Introduction :
Luigi : « Salut frérot, qu’est ce que tu fais là ?
Mario : « Mais ça ne se voit pas ? Je suis en train d’essayer de me faire des origamis… »
Luigi : « Hein ? On a de nouveaux voisins ? Je ne connaissais pas cette espèce. »
Mario : « De quoi tu parles ? Je t’ai déjà dit d’arrêter la pizza aux champignons toi… »
Luigi : « Je sais pas, tu dis que t’es en train de te faire des Origs amis et moi je ne connais pas ces gens, tu pourrais me les présenter tout de même…
Mario : « Là tu te fous de moi… c’est pas possible, parfois je me demande si tu es vraiment mon frère, enfin c’est vrai que j’ai hérité du meilleur et qu’il restait très peu de choses pour toi (hé hé hé). Viens voir Luigi (Mario prend une feuille de papier) alors regarde ça, tu vois c’est du papier, « paper » en anglais oki doki ? Tu prends la feuille, tu la plis comme ça, tu fais ça là, tu rejoins ce bout à celui là, tu replies encore par ce côté, scotches ça, tu agrafes ici… (Voyant Luigi concentré et émerveillé Mario en profite) alors après tu vas tondre la pelouse, me préparer à manger et ramasser les slips sales dans ma chambre.
Luigi : « Ah d’accord je n’avais pas compris ça, ce serait drôle de faire pareil avec nous, se transformer en feuille, etc… On t’appellerait Paper Mario… »
Mario : « Mais c’est impossible ça, comment veux-tu que je devienne une feuille, allez va voir le courrier. » (2 minutes passèrent)
Luigi : « Eh Mario tu as une lettre de la princesse Peach……….. »
Nous y voilà, l’aventure commence, et comme le dirais notre plombier préféré : « Here we gooooo »…
Préface :
Nous y voilà, je pars faire les courses avec ma mère (bien évidemment si j’y vais ce n’est pas innocent), nous approchons du bon vieux Leclerc, et au fond de moi j’espère qu’il restera un exemplaire de Paper Mario : La porte du millénaire, sachant que j’y vais le lendemain de la sortie du jeu, il se pourrait bien que le magasin soit dévalisé. J’abandonne donc ma mère avec le chariot et m’en vais d’un pas décidé au rayon jeux vidéo, je passe devant la partie PS2, je vois 2 « n’enfants » de 8/9 ans entrain de se déchaîner sur une borne avec jeu de foot (aucune idée duquel) en disant que la Playstation c’est : « trop de la balle », « un truc de folie », « les autres consoles c’est trop pourrave, vive la PS2 » etc… Rah les jeunes, connaissent-ils seulement les autres consoles avant de juger et surtout que les éditeurs des jeux sur lesquels ils jouent ont fait aussi des jeux avant, pas seulement depuis la PS2. Voilà je continue donc mon ascension à travers ce rayon, je commence à voir des consoles GC en haut du rayon… J’y suis, inquiet je regarde le rayon en espérant trouver le jeu, et là…. miracle, le voila, je n’ai même pas regardé la jaquette rien, j’ai pris le jeu et je suis parti, et là surprise les 2 « gosses » dont je parlais précédemment ont carrément arrêté de jouer à leur « superbe » console comme ils disent, seulement pour me dévisager en me voyant avoir pris un jeu GC, l’air de dire : « J’hallucine, il a pas honte ce mec, il va acheter un jeu GC… », enfin bon, heureusement que c’est seulement une infime partie des joueurs qui sont comme cela… Content d’avoir trouvé le jeu je vais direct trouver ma mère, je pose le jeu dans le chariot, et…. et bah voila, je me suis fais chier pendant plus d’une heure le temps qu’elle finisse les courses… gasp !!! Le temps s’écoula donc enfin et nous voilà à la caisse, je tire donc tout du chariot, et pose mon jeu, je me retourne vite fait juste comme ça et qu’est ce que je vois derrière moi? Et là encore… Un gars de 13/14 ans fixait la boite lui aussi comme les deux autres, presque en train de se foutre de moi car j’avais une GC, là je me suis dis que vraiment y en a qui sont très très cons, et désolé pour les possesseurs PS2 car je n’ai rien contre eux du moins ceux qui ne jouent que pour le fun et non pas pour le principe d’avoir une console et dire que c’est la meilleure, mais là c’est un comble tout de même. Voila, plus d’autres mésaventures du genre par la suite, j’arrive donc chez moi, j’aide ma mère à ranger les courses tout de même et je m’en vais essayer ce jeu que j’attendais depuis un bon bout de temps, je tire le jeu du film plastique, je prend la petite galette à l’intérieur, je referme le capot de la console et je démarre…
Et ça donne ?
Commençons par une petite page d’histoire (mettez une musique médiévale d’accompagnement lol). Nous connaissons Mario principalement dans son type de jeu d’origine donc le plates-formes, mais il ne s’arrête pas là, fatigué de sauver une certaine princesse Peach, il essaya de se détendre un peu, de médecin (Dr Mario) à pilote de Kart (Mario Kart) en passant par Puzzle-Man (Mario Party), golfeur (Mario Golf), dessinateur (Mario Paint) et j’en passe. Mario est un donc un infatigable de naissance, il va partout, il explore tout et depuis un certain temps, il a développé sa sociabilité et son héroïsme dans des RPG, et oui il commença donc sa (courte) carrière dans le monde du RPG avec un jeu : Super Mario RPG (sur Super Nintendo), ce fut donc lui qui lança Mario sur cette voie mais il n’est pas le seul à démontrer que la mascotte de Nintendo est à l’aise dans ce genre, il y aura par la suite Paper Mario (sur N64) et Mario & Luigi Superstar Saga (sur GBA). Après ce flashback, revenons maintenant à notre époque, 1 jour après la sortie officielle du nouveau jeu Mario où il retrouve un genre qu’il sait dorénavant manier et où il n’a plus besoin de faire ses preuves : le « Rôle Playing Game » (plus communément appelé dans nos vertes contrées : Jeu de Rôle).
On dit souvent quand les graphismes d’un jeu sont superbes, que ça nous donne une claque, tu t’en es mangé une en pleine poire ? Si la réponse est non, je peux t’en mettre une ? Pour la première question, franchement oui (ce n’est pas seulement parce que je ne veux pas qu’on m’en foute une que je répond ça lol), ça faisait déjà un bon bout de temps que je lorgnais chaque nouvelle image du jeu depuis son annonce de développement, je n’ai jamais joué à la version N64 donc je ne savais pas du tout à quoi m’attendre en étant en plein dans le jeu, car des images ça va un temps, mais il faut voir aussi dans l’action. L’équipe du jeu à fait du très bon boulot, d’une part l’idée de faire sous cette forme graphique à notre époque est intéressante (je parle de refaire un peu de 2D), mais aussi et surtout car c’est une console 128 bits, donc les possibilités sont plus vastes et l’envergure est de suite différente sachant que beaucoup de questions graphiques et donc de difficultés sur la 3D sont évitées pour laisser place à un peaufinage plus minutieux sur chaque décor, personnage, scène… Pourquoi vouloir faire un jeu tout en 3D et rater des décors, éviter certaines choses car trop dures à faire, alors que l’on peut faire un jeu avec un mélange de 2D sur le thème central et de la 3D pour la profondeur, les animations et les cinématiques, je me le demande. Nintendo a donc (comme à son habitude) réussi un coup de maître avec ce jeu, une réalisation graphique à toute épreuve et des idées très originales. Prenons quelques exemples, les scènes de combat (qui sont au tour par tour) se déroulent toujours sur des podiums, avec des spectateurs pour vous acclamer, le décor qui peut s’écrouler à force de faire des « gros » coups, certains tuyaux aussi vous font ressortir par un autre tuyau situé au loin dans l’arrière plan et donc l’action est possible là-bas aussi avec un tout petit Mario qui court… Les personnages du jeu sont tous aussi fins qu’une feuille sauf les boss qui sont plus « profonds », parfois on pourrait penser à des pliages papier (origamis) car ils sont en plusieurs parties. En parlant des personnages, ce sont tous des ennemis ou alliés rencontrés dans les anciens épisodes de Mario, les Toads, les Koopa, etc… Sauf qu’ici certains sont de simples « passants » à qui vous pouvez parler et d’autres vos ennemis. Autre point marrant c’est le passage d’un écran à un autre, pour ce qui concerne le passage dans un tuyau, lorsque Mario rentre dedans, l’écran fait penser à une feuille de papier, se roule et passe par le tuyau, lorsqu’un pont ou un escalier se construit après avoir appuyé sur un bouton par exemple, des animations bien spécifiques se font, comme par exemple un pont qui se construit pièce par pièce en voyant l’écran comme un livre dont on tourne les pages… En bref, il y a eu un gros effort qu’on ne peut que reconnaître, et je l’imaginais tout à fait comme ça, rien à redire de plus sur cela donc…
En fait j’ai toujours le même problème, lorsque je joue à un jeu j’aime bien manger un Mars et le problème c’est que le fauteuil est collé au radiateur et donc entretemps le Mars a fondu, alors je m’en met plein les doigts en le mangeant, je peux quand même jouer au jeu ou pas, malgré que mes doigts collent et glissent à la fois ? Personnellement je n’ai pas essayé le coup du Mars mais ce que je peux dire c’est que Nintendo oblige, on a droit à un soft extrêmement maniable, la prise en main est quasi directe, surtout que tout est expliqué dans le prologue et au fur et à mesure de l’aventure. N’étant pas un Mario comme les autres (n’oublions pas que c’est un RPG), les combats se font au tour par tour et donc il y a tous les divers menus de sélection d’attaque, d’objet, etc… Ces menus sont faciles d’accès et d’utilisation on s’y retrouve très vite, de même en appuyant sur Start on ouvre le menu de contrôle principale, donnant lieu aux informations sur Mario, sur ses compagnons, ses objets, la carte, et encore beaucoup d’autres rubriques qu’il vous faudra connaître au mieux. Le jeu étant aussi orienté plates-formes, Mario peut sauter et taper avec un marteau (ceci pour prendre « l’initiative » avant les combats), il peut évidemment parler avec les autres personnes de la région, et donc l’autre originalité du jeu, il peut se transformer en avion, en feuille toute plate, etc… Il y a beaucoup plus de choses à contrôler et à savoir dans ce Mario, n’étant plus un simple jeu de plates-formes, mais votre « instruction » se fait facilement et aucun problème ne se fera ressentir, les erreurs de maniabilité sont plus que rares, et même le déplacement du haut vers le bas (enfin comme un RPG) ne pose pas de problème, l’exactitude des mouvements vous permet de bien faire chaque actions. A noter aussi que durant le jeu il y aura des phases de contrôle de Bowser et de la princesse Peach, et aussi que vos compagnons de routes sont très utiles aussi bien dans le combat que dans le jeu en lui même, je ne vous en dit pas plus. ^^
Comme chaque bon RPG qui se respecte, la durée de vie n’est pas de 2/3 heures, elle est largement supérieure, de mon côté pour le finir j’ai mis environ 28 h en prenant mon temps… Le jeu n’est donc pas aussi long qu’un Baldur’s Gate (par exemple) mais on s’en doutait, car c’est du Mario avant tout. L’avantage de ce RPG à la sauce Mario donc, est ce qui n’est pas souvent (jamais ?) le cas dans ce type de jeu, c’est à dire, un univers très coloré, très drôle, et surtout que l’on retrouve des personnages bien connus qui ont fait le succès des divers épisodes Mario. Nous avons donc entre nos mains un jeu qui s’avère long dans l’ensemble (avec des quêtes annexes aussi), qui donne un grand plaisir de jeu et c’est cet ensemble qui nous donne envie de continuer et en aucun cas une lassitude. Ah Mario…. quand tu nous tiens…
Euh coté bande son, c’est un remake de la Danse des Canards ? Mdr, non pas tout à fait, enfin même pas du tout, comme chaque bon jeu qui se respecte, il faut évidemment une musique qui se respecte, on pense de suite à des grands jeux comme Shenmue ou les Zelda qui ont toujours eu une bande son exceptionnelle et qui collait toujours au bon moment, ces musiques pouvaient faire pâlir de grands compositeurs. C’est vrai que même si dans les épisodes de Mario la musique n’était peut-être pas si émouvante que celle d’un Zelda (c’est normal, ce n’était pas le même genre de jeux aussi), ils ont toujours eu une bande son irréprochable (et ce dès le premier épisode sur NES, je me souviens encore de la musique), là encore c’est du tout bon, la musique prend un ton délirant car c’est sûr que l’humour est bien plus présent ici, sachant qu’il y a la possibilité de s’adresser à des personnes, etc.. que dans les jeux Mario « plates-formes » et donc elle est parfaitement dans la continuité de l’ambiance général du soft : fun, délire, originalité et Mario…
And the Final ?
> Graphismes : C’est du bon vieux Mario tout craché, et encore plus du Nintendo… Des graphismes colorés, irréels, superbes, divers et des plus amusants. Le côté « cartoon » est donc bien là, et franchement le retour de Mario aux sources 2D (enfin presque) est un régal. On ne pouvait pas demander mieux pour un nouvel épisode, je retombe en enfance, Areuh Areuh… (Non pas parce que Mario c’est pour les bébés mais c’est qu’à l’époque où j’ai connu ça, j’étais un bébé lol). Le jeu ne souffre d’aucun ralentissement, même quand une cinquantaine d’ennemis (je suis sûr que c’est plus encore) tombe tout autour de vous pour vous repousser au début de la pièce. On court, on saute, on tape, tout y passe dans une fluidité extrême.
> Jouabilité : Une chose à dire pour vous donner l’idée général du Gameplay : NINTENDO. Cette société nous a toujours habitué au meilleur pour avoir un plaisir intense dans le jeu, et une fois n’est pas de mise, c’est le cas… Du fun, rien que du fun et toujours du fun…
> Durée de vie : Pour ceux qui n’ont pas lu le test (vilain va ^^), ce Mario est un RPG avec quelques bases de plate-formes, donc tout le monde sait ce qu’est un RPG et qu’ils sont connus pour leur durée de vie très longue. Evidemment ce n’est pas un RPG pur et dur et la durée de vie est donc inférieure (quoique, comme certains RPG ne sont pas si longs que ça). N’ayant pas encore fini le jeu, je ne peux pas vous donner une durée pile mais rien que pour finir le premier chapitre j’ai mis de longues heures (pour un seul chapitre je dis bien)…
> Bande son : Ouhouuuu… Les musiques sont superbes et totalement en rapport avec le soft, elles collent toujours à l’action qui se déroule, snif, on pourrait presque en pleurer. Concernant les bruitages (voix, diverses actions), c’est encore une fois réussi, à aucun moment on ne sent quelque chose qui ne va pas…
> Scénario : Qui a dit que la princesse Peach a été enlevée ? Bon d’accord c’est vrai, mais derrière se cache tout de même un scénario plus profond que la simple course poursuite entre Mario et Bowser sachant que là on pourra contrôler les deux personnages (ainsi que Peach) au fur et à mesure de l’aventure. Le but est de sauver le monde, Peach et pour cela résoudre l’énigme légendaire de la Porte Millénaire…
> Originalité : Le soft n’est pas 100% original car c’est une suite de l’épisode N64, mais bon, malgré tout il reste dans sa forme et son contenu plein d’originalité, bien de chez Nintendo…
> Conclusion : Cette nouvelle aventure de Mario étonne de part son style pour une console 128 bits mais surtout impressionne. C’est étonnant de voir le souci du détail et l’humour que les développeurs ont fait et c’est un réel plaisir de voir que Mario est un as dans cette catégorie de jeu, le RPG… Un jeu à ne pas manquer pour les possesseurs de GameCube, ce serait dommage de rater une occasion de s’amuser…