Comme l’indique le sous-titre, Ax Battler est un titre de la longue franchise des Golden Axe. Mais pas un Golden Axe classique, ah ça non ma p’tite dame !
AXE : PLUS T’EN METS, PLUS TU T’EN PRENDS
Le héros du jeu est le Ax Battler, le barbare héros du tout premier Golden Axe. Ce qui est rigolo c’est qu’il s’appelle toujours combattant à la hache alors que dans cet épisode il n’est armé que d’une épée.
Bref, le royaume est en danger et vous êtes son dernier espoir de vaincre les ténèbres qui le recouvrent. Blablabla…
THE ADVENTURE OF AX
Ceux qui ont joué à Adventure of Link sur NES ne vont pas être dépaysés, puisque cette aventure se rapproche plus de ce Zelda que des précédents Golden Axe. Voyez plutôt (pas le chien) :
Le jeu se divise en quatre phases
l’atlas, vu de dessus, qui vous permet d’aller d’un lieu à l’autre. Le menu, accessible via le bouton 2, vous permet de parler, d’utiliser un objet ou de chercher à un endroit. Cette dernière option vous permettra de trouver certains objets sur l’atlas. Enfin, avec Start vous appelez le menu principal où vous voyez vos stats et vos objets, et pouvez choisir le type de magie que vous voulez utiliser en combat parmi trois (terre, feu et vent il me semble).
les combats aléatoires, qui se déclenchent n’importe où sur l’atlas et se présentent vus de profil dans un écran dédié. Ils sont contre un seul ennemi et en temps réel, vous disposez de trois barres de vie et devez faire sauter les trois de l’adversaire.
la visite de villes, vue de dessus, où vous pourrez vous reposer et vous entraîner. Vous obtiendrez également un mot de passe pour revenir à l’endroit exact de votre mort.
les donjons, vus de profil et se déroulant comme un jeu de plates-formes.
Vous commencez donc sur l’atlas et devrez traverser neuf donjons, chacun entrecoupé d’une visite en ville, indispensable pour vous soigner bien sûr, mais aussi pour vous entraîner. Car cet entraînement, qui consiste en un combat contre un ennemi balèze (Death Adder en personne pour le dernier !), vous permet d’apprendre de nouvelles techniques, qui bien sûr vous seront utiles face aux ennemis suivants.
Ainsi, en combat, en entraînement ou dans les donjons, vous frappez avec le premier bouton et sautez avec le second. Vous apprendrez à sauter plus haut (en maintenant haut), à donner des coups accroupi ou en sautant, à charger (deux fois avant) ou encore à frapper vers le bas pendant un saut.
En fin de combat vous gagnerez un ou plusieurs vases magiques. Ces vases ont de multiples utilités : en ville, ils permettent de payer vos nuits à l’auberge ; sur l’atlas ils permettent de vous soigner ; dans les combats ils permettent d’utiliser vos magies parmi les trois types pré-cités.
RELAX
Quand on fait un rapport de proportionnalité entre l’intelligence et la masse musculaire, il doit y avoir à peu près 5% de matière grise chez un barbare normalement constitué. Aussi sommes-nous dans la moyenne dans ce jeu où réfléchir ne fait pas partie des options.
Foin de scénario et place à un Golden Axe portable ma foi plutôt joli. Le style très RPG old-school de l’atlas et des villes, avec ses gros pixels pas beaux, est compensé par des donjons et combats aux décors riches et variés et aux sprites plutôt recherchés, le tout dans des tons bien choisis parmi la palette de couleurs bien pauvre de la bécane.
Seul bémol, l’utilisation des magies qui pètent les yeux par des clignotements de couleurs fluos sur fond noir du plus mauvais goût. Les animations sont rigides et les musiques, passant en boucle, rapidement soûlantes, mais ce n’est pas vraiment la faute du jeu en lui-même.
Reste que le jeu est plaisant à diriger, bien plus qu’Adventure of Link dont il s’inspire de façon éhontée puisque la portée des coups est nettement supérieure, c’est-à-dire normale.
La difficulté n’a rien de rebutant, exception faite du dernier donjon peut-être (le passage sur le nuage magique est à s’arracher les cheveux), par contre le jeu est malheureusement TRES court. Mais genre TRES TRES court même, si bien que le huit que j’avais mis au départ se transforme en un petit six. Dommage parce que je serais bien resté un peu plus longtemps.