps de se disperser.

Zelda Twilight Princess bouleverse, et pourtant il reste fidèle à la série :- La tactique pour éliminer les boss fait appel à notre connaissance des anciens épisodes. Il faut trouver le point faible, puis utiliser l’arme dénichée dans le donjon. Ensuite le boss se métamorphose et on doit réfléchir pour trouver une autre méthode. Comme d’habitude, les donjons regorgent d’énigmes et leur résolution nécessite toujours autant de bons sens et de jugeote. Les inconditionnels de Zelda revivront les grands moments de chaque opus, c’est-à-dire la découverte des bombes du lance-pierre, puis celle de l’arc et ainsi de suite. Le jeu renferme de nouvelles armes et donc de nouveaux casse-tête, qui sont vraiment exceptionnels. Quel pied. Oui, comme le signale Strider : les châteaux sont tout simplement incroyables, géniaux, indescriptibles, totalement délirants et terriblement astucieux.- Comme dans « A Link to the Past » ou « Ocarina of Time », « Zelda Twilight Princess » contient 2 mondes (normal et crépuscule). Le joueur manie également 2 Links différents (normal et en loup).- Midona, être étrange qui vous accompagne remplace la fée Navi d’ Ocarina of Time. Elle donne des indices, et offre un confort dans la maniabilité. Cependant, elle reste beaucoup plus énigmatique, mystérieuse, ambiguë et ne semble pas claire. On a l’étrange et désagréable impression qu’elle nous utilise et qu’elle se retournera contre nous. Les secrets, que Midona nous cache, nous taraudent dans la tête, nous poussa à toujours vouloir aller plus loin dans l’aventure et à ne pas lâcher la manette. Quand on commence une partie, on ne voit pas le temps qui passe et on est souvent surpris quand on regarde l’heure !

J’avoue, je suis complètement tombé sous le charme de ce Zelda. D’accord, il n’est pas parfait, il a quelques défauts, mais je pense que les gens se focalisent trop sur ceux-ci. Parfois les graphismes sont fades, mais l’esthétismes général du soft est enchanteur et magique, envoûtant et charmeur. En fait, les défauts sont largement contrebalancer par ce qu’apporte ce jeu : une aventure exceptionnelle ! Que du bonheur !