Super Mario Sunshine est un jeu vidéo GameCube publié par Nintendoen 2002 .

  • 2002
  • Plates-formes

Test du jeu vidéo Super Mario Sunshine

4.5/5 — Exceptionnel ! par

Quelques mots sur la légende Mario…

Mario… A la simple évocation de ce nom, des centaines de milliers (et même des millions sans exagérer je crois) se remémorent leurs premiers émois vidéo ludiques… Ce fut sur NES, il y a maintenant (trop) longtemps. Depuis, la série des Mario a bien évolué : après 3 épisodes tout simplement fabuleux sur NES, puis un Super Mario World innovant, beau et jouissif, et enfin un Mario 64 sur Nintendo 64 qui avait ravi tous les fans de la série, le passage plus que réussi à la 3D n’y étant pas pour rien.

Et voilà que débarque la Game Cube : un monstre de puissance, capable d’afficher des graphismes somptueux, avec une fluidité impressionnante. C’est dans ce contexte que débarque Mario Sunshine, un nouvel épisode des aventures du plus célèbre pompier de la planète. Cet épisode innove-t-il ? Nous surprend-il ? Et Nintendo a-t-il su tirer le meilleur parti de sa machine ? Réponsse en images, euh, à travers ces lignes ;o)

L’histoire

Ah là là ! Ca-ta-stro-phe ! Les soleils qui illuminent la coquette île Delphino ont disparu… Résultat : la vie est morose sur l’île, et les Delphinos, les habitants de l’endroit, n’en sont pas ravis. Il fait gris, ils n’ont plus le moral, bref on se croirait dans les jours les plus tristes des feux de l’amour :op De plus, de vilains graffitis ornent maintenant quelques uns des plus beaux monuments de l’île… Le coupable ? Un vilain-méchant-pas-beau qui ressemble comme deux gouttes d’eau à devinez qui… C’est bien Mario, bravo ! Sauf que le méchant, lui, il est gris et moche. Et qu’il a l’air, comme tout bon méchant… méchant ! Sauf que les habitants de l’île ne font pas dans le raffinement : ils reconnaissent en notre plombier moustachu ventripotent le coupable, et lui somment de nettoyer tous les graffitis, avec une sorte de « karcher » disposé sur son dos. Allez Mario, au boulot !

Les vacances à l’île Delphino, c’est pas de tout repos…

Ah ça, je vous le fais pas dire. Car Mario part nettoyer tous les graffitis tout seul, avec son bête karsher… qui n’est tout compte fait pas si bête. Et pourquoi donc me direz-vous ? Tout simplement parce que Mario est sponsorisé par Pierre Bellemare, et que son karsher, c’est tout juste s’il ne fait pas le café ! :op En effet, outre effacer les graffitis disgracieux qui ornent les bâtiments de l’île, Mario peut également se servir de son karsher pour tuer ses ennemis. Très pratique, mais limité : vous disposez en effet d’une réserve d’eau, que vous pourrez toutefois recharger en allant faire prendre un bain à Mario. Rassurez-vous toutefois, avec une réserve d’eau, vous avez de quoi faire. Ensuite, vous pourrez également vous servir de ce merveilleux outil pour franchir certains passages. En effet, d’un bouton vous transformez votre karsher en petit propulseur d’appoint, vous permettant de « voler » à un ou deux mètres du sol pendant quelques secondes. Extrêmement pratique (voire indispensable) pour passer certains endroits plutôt inconfortables.

Niveau mouvements, Mario possède toujours une grande palette disponible, parmi lesquels certains venus tout droit de Mario 64. On a que l’embarras du choix, et je vous conseille de bien tous les connaître, car parfois un mouvement bien précis sera nécessaire pour franchir tel ou tel endroit. Mario affronte également des ennemis maintenant héréditaires tout au long de son parcours : les Gombas, les Tortues, les Fleurs Carnivores, bref des classiques de l’univers de Mario. Des boss seront souvent les farouches gardiens des précieux soleils (vous l’aurez compris, équivalent des étoiles de Mario 64). Les soleils parlons-en : il en existe plusieurs par niveau, et l’obtention de chacun passera par l’aboutissement d’une énigme, d’une quête ou la mort d’un boss. Bref, tout pour ne pas s’ennuyer. Et ça fonctionne : on ne s’ennuie pas 5 minutes !

Graphismes

Mario Sunshine, même s’il fait partie des premiers titres disponibles sur la machine, tire parti de toute la puissance de la Game Cube : on a l’impression de jouer dans un véritable dessin animé dont on serait le héros. Tout est coloré, mignon, dans l’esprit de la série. Difficile de ne pas craquer…

Animation

D’une fluidité exemplaire, on aimerait en voir une pareille tous les jours ! Et heureusement, car vu la difficulté de certains passages, on serait bien embêtés par des ralentissements ou des clignotements par exemple.

Jouabilité

Simple à prendre en main, une foule de mouvement aisément exécutables, vous n’aurez pas besoin de plus de 5 minutes pour vous y faire, sauf si vous venez directement des épisodes en 2D, auquel cas un petit temps d’adaptation sera nécessaire.

Musique, bruitages et bande-son

Festival ! Outre des musiques originales qui ne dénotent pas avec le contexte, on retrouve avec délice et délectation des remixes des premiers épisodes, de quoi nous mettre la larme à l’oeil… Et pas n’importe quels remixes messieurs-dames ! Ils sont du meilleur goût.

Durée de vie

Alors, pour ce passage, comptez avec moi : le temps de faire tous les mondes, d’avoir tous les soleils, de trouver tous les passages secrets… Vous avez 10 ans devant vous ?

Et alors, au final ?

Encore une fois pour Nintendo : pari gagné. Avec cette série culte, que dis-je, cultissime, qu’est Mario, l’éditeur réussit, comme avec Zelda, à innover tout en gardant les éléments communs et récurrents des épisodes précédents. Tout ceci est fait en utilisant la puissance du monstre Game Cube, et en nous proposant des mondes, des défis toujours plus beaux et variés. Ajoutez à cela une jouabilité impeccable et une bande-son accrocheuse, comment résister à Mario Sunshine ? Hé bien c’est simple, faites comme Oscar Wilde : « La meilleure façon de résister à la tentation, c’est d’y céder ». CQFD.

Super Mario Sunshine