Super Mario Sunshine est un très bon jeu, cela ne fait absolument auxun doute: le jeu affiche une réalisation globalement réussie, avec des textures colorées et surtout avec un rendu de l’eau absolument superbe. SMS est aussi très maniable malgré le fait que Mario soit un peu trop « réactif ». L’idée des buses est plutôt bien exécutée même si elle rend le jeu globalement facile. La gestion des caméras est quant à elle tout à fait satisfaisante même si le fait qu’elle soit entièrement manuelle peut être embêtant à la longue. Le jeu possède une difficulté très bien gérée : jamais trop facile et jamais trop dur. Enfin, l’ambiance « paradisiaque » est sympathique même si les autochtones sont… ratés. Mais Sunshine n’a pas que des qualités, oh non ! Les musiques, pour commencer, sont presque anecdotiques et pas du tout mémorables. Le level-design, si l’on excepte la place Delfino et quelques niveaux (Le port Ricco et l’Hôtel Sirena par exemple sont géniaux ) ne casse pas des briques ( le Parc Pinna est d’une platitude étonnante !). On peut également déplorer la structure scénaristique du jeu : contrairement à Mario 64, on ne peut presque jamais se détourner d’une mission pour en entamer une autre, comme collecter les pièces rouges, par exemple . celles-ci ont parfois deux missions qui leur sont consacrées dans un même niveau, ce qui témoigne du manque d’inspiration des développeurs. Même constat pour les pièces bleues, même si cela nous pousse à explorer les stages dans leurs moindres détails. Finalement, le scénario en lui-même : il est absolument indigent ! L’idée de départ était sympa, mais au final c’est vraiment peu inspiré… J’ai pris beaucoup de plaisir avec Sunshine, mais ce n’est pas pour autant qu’il est parfait ! 17/20