Harry Potter à l'école des sorciers est un jeu vidéo GameCube publié par Electronic Artsen 2003 .

  • 2003
  • Aventure

Test du jeu vidéo Harry Potter à l'école des sorciers

2/5 — Presque bien par

Bon c’est foutu, je vais bien être obligé de l’avouer maintenant : je suis fan d’Harry Potter.

Et oui.

Et je suis sûr que vous aussi, même si vous n’osez pas l’avouer.

Bref, sorti depuis un bail sur d’autres consoles, ce premier épisode vidéoludique se voit porté par Electronic je-suis-le-macdo-du-jeu-vidéo Arts sur le Cube, pour la plus grande joie des petits et des grands.

Ouais enfin, ne nous emballons pas.

IL RESTE ENCORE UN BOUT D’LARD ? (© me)

Harry Potter est un jeune garçon élevé par un couple de hargneux Moldus. Jusque là tout va bien.

Pardon ? Moldu ? Ben, des non-sorciers quoi, vous débarquez d’où ?!

Donc bon, il vit dans cette famille de Moldus jusqu’au jour de son onzième anniversaire où, comme chacun le sait, il doit intégrer l’école de sorcellerie de Poudlard.

Là, il va faire la rencontre de Ron et Hermione, mais aussi d’un sorcier prénommé Vol… euh, celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, celui-là même qui lui a fait cette vilaine balafre au front, onze ans plus tôt.

TU FLIPPES, ANDO ? (toujours © me)

Ainsi donc, vous allez traverser avec Harry la même aventure que dans le livre/film, dans un jeu d’action/aventure découpé en plusieurs niveaux. Deux niveaux en fait…

Le premier niveau, la boutique de Ollivander, sert de tutorial, des fois que vous sauriez pas comment courir, ce genre de choses.

Le second est Poudlard.

Poudlard est divisé en plusieurs parties : la forêt, le parc et le château, lui même divisé en salles de classe, certaines abritant des donjons.

Le jeu se découpe en journées. Chaque journée est composée d’un jour et d’une nuit, et vous aurez à accomplir certains objectifs pour passer au jour/à la nuit suivant(e).

Ces missions consistent, le jour, en une salle de cours où vous traverserez un donjon dans le but d’apprendre un sort, donjon conclu par un boss, ou un match de Quidditch.

Et la nuit, c’est une épreuve genre aller chercher un ingrédient dans la forêt mal famée qui vous attend.

Une fois ces missions accomplies, vous pouvez soit directement passer à la journée suivante, soit explorer le château de fond en comble à la recherche de bonbons de Bertie Crochue (la monnaie du jeu), de cartes de sorcier, de missions secondaires ou encore d’achats divers (nouveau sort, plus d’objets, etc.).

Le gameplay fait vaguement penser à Zelda (vaguement, je vous rassure !), avec le bouton A représentant l’icône d’action et les boutons X,Y et B associés à un sort. Les plus utiles restant le Flipendo (boule de feu) et Lumos pour s’éclairer, les autres ne servant que pour des cas particuliers.

A propos des sorts, une aide est constamment proposée, permettant de cibler automatiquement l’objet/ennemi visé.

Le menu se compose d’un inventaire des objets et des sorts, d’un carnet de notes inutile au possible, d’un index des cartes trouvées ou encore d’un répertoire des monstres vaincus.

C’EST PAS SORCIER (© France 3)

Les graphismes sont un peu plus lisses que sur PS1, à peine plus texturés, (bon il est vrai qu’on aurait difficilement pu faire pire, parce qu’honnêtement sur PS1, c’est pô beau…) mais les bugs de collision en surnombre pèsent sur les nerfs.

Les animations sont maigres et les interactions pas si nombreuses que ça.

Les musiques sont carrément absentes à certains moments, et les voix assez ressemblantes tournent en boucle pour peu que vous n’exécutiez pas sur-le-champ la mission qui vous a été confiée.

L’I.A. est désastreuse, et pour en finir avec l’aspect technique, le seul point positif est la diminution des temps de chargement par rapport à la version PS1.

La maniabilité est limite, Harry répondant quand et comme il veut, peu aidé il est vrai par une caméra apathique qui refuse parfois catégoriquement de se mettre derrière le héros, ou qui affiche l’avant-plan qui devrait être en transparence. De plus le faible nombre d’actions limite l’intérêt.

Il n’est pas rare non plus de se perdre, tant les salles du château se ressemblent toutes et au final, si on ajoute les phases de Quidditch, médiocres, le joueur n’a pas vraiment l’impression de s’amuser.

Le seul point positif est que le jeu est assez fidèle, malgré quelques adaptations nécessaires pour en faire un JV, et pas trop linéaire, la possibilité d’action étant assez importante une fois les missions principales accomplies.

Par contre, on aurait préféré des scènes du film comme dans ‘le Seigneur des Anneaux’ plutôt que des cinématiques présentées sous forme de bouillie de polygones.

A réserver aux fans très très hardcore (les fans P4) parce que moi je suis la catégorie juste en dessous et ça ne m’a pas suffi.

Harry Potter à l'école des sorciers