Rhoh zut alors.
Pas de film d’Harry Potter à l’horizon en cette année 2003.
Mais que va-t-on faire pour gagner des brouzoufs sur le dos de cette licence ?
Bah facile :
Dans Harry Potter, y a des matches de Quidditch ?
Bah oui, y a même une coupe du monde dans le IV.
Ben alors faisons un jeu de Quidditch.
…
Tu crois pas qu’on va un peu trop loin ?
Meuh non. Les enfants sont des pigeons, et les fans encore plus.
Voilà grosso merdo ce qu’ont dû se dire les gars d’EA Games (it’s in the ass) pour préparer le Noël 2003.
CHAT PERCHE
Harry Potter : coupe du monde de Quidditch est donc un jeu de sport (hihi), plus précisément un jeu de Quidditch, ce sport pour sorcier.
En Quidditch, deux équipes de sept joueurs s’affrontent en balai volant, dans le but de marquer des points.
Ces points peuvent être marqués de deux manières : ou bien en marquant des buts, c’est-à-dire en faisant passer une balle appelée souaffle dans un des trois anneaux soutenus par des poteaux et représentant le « but » adverse. Un but = 10 points. Les poursuiveurs, trois par équipe, ont donc pour but d’en marquer le plus (de buts) alors que le gardien doit les arrêter.
Ou bien en attrapant le vif d’or. Cette balle minuscule et dorée vole à grande vitesse et c’est à l’attrapeur de chaque équipe de… l’attraper, ben oui.
Car en l’attrapant, l’attrapeur (oui, je sais, c’est lourd) fait gagner à son équipe 150 points, et en plus le match est terminé dès que l’un des deux attrapeurs à accompli sa mission.
Dernier poste de l’équipe : deux batteurs, qui ont pour but d’envoyer deux balle volantes, lourdes et très agressives appelée cognards, sur les adversaires, pour les déconcentrer.
Pas facile à expliquer tout ça, alors à mettre en oeuvre…
LA BALLE AU PRISONNIER
Dans le jeu, vous allez contrôler à tour de rôle les différents postes de l’équipe.
Tout d’abord, vous contrôlerez principalement les poursuiveurs. Une équipe de trois, donc, et le maniement en est simple: A pour se passer la balle, B pour tirer une fois près des anneaux, il est aussi possible d’effectuer quelques figures de voltige histoire d’esquiver l’adversaire, et des coups spéciaux rendant vos tirs surpuissants. En défense, même principe évident, il suffit de s’approcher du porteur et d’effectuer une glissade pour lui reprendre la balle.
Sous certaines conditions, vous pouvez faire appel aux batteurs. C’est alors une nouvelle phase de jeu où vous devez envoyer le cognard sur l’adversaire. Elle dure uniquement le temps d’envoyer la balle, et ne sert à rien puisque dans la majorité des cas l’adversaire esquive, ou si vous touchez c’est vraiment un coup de bol.
Enfin, si vraiment l’adversaire se rapproche trop, vous prenez le rôle du gardien. Il vous suffit alors de vous placer devant le bon anneau pour arrêter la balle, sauf en cas de coup spécial la plupart du temps impossible à parer.
Tout ça se fait en temps limité, et lorsque la barre a fini de s’écouler, les attrapeurs entrent en piste. L’équipe qui aura effectué dans la partie « normale » le plus d’attaques spéciales et de numéros de voltige prodigue à son attrapeur un net avantage, puisque celui-ci démarre alors plus près du vif d’or.
Après, les deux attrapeurs se suivent, vous pouvez mettre un petit coup de boost histoire de distancer l’adversaire, le but étant de suivre le vif d’or qui zigzague en laissant une traînée derrière lui.
Une fois suffisamment près, tendez la main avec A et en visant bien vous attrapez la balle.
Vous l’aurez peut-être compris, cette phase est la même que dans les trois jeux précédents.
JAKADI
Hormis un tutorial permettant de s’entraîner à toutes les phases de jeu, vous commencerez par la coupe des quatre maisons. Vous y choisissez une maison (Gryffondor, Serpentard, Poufsouffle ou Serdaigle) et devez affronter les trois autres pour remporter la coupe et débloquer la coupe du monde.
Là, ce sont les équipes nationales qui s’affrontent, et le challenge est nettement plus élevé.
Notez que le choix des équipes n’a ABSOLUMENT AUCUNE importance, puisque toutes ont le même niveau…
A part ça, vous gagnez des cartes de Quidditch qui apportent un petit côté collectionnite, qui peuvent être débloquées selon des conditions particulières décrites à l’emplacement de la carte. Notez que si vous avez une GBA, il vous est possible de jouer la coopération et de s’échanger des cartes.
TA GUEULE COGNARD !
Que dire de ce non-jeu ?
Déjà il est laid. Pas juste banal comme les jeux d’aventure, non, il est laid. Moche. Fade. Les décors vides.
Alors c’est sûr la vitesse de défilement est correcte, vu qu’il est vide. Et laid. Et fade.
Et les commentaires insupportables n’arrangent rien.
Le jeu en lui-même est à quelque chose près injouable.
Si les buts se marquent les yeux fermés, les phases de défense sont assez catastrophiques, les batteurs visant comme bon leur semble et le gardien… ben c’est une chance sur trois.
Quant au vif d’or, ben c’est toujours aussi chiant que dans les autres opus, mais là on y a droit à chaque match.
La difficulté est aussi très mal dosée, et si on s’emmerde royalement pendant la coupe des maisons, on enrage durant la coupe du monde tant les adversaires abusent des combos et coups spéciaux. Si bien qu’il arrive de perdre un match même en attrapant le vif d’or.
Puis alors, qu’est-ce que c’est moche.
Je vous l’ai dit que c’était laid… ?