Tout d’abord, je tiens à remercier par avance Pouyou² pour le jour où il publiera l’ensemble de ces tests Harry Potter, et où je me taperai donc l’une des plus grandes hontes de ma vie.
Ceci étant dit, place donc à ce troisième opus des HP (histoire de faire plus hype), toujours Gamecube, toujours EA Games, blablabla…
MON SORCIER BIEN-AIME
Harry retourne donc à Poudlard avec Hermione et Ron via le Poudlard Express lorsqu’un Détraqueur, une créature qui aspire tout espoir pour ne laisser qu’un corps sans âme (accessoirement, les Détraqueurs sont les gardiens d’Azkaban, la prison pour sorciers), attaque le train.
Il est à la recherche de Sirius Black, un ancien détenu et fervent partisan de lord V… Ahah ! Vous m’aurez pas ; fervent partisan de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, semble-t-il à la recherche de Harry.
Pourquoi ?
Comment s’est-il évadé ?
Que va faire Harry ?
Pourquoi les palourdes invertébrées d’Amérique centrale nichent-elles sur des rochers moussus ?
Toutes les réponses et bien plus encore dans le livre, le film, et ce qui nous intéresse aujourd’hui : le jeu.
C’EST DANS LES VIEILLES MARMITES QU’ON FAIT LES SOUPES LES PLUS FADES
Le prisonnier d’Azkaban commence donc dans le Poudlard Express et se poursuit à Poudlard.
L’école est divisée en deux parties, le parc et le château, celui-ci étant séparé en salles de classe.
Le jeu est toujours découpé en journées, une journée égalant un jour plus une nuit.
Le jour, vous parcourrez les salles de classes / donjons à la recherche de nouveaux sortilèges, ou vous participerez au jeu imbitable qu’est le Quidditch, sorte de polo sur balai volant pour sorciers.
La nuit, vous devrez résoudre des épreuves, notamment sauver l’hippogriffe bien connu des fans du livre.
Une fois les missions du jour / de la nuit effectuées, vous pourrez à loisir parcourir le château à la recherche de quêtes annexes ou de cartes de sorcier à collectionner, etc.
Au niveau du gameplay, peu de changements également, le bouton A étant toujours dédié aux diverses actions alors que les sorts sont répartis sur les boutons B, X et Y.
Ceux-ci sont un peu plus nombreux et, c’est la grosse nouveauté du jeu, propres à chaque héros.
Car oui, vous allez enfin pouvoir maîtriser les trois amis comme vous le souhaitez, chacun ayant donc des sorts propres mais aussi des capacités propres.
Ainsi Harry est-il le plus agile et expert en grimpette, alors que Ron est doué pour trouver des passages et Hermione suffisamment mince pour passer dans les trous les plus étroits. L’utilisation des trois est donc souvent nécessaire pour résoudre les énigmes.
AZKABANKABLE ?
HP 3 commence donc à devenir sympathoche.
Les graphismes se sont sensiblement améliorés et les décors sont un peu moins vides que précédemment.
Les animations sont également un peu plus poussées et les musiques plus présentes. Par contre, sur le plan sonore les voix sont toujours aussi insupportables.
Le gameplay permet enfin des choses un minimum intéressantes, bien que les deux persos que vous ne dirigez pas réagissent vraiment comme des tâcherons.
La caméra n’est pas encore parfaite, mais disons que sur le plan de la maniabilité, le jeu s’en tire avec les honneurs.
Le scénario gagne aussi en maturité, et le jeu en suit plutôt bien la trame.
Toutefois, l’absence totale de challenge (on recommence à volonté avec toute sa vie lorsqu’on perd) et la faible durée de vie le destinent à un jeune public ou à des joueurs occasionnels qui n’ont pas envie de s’investir, qui y trouveront probablement quelques heures de plaisir vidéoludique.