The Legend of Zelda : The Wind Waker est un jeu vidéo GameCube publié par Nintendoen 2003 .

  • 2003
  • Aventure

Test du jeu vidéo The Legend of Zelda : The Wind Waker

5/5 — Parfait ! par

Présentation

Nouveau volet d’une saga commencée voilà 17 ans, Zelda : The Wind Waker est sorti en 2003 sur Game Cube. Cette machine disposant d’un hardware extrêment puissant, et après deux épisodes grandioses sur Nintendo 64, on en aurait voulu à Nintendo de ne pas nous sortir un bon Zelda ! Heureusement, vous allez le voir, ils ont relevé le défi au-delà de ce que vous auriez pu imaginer… En effet, après la 2D sur NES et Super NES, le passage réussi à la 3D sur Nintendo 64, on pouvait bien se demander ce que Nintendo allait bien pouvoir imaginer pour faire original et mieux. La réponse : le Cell-Shading, une technique permettant d’obtenir des personnages au look très « dessins animés ». Les puristes de la série crieront au scandale, et croiront que le jeu s’adresse donc aux plus jeunes…. Erreur ! Loin de là. Le jeu est loin d’être facile, et ce passage à un graphisme proche de l’anime permet aux personnages d’être plus expressifs, et permet une immersion totale dans le jeu.

Le système de jeu

Il est très similaire à celui de Zelda : Ocarina of Time pour ceux qui le connaissent. Pour ceux qui ne le connaîtraient pas, sachez que le déplacement du personnage se fait dans un univers à 3 dimensions, vous voyez votre personnage, Link, évoluer dans le monde qui l’entoure, en ayant la possibilité de fouiller tout, partout, d’entrer où vous souhaitez, de parler à qui vous voulez. Un schéma en haut à droite de l’écran vous indique les interactions possibles, comme épée, baguette du vent (nous en reparlerons), arc… Bref, aucun souci quand on veut agir, tout est expliqué, c’est comme le Port-Salut : c’est écrit dessus :op

Votre vie est constituée de plusieurs réceptacles de coeur, vous commencez le jeu avec 3 et vous en aurez vers la fin… Beaucoup plus ! Vous aurez également une barre de magie, qui vous permettra d’utiliser une attaque spéciale dévastatrice à l’épée, mais aussi de lancer des flèches magiques… Des coeurs et des potions, permettant de regagner respectivement votre vie et votre magie, pourront être trouvés dans les buissons, ou à différents endroits.

Enfin, vous pouvez de-ci, de-là ramasser des rubis, qui vous serviront à jouer, à acheter des potions (prenez garde de trouver un flacon d’abord !)… Vous pourrez en transporter une quantité variable suivant la bourse dont vous disposerez, vous en obtenir de nouvelles au cours du jeu.

Déroulement du jeu

Dans cet opus, l’action se déroule dans un monde constitué de petites îles éparses, séparées par l’océan. Il y en a un grand nombre, toutes différentes avec un nom original (L’île de l’Aurore, L’île du dragon, la Forteresse Maudite…). Pour vous déplacer, vous aurez un bateau un peu particulier que vous découvrirez peu après le début du jeu, que vous vous pourrez munir d’une voile. Et là, grande nouveauté qui est un peu le principe de base du jeu : le vent. En effet, vous disposerez d’une baguette de « chef d’orchestre » pour jouer différents airs de musique (un peu comme dans l’Ocarina du Temps où il fallait jouer divers airs de musique). Ceux-ci serviront à orienter le vent, pour que votre bateau se dirige dans la direction souhaitée ! C’est donc fondamental. Jouer un air est légèrement difficile au début, mais on prend vite le plis. Ces airs serviront aussi à débloquer des portes, à changer le jour… Je ne vous en dis pas plus pour que vous ayez le plaisir de découvrir les divers effets par vous-mêmes ;o)

La quête principale du jeu est assez simple, et comme dans tous les épisodes de la série vous devrez retrouver des fragments de Triforce, afin de la reconstituer et de lutter contre le gros méchant : Ganondorf. Mais le jeu, et c’est encore un élément qui contribue à sa profondeur, est constitué d’une multitude de quêtes annexes ! Elles sont plus ou moins longues, et vous permettent d’avoir des quarts de coeur en plus, des rubis, ou tout simplement une satisfaction personnelle. ^^ Si vous souhaitez effectuer la totalité de ces quêtes, vous en aurez pour LONGTEMPS, et ce ne sera pas aisé. Le jeu fourmille également de passages secrets, de petits jeux, tout cela contribue à faire de Zelda en plus d’un GRAND jeu, un jeu riche et varié. Du pur plaisir tout au long de cet épisode.

Graphismes

Du grand art ! Le Cell-Shading choque au maximum 5 minutes, puis après on se laisse complètement immerger dans l’univers de Zelda. Les décors sont enchanteurs, fourmillent de détails, et donnent envie d’aller toujours plus loin. Chaque lieu possède une identité propre. Une réussite.

Animation

Fluide, variée, réaliste, elle fait honneur aux graphismes du jeu. Pas de ralentissements, une grâce certaine dans les mouvements des personnages, l’animation est telle qu’on se croirait dans un véritable dessin animé interactif…

Bande-son

Que dire, sinon qu’elle est à chaque moment appropriée au lieu ou à l’action. Variée, entraînante, mélodieuse, tantôt gaie tantôt triste, c’est un élément fondamental de la magie qui émane de The Wind Waker. Elle contribue à la crédibilité et la profondeur de l’univers du jeu.

Jouabilité

Elle est quasi-immédiate : tous les mouvements sont simples, l’interface située en haut à droite de l’écran permet de combler les petits trous de mémoire, les sauts sont automatiques, l’attribution des objets aux différents boutons se fait suivant notre convenance… Rien à dire, à aucun moment on ne peut remettre la jouabilité du titre en cause.

Durée de vie

Si vous suivez la quête principale du jeu, vous devriez le finir en 20-25 heures. En revanche, si vous vous lancez dans toutes les quêtes annexes du jeu (et il y en a une fournée), vous pouvez facilement doubler ce temps de jeu… Donc il y en a pour tout le monde : ceux qui veulent explorer le monde dans son intégralité et ceux qui veulent surtout découvrir la fin du jeu…

Conclusion

Un jeu comme on aimerait en voir plus souvent : un pur chef d’oeuvre, un des rares jeux qui, quand vous avez commencé, vous oblige à rester devant votre écran jusque tard le soir… Varié, magnifique, prenant, envoûtant, les mots me manquent pour décrire ce jeu qui, une fois que vous l’aurez fini, vous laissera irrémédiablement un goût de trop peu. Si vous devez posséder ne serait-ce qu’un seul jeu sur la Game Cube, c’est celui-ci : vous en aurez pour vos pépettes. Vous serez conquis dès les premières minutes, et là, trop tard, la magie opère. Du grand art sur Game Cube, et on en redemande… A quand un épisode 2, Mr Miyamoto ? ^^

The Legend of Zelda : The Wind Waker