Harry Potter et la Chambre des Secrets est un jeu vidéo GameCube publié par Electronic Artsen 2002 .

  • 2002
  • Aventure

Test du jeu vidéo Harry Potter et la Chambre des Secrets

1.5/5 — Bof… par

Fou que je suis, j’enchaîne sans discontinuer avec le deuxième épisode des aventures du sorcier le plus mal barré du JV, toujours sur le Cube, toujours par EA Games (it’s in the game, mon cul) et sorti… avant le 1 (sur le Cube, j’entends).

Et qui dit avant dit généralement moins bon.

HARRY COVER, SA VIE, SON OEUVRE

Harry revient en deuxième année de sorcellerie à Poudlard, alors que Dobby l’elfe de maison gravement atteint le lui a déconseillé.

En effet, l’école sombre peu à peu dans le chaos, le chat du concierge Rusard ayant été pétrifié et accroché à un mur portant l’inscription : « Prenez garde, l’héritier de Serpentard est de retour. La chambre des secrets a été ré-ouverte. » (ou un truc dans le genre, je vous fais ça de tête et j’en suis pas encore à apprendre le texte par coeur).

Et ce n’est que la première victime.

Et le prof de défense est un blaireau.

Et Harry parle fourchelang (pratique pour se sortir les crottes de nez des deux narines en même temps).

Et c’est pas fini.

Et on s’en fout.

Et je me tais.

QUAND HARRY RENCONTRE EA

La Chambre des Secrets suit donc plus ou moins la trame du second film / livre (histoire de changer) à travers trois niveaux :

  • le jardin des Dursley qui sert d’entraînement

  • la forêt de Poudlard qui sert de sélection naturelle (seuls les plus forts continueront à jouer)

  • et Poudlard, comprenant le parc et le château, lui-même divisé en salles de cours.

Comme dans le premier épisode, le jeu est composé de journées elles-mêmes découpées en jours et nuits. Chaque moment dispose de missions qu’il vous faudra accomplir pour passer au jour suivant.

Le jour, vous allez en cours, ce qui se résume à traverser un donjon avec sortilège et boss à la clé, ou vous jouez au Quidditch (le sport injouable des sorciers, mélange de foot et de polo sur un balai).

La nuit, vous participez à des épreuves genre duel magique, etc.

Une fois ces missions accomplies, vous pouvez soit directement passer à la journée suivante, soit explorer le château de fond en comble à la recherche de bonbons de Bertie Crochue (la monnaie du jeu), de cartes de sorcier, de missions secondaires ou encore d’achats divers (nouveaux sorts, plus d’objets, etc.).

Vous avez toujours l’icône d’action sur le bouton A, et trois sorts assignés aux boutons B, X et Y, ceux-ci allant du Flipendo (boule de feu) au Cracbadaboum (couper une corde) en passant par le Halohomora (ouvrir les portes) ou Expelliarmus (désarmer l’adversaire).

Le menu est le même que dans le 1, à savoir un inventaire des objets et des sorts, d’un carnet de notes inutile au possible, un index des cartes trouvées ou encore un répertoire des monstres vaincus.

UN MAUVAIS COUP DU SORT

Harry semble donc abonné aux daubes.

Pourtant ce jeu part sur de bonnes bases : il suit la trame scénaristique du bouquin (avec des bonds énormes, je vous l’accorde) et est plutôt joli, même si on a fait nettement mieux avant et après.

Là où ça se gâte, c’est… tout le reste.

Des décors pauvres, des animations paralytiques, une I.A. d’autiste, des musiques aux abonnés absents, des voix d’une répétitivité absolue, des bugs de collision, une caméra récalcitrante, un maniement à la va-comme-je-te-pousse, un gameplay limité, une durée de vie ridicule, une difficulté risible et des temps de chargement abusés.

Bref, amis fans du petit sorcier, relisez le livre, ça vaudra mieux et pour vos nerfs, et pour votre porte-monnaie.

Harry Potter et la Chambre des Secrets