Mon premier test sur une console SEGA, et je commence justement par un jeu SEGA. Qui a dit que j’étais Nintendo-addict ? Bref, Aerial Assault est plutôt sympa sur Master System paraît-il, mais qu’en est-il du portage Game Gear ?
TOI ET MOI CONTRE LE MONDE ENTIER
Vous connaissez le N.A.C. ? Et pourtant, cette armée terroriste a construit un gigantesque canon laser - affectueusement appelé El - qui attaque la couche d’ozone ! En 1999, le NAC s’est attaqué au monde entier et a vaincu toutes les nations, une par une.
C’est là que Zorro arrive, ou plus exactement le Freedom Fighter. Ne se reconnaissant d’aucun pays, le pilote s’attaque au NAC uniquement pour délivrer le monde des forces du mal qui l’ont envahi. Y’avait pas une chanson comme ça, au Club Do’ ?
UN SHMUP PAS COMME LES AUTRES, MAIS PRESQUE
Vous commencez par choisir votre niveau de difficulté parmi trois, sachant que le mode facile ne vous permettra pas de finir le jeu, bande de lopettes.
Ensuite vous allez parcourir les cinq niveaux qui abritent les forces ennemies : la ville aux immenses gratte-ciel, les nuages sous le coucher du soleil, un niveau aux parois de cristal, la principale base ennemie et l’espace en direction de Saturne.
Chaque niveau abrite son lot d’ennemis, dont une tripotée d’avions mais pas que. Vous rencontrerez notamment des mechas qui se révèlent incroyablement chiants. Et puis des boss bien sûr : sous-marin, bombardier ou véhicules plus fantasques, ils terminent invariablement le niveau.
Parmi les ennemis, n’oubliez pas de détruire ceux qui apparaissent entourés d’une cible. En effet ceux-là libèrent, une fois détruits, un bonus qui peut être le plus souvent un coup de speed pour vous déplacer plus vite, parfois une nouvelle arme (tir en cercle, rafale rapprochée, etc.) et très rarement un bouclier qui encaisse un coup à votre place.
A la différence de beaucoup de ses confrères, vous ne faîtes pas grimper le score en détruisant les ennemis, mais tout simplement en restant en vie : le compteur grimpe à chaque seconde ! Sachez aussi que, bonus non compris, vous ne pouvez être touché qu’une fois avant de rencontrer l’écran de continue.
LA GRANDE CLASSE, EN 160 PAR 144
D’abord un shoot’m up horizontal de cette époque avec un scénario, aussi léger et incohérent soit-il, ça mérite d’être signalé. Voilà qui est fait.
Ensuite avouons que le jeu est plutôt joli, très coloré, avec de beaux sprites. Et on a même droit au passage du jour à la nuit au cours d’un même niveau, tout du moins pour les deux premiers.
Les animations sont par contre du genre arthritiques, et la partie sonore est à peu près tout sauf agréable, mais ce ne sont que de légers défauts sur lesquels on passera bien vite.
Le gameplay est étonnamment riche, avec une flopée d’améliorations à récolter. Qui plus est le joli n’avion se manie très facilement.
Par contre le jeu est plutôt difficile. Déjà parce que le nombre de vies est très limité, mais aussi et surtout parce que vous allez en perdre un paquet, les ennemis se faisant rapidement pressants et le masque de collision du vaisseau étant franchement gros.
Le jeu est d’une longueur tout à fait correcte, avec cinq niveaux bien longs. Par contre il faut s’accrocher pour en venir à bout puisqu’il n’y a pas de sauvegarde ou de mots de passe. C’est one-shot.