Zelda a été porté sur presque toutes les plates-formes Nintendo. Ce dernier nous fera grâce d’une version Game Boy en 1993.
L’histoire
Après sa victoire contre Ganon, Link part en voyage. Lors de votre retour un orage éclate. Link échoue alors sur la mystérieuse île de Cocolint, à des lieues d’Hyrule, son pays natal. Le seul moyen pour lui de quitter cet enfer est de réveiller le mystique Poisson Rêve…
Un principe simple, mais efficace
Malgré le fait que nous sommes sur Game Boy, l’aventure est riche avec pas moins de 8 donjons, et 1 boss final. Le système de jeu est identique à A Link to the Past (sur SNES) : tout d’abord, il vous faut résoudre l’énigme pour pouvoir rentrer dans le donjon ; une fois dans ce dernier, il va vous falloir trouver l’objet magique qu’il abrite, élément (en général) indispensable pour finir ce fameux donjon. Après, va falloir trouver la clef du boss qui vous ouvre la porte de la salle du boss, et pour finir il faut tuer ce dernier… Le principe a beau être simple, il reste très efficace car les donjons regorgent d’énigmes (qui ne débloquent pas forcément l’objet magique ou la clef du boss).
Mais ce Zelda nous offre bien sûr quelques quêtes secondaires !!! La première : la traditionnelle quête des fragments de cœur qui vous permettra d’augmenter votre nombre maximal de cœurs ; la seconde, c’est la quête de coquillages qui vous permettra de débloquer… à vous de voir !!!
Le déroulement du jeu
Concrètement, vous jouez avec une vue de dessus. Vous vous servez de la croix pour vous déplacer, les boutons A et B sont affectés à votre équipement sélectionné (arme, bouclier ou autre objet), Select vous sert pour voir la carte (du monde ou du donjon selon que vous soyez à l’intérieur ou à l’extérieur d’un donjon) et Start pour accéder à l’écran d’équipement. L’écran d’équipement justement, parlons-en, il se compose de 4 parties : la première (en haut), vous indique, les équipements sélectionnés, vos rubis et vos cœurs. La seconde vous montre tout votre équipement ; sélectionnez l’objet désiré et appuyez sur la touche à laquelle vous voulez l’affecter. Les troisième et quatrième parties sont dans le même cadre ; la troisième vous montre les objets qui se déclenchent automatiquement (coquillages, palmes, loupe…) tandis que la quatrième vous montre tous les instruments de musique que vous avez récupérés (ces instruments sont récupérés lorsque vous tuez un boss). Sur l’écran de jeu, tout se passe comme dans tout jeu d’aventure : temps réel, on se tape dessus comme dans n’importe quel jeu d’aventure ou d’action.
Quelques innovations pour la portable
Cet opus dispose de peu de nouveautés par rapport à l’épisode SNES, mais il a le mérite de proposer des innovations intéressantes. Ainsi, Link peut dorénavant sauter (grâce à l’objet récupéré dans le premier donjon), mais la grosse innovation de cet opus, c’est l’utilisation de l’ocarina, qui est plus poussée que sur SNES. En effet, vous disposerez de 3 mélodies différentes (qu’il vous faudra apprendre) aux effets eux aussi différents.
Et ce n’est pas tout !!!
Eh oui, en plus de disposer d’un scénario inédit (pas de Triforce, ni de Zelda à sauver pour une fois), cette version Game Boy s’offre le luxe de disposer de beaux graphismes ainsi que de bonnes musiques de qualité (dont le mythique thème principal bien sûr), qui font de ce Zelda le meilleur jeu de la Game Boy (juste derrière Tetris ^^).
Jouabilité
Seule la manip pour sauvegarder est un peu tordue, pour le reste, c’est du grand Nintendo.
Graphisme
L’un des plus beaux jeux de la Game Boy (si ce n’est LE plus beau).
Son
Les musiques sont très bonnes ainsi que les bruitages, le tout dans l’esprit Zelda.
Durée de vie
Un jeu long et riche.