The Legend of Zelda : Collector Edition… que dire de ce disque spécial, si ce n’est qu’il regorge de nostalgie pour le joueur, vieux de la vieille ? Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce disque ne s’achète pas en grande surface ni dans les magasins spécialisés, il se commande. « Mais c’est quoi c’te connerie ? Maintenant faut aller chercher les jeux directement chez Big N ou quoi ??? ». Non, pas spécialement. Remarquez que, à chaque jeu dit « VIP », on peut, sur le site de Nintendo, s’inscrire en VIP et récolter des étoiles ; ces étoiles permettent aux inscrit(e)s d’avoir quelques petits goodies, telle une monnaie, et permet aussi (pour la modique somme de 4500 étoiles) d’avoir donc ce disque collector. Moyen marketing tordu diront certains… Mais passons au commentaire, qui, je pense, intéresse au moins 99% des lecteurs (à moins que vous voulez un cours d’éco… désolé vous frappez à la mauvaise porte !)
Il s’agit ni plus ni moins que d’un disque collector. Eh oué. Rien de spécial, à part que, pour l’oldies ou le nostalgique de la grande époque (moi quoi ! :‘) Zelda Collector Edition (ZCE) est un moyen peu onéreux et surtout légal (je dis ça pour ceux qui insupportent l’émulation) de (re)découvrir la Légende. Ne vous attendez pas à quelque chose de spécial : aucune refonte graphique n’a été faite (j’adore le Link polygoné à l’extrême… tellement nostalgisant !) et surtout, pour les deux premiers opus (The Legend of Zelda et Adventure of Link) aucune traduction n’a été faite ! Un conseil, essayez, je trouve que ça aide pour l’apprentissage de l’anglais! ;)
Bon, là je pense que les nostalgiques doivent être contents ! Passons aux petits ajouts : Nintendo nous a fait la générosité pour ZCE d’y intégrer une démo de « 20 minutes » de WindWaker, ainsi qu’un trailer rétrospectif de la saga, revisitant les différents épisodes. Parlons en profondeur, sans plus attendre, des différents jeux du disque ; n’hésitez pas à jeter un coup d’oeil sur les tests des jeux cités dans le site !
The Legend of Zelda (NES)
Comme tout premier épisode d’une série, il s’agit du fondateur. Quasiment toutes les bases de la série sont là : la Triforce, Zelda, Link, Ganon (sous sa forme démoniaque, en porc quoi…) l’épée de Légende, les objets bien sûr, mais aussi et surtout… Hyrule. Malgré les possibilités de la NES, on arrive à avoir une carte quand même vraiment grande pour l’époque. Les graphismes sont simplifiés à l’extrême mais au moins ça reste « regardable » (excusez le néologisme). Ne vous attendez pas à du dirigisme de la part du jeu : aucune indication est donnée, à vous de trouver les donjons et les différents objets. Un épisode à découvrir car il donne quand même un sacré défi.
The Legend of Zelda 2 : Adventure of Link (NES)
Vu le succès fulgurant de la série, Nintendo décide de satisfaire les fans en pondant une suite directe du premier : Link a grandi, Ganon est mort, mais pour réveiller la Zelda endormie par un sorcier maléfique (il me semble que c’est Aganhim, mais les sources se contredisent), il lui faut liquider tous les méchants boss pas beaux qui gardent les temples (héhé souvenez-vous du thème…). Problème, si il se fait tuer, le sang de notre Link sera utilisé pour réanimer Ganon…
Ce Zelda a fait beaucoup de polémiques : ce jeu intègre la vue de coté (comme un Mario) et surtout gère une germe de RPG (gagnez des points pour augmenter votre vie, votre force et votre magie, auxquelles vous découvrirez des sorts au fil de l’aventure). cet épisode, malgré des idées un peu bancales, est intéressant car il intègre des mouvements plus vifs et donc des combats plus intenses, mais aussi car il est le plus difficile de la série ! Une véritable horreur pour traverser Hyrule et battre les monstres sereinement !
The Legend of Zelda : Ocarina of Time (N64)
En gros, c’est le messie de la série. Celui qui a donné des lettres d’or à son support et qui a changé totalement la série, comme Mario 64, grâce au passage (risqué) à la 3D. On retrouve les éléments de base de la série, les objets et les donjons, mais en plus vicieux ! (je pense au Temple de l’Eau par exemple, il n’est pas le seul…). Il faut parler bien sûr du « lock » : on appuie sur un bouton pour viser l’ennemi : ce système, révolutionnaire pour l’époque (et facilitant ainsi les combats) sera réutilisé dans les suites de OOT, mais aussi dans d’autres jeux, tels que l’excellent Metroid Prime . OOT nous permet de comprendre l’origine de la Légende : d’où vient la Triforce, pourquoi Zelda, Link et Ganondorf sont liés, etc… On voyage entre le présent et le futur de Link, c’est un régal, et les graphismes sont d’une pure beauté pour l’époque.
The Legend of Zelda : Majora’s Mask
C’est à partir de cet épisode que Myamoto-san ne s’occupe plus directement des Zelda. Pour tout dire, c’est le Zelda le plus étrange, le plus dérangeant et le plus psychédélique de la série. Link tombe dans un monde parallèle à Hyrule, Termina, et doit le sauver de la Lune qui s’y écrase avant que les trois jours se soient écoulés. Stressant, hein ? Faire un donjon en 3 jours, c’est serré, surtout si c’est vers la fin… Des graphismes à la hausse par rapport à OOT, une histoire complètement originale (on sauve pas encore cette gourde de Zelda !), et un monde totalement fou et nouveau. On retrouvera dans les plaines de Termina le thème si cher à la série, et un Link qui n’hésitera pas à jouer avec des masques magiques. Vive le carnaval !
The Legend of Zelda : The WindWaker
Le plus récent et surtout le plus poétique. Malgré le fait que le « Cell-Shading » (effet dessin-animé) n’a pas plu à une partie (en attendant, cet effet est utilisé aujourd’hui dans pas mal de jeux, bon je vais arrêter avec la polémique…), il reste cependant magique, avec un Link des plus expressifs et des plus vivants. Nous avons droit donc à une démo, dans laquelle se trouvent trois donjons à explorer. Un régal. Cette démo a pour seule et unique utilité de vous faire découvrir cet épisode GC, avec, peut-être pour certains, de découvrir plus sur cet épisode…
En conclusion, un disque spécial, tourné essentiellement pour les plus vieux fans, mais aussi pour les plus jeunes, qui, je pense, auront le courage de s’attaquer aux opus les plus récents (sachant qu’ils sont en 3D et en français ! lol). Sa « gratuité » (faut quand même avoir 4500 étoiles au compteur, et surtout être sûr de l’existence du DVD dans les locaux de Nintendo !) permet donc de retomber dans son enfance, sans trop se casser la tête avec une fournée d’émulateurs (je dis encore ça pour ceux qui sont toujours fâchés avec les émulateurs !) car le rendu, sans évolution certes, reste fidèle à la version originale (j’espère que le montage que j’ai fait vous plaît :), sans les problèmes de bugs de la NES et du stick riquiqui de la N64.