Harry Potter et la Coupe de Feu est un jeu vidéo GameCube publié par Electronic Artsen 2005 .

  • 2005
  • Aventure

Test du jeu vidéo Harry Potter et la Coupe de Feu

1.5/5 — Bof… par

Ah ! Je me disais bien qu’il m’en manquait un !

Après une trop longue absence pour les fans, le quatrième épisode des aventures cinématographiques du sorcier balafré arrive enfin sur les écrans en 2005, et avec lui sa cohorte de produits dérivés, à commencer bien évidemment par le jeu vidéo.

Par EA games.

Sur Gamecube.

Pour changer.

UN ECLAIR DE GENIE POUR UNE COUPE DE FEU

Après bien des années d’inactivité dans ce domaine, l’école de Poudlard accueille enfin à nouveau la coupe des trois sorciers, une série d’épreuves à accomplir par le champion des trois principales écoles de sorcellerie : Poudlard, Beauxbâtons et Durmstrang, afin d’en déterminer la meilleure.

Chaque école désigne donc son champion par le biais de la coupe de feu.

Oui.

Sauf que cette année la coupe a désigné un champion pour Beauxbâtons, un pour Durmstrang et… deux pour Poudlard.

Ben oui, malgré son âge, Harry va participer au tournoi dont l’issue est souvent mortelle…

Glurps.

QUESTIONS POUR DU POGNON

C’est donc l’épisode charnière de l’heptalogie qui se voit adapté sur à peu près toutes les consoles du moment.

Changement de cap par rapport à d’habitude, puisqu’ici, pas d’exploration de Poudlard jusqu’à plus soif.

Le jeu se présente comme un jeu d’action / aventure mélangeant hack’n slash à la baguette et réflexion pour moins de trois ans.

C’est donc une petite tripotée de niveaux, pour ne pas dire une demi-trouzaine, que vous allez traverser, ma foi plutôt jolis et assez linéaires.

Le jeu peut se jouer enfin à trois, chacun dirigeant un des trois amis, ce qu’il est fortement conseillé de faire tant ils sont beaufs si on laisse faire l’I.A.

Le gameplay déjà aisé des précédents opus a été… simplifié ! Tous les sorts tournent à l’aise sur deux boutons, variant selon l’occasion. Si y a le feu, vous cracherez de l’eau, si un ennemi s’approche vous lui enverrez une attaque, etc.

Plus bourrin on fait pas, surtout que vous allez ramasser des dragées à chaque ennemi vaincu / objet détruit (vous pouvez utiliser un troisième bouton pour attirer à vous les dragées lointaines), et qu’une fois suffisamment de dragées ramassées, vous allez balancer un sort façon « maximo », donc encore plus bourrin.

Le côté hack’n slash est de plus renforcé par le score indiqué en fin de niveau.

Chaque perso a les mêmes capacités en début de partie, mais au fil de l’aventure vous récupérerez des cartes du « folio magi » permettant, outre d’admirer de superbes photos tirées du film (hum…), d’apporter divers bonus en magie, vie ou défense, ou encore d’octroyer des capacités spéciales plus ou moins liées au perso.

La plupart du temps vous traverserez donc des niveaux quasiment en ligne droite en éparpillant les monstres façon puzzle, le tout parsemé de deux-trois énigmes bidons, afin de retrouver les blasons, six par niveaux, qui vous permettront d’accéder au niveau suivant.

Mais certaines phases changent un peu, puisqu’il vous sera proposé une course face au magyar à pointes, une virée aquatiques façon FPS, etc.

Notez que vous pouvez refaire les niveaux autant que vous le souhaitez.

COUPE DE PEU

Soyons franc. Le jeu est beau, en tout cas un peu plus que les précédents opus, ce qui n’est pas bien compliqué. L’ensemble est bien plus animé qu’un épisode des Shadocks, qui, il est bon de le rappeler, pompent toujours.

Les musiques se font toujours aussi timides et les voix toujours aussi chiantes, à rabâcher les mêmes trucs dans un dirigisme des plus affligeants.

L’I.A. a oublié de se payer un cerveau et la difficulté est réglée en mode Bush Jr, ce qui, couplé à un gameplay pour manchot et à une linéarité qui ferait passer un couloir de métro pour l’espace trans-lunaire, fait que le jeu n’est plus uniquement réservé aux enfants mais bien aux enfants autistes.

Enfin, la durée de vie est d’environ un quart de demi-heure et la valeur de rejouabilité, c’est-à-dire la replay value de Mr Toubon, frôle le zéro absolu.

Voili voilou.

Harry Potter et la Coupe de Feu