The Legend of Prince Valiant est un jeu vidéo Game Boy publié par Oceanen 1992 .

  • 1992
  • Aventure

Test du jeu vidéo The Legend of Prince Valiant

1.5/5 — Bof… par

The Legend of Prince Valiant, ou comment parler d’un jeu dont on n’a rien compris…

Donc voilà, bonjour/soir à toutes et à tous, nous allons aujourd’hui examiner une daube, une de plus dans ma pourtant courte carrière de testeur amateur.

Donc déjà, des fois que vous auriez la flemme de lire la fiche technique, c’est un jeu réalisé par King Features pour le compte d’Ocean, et c’est connu aux USA sous le nom de Kingdom Crusade (histoire qu’il y ait une connotation guerrière dans le titre). Voilà, voilà…

Ta ta ta tatata ta ta… AH NON, ÇA C’EST LE GÉNÉRIQUE DE THIERRY LA FRONDE

Donc (pourquoi tant de « donc » dans ce test ? Allez donc savoir) à priori, le jeu repose sur une obscure série animée parue de 91 à 93, coucoucircus me le confirme. Je me souviens juste du générique, que j’aimais bien, mais de ce que j’en ai lu l’histoire serait celle du Prince Valiant - sans blague - prince de Thule (rien à voir avec Hitler) exilé lorsque les ennemis du trône de Bretagne prennent son château.

Et comme Martin, he had a dream. Sauf que dans son rêve à lui, c’est le roi Arthur, celui-là même de la Table Ronde, qui le convoque à Camelot. C’est pas faux. Quoi, c’est « convoque » que tu comprends pas ?

I do it for you… AH NON, ÇA C’EST LA MUSIQUE DE ROBIN DES BOIS

Bref, de toute façon peu importe l’histoire, voilà comment ça se présente. Après avoir pressé votre gros doigt graisseux sur la pauvre touche Start qui n’en demandait pas tant, vous arrivez sur l’écran de configuration. Là vous pouvez choisir la taille de « l’atlas » (petit, moyen ou grand), l’intelligence de l’IA (en gros la difficulté de jeu quoi), votre camp (gentils ou méchants, peu importe : ça ne change foutrement rien) et le handicap (c’est-à-dire la portion de « l’atlas » que détient chaque camp au début). Vous pouvez aussi choisir si vous voulez jouer seul ou à deux contre le CPU, ou en versus.

Une fois que monsieur se sera installé, nous pourrons jouer. C’est fait ? Bien. Vous arrivez enfin sur « l’atlas ». En réalité il s’agit d’une sorte de damier d’un certain nombre de cases selon ce que vous avez choisi (10x10, 12x12 ou 16x16) et dont certaines sont noires et les autres blanches, encore une fois selon votre configuration. Certaines sont vierges (à la différence des mouches depuis que j’ai commencé ce test), d’autres contiennent différentes icônes.

Bon, celles qui ont des arbres on s’en fout, tout comme les cases blanches, il vous suffira de passer dessus pour les ramener dans votre camp. Par contre, d’autres disposent d’ennemis et d’autres encore de forteresses. Là, il va vous falloir bastonner pour conquérir votre territoire.

Alors quoi, c’est une sorte d’Othello amélioré ? Non, en fait lorsque vous appuyez sur B vous « entrez » dans la case et vous retrouvez sur un carré de terrain mesurant un peu plus que l’écran du Game Boy, et vous voyez le Prince que vous pouvez dès lors diriger.

Vous pouvez vous déplacer sur tout l’écran du fait d’une vue de trois-quarts haut et utilisez B pour sauter (vous pouvez vous déplacer tout en sautant) et A pour tirer des sortes d’épées d’énergie, n’est pas Luke Skywalker qui veut.

Donc dans les cases vides ou avec des arbres, vous ne rencontrerez rien d’autre que divers bonus, principalement pour vous soigner, mais dans les autres vous affronterez un ennemi. Ils se ressemblent tous mais certains sont plus agressifs que d’autres. Si vous avez laissé les paramètres par défaut, vous devrez vaincre quatre archers, deux chevaliers, deux géants, un paladin, un sorcier, une reine et un roi pour terminer le jeu. Si vous modifiez la taille de l’atlas, vous modifiez le nombre d’ennemis.

DESSIN À MINER

Ça vous a plu ? À moi pas. D’abord y’a pas d’histoire, alors qu’il y aurait eu moyen de faire un truc sympa en se servant du décorum du cycle arthurien, ou même peut-être en prenant pour base la série animée. Là non, que dalle, on se croirait devant un vulgaire jeu de plateau.

Puis c’est pas beau, hein ? Ben non, les décors sont vides et moches, le héros est vide et moche, la carte est vide et moche et l’écran-titre… Ben lui il est pas vide, mais alors qu’est-ce que le héros a une tête de gland…

Animations minables aussi, on a l’impression que Pinocchio affronte C3PO tellement ça bouge pas naturellement. Passons aussi sur les musiques puisque… ben puisqu’il n’y en a pas. Ou alors j’ai une rom mal flashée, mais j’ai que des bruitages (de merde) et pas de musique…

Niveau jouabilité, disons que la vue est tout à fait mal rendue, du coup je vous raconte pas la galère pour vous y retrouver dans vos sauts.

Mais peu importe puisque de toute façon ils ne vous servent à rien. Il n’y a aucun obstacle à franchir. Et ne comptez pas sur les rares ennemis pour vous donner quelques frissons, vos adversaires se contenteront la plupart du temps de foncer sur vous (et donc de se manger vos tirs) ou de faire des allers-retours loin de vous (et donc de se manger vos tirs).

Bref le jeu se torche en un quart d’heure, quels que soient la taille de la carte, le niveau de difficulté et le handicap.

Par contre, me demandez pas de vous expliquer à quoi servent toutes les icônes indiquées en bas d’écran, j’en sais foutrement rien et je cherche encore (mais pas trop quand même).

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Addendum, parce que le Latin ça fait classe.

-Les chateaux peuvent être conquis en conquérant les 8 cases qui les entourent. Le jeu se terminant une fois qu’ils sont tous pris. De plus, il est possible de gagner de la vie en MARCHANT sans arrêt à l’entrée d’un château allié.

-Concernant les icônes sur le bas de l’écran, elles se distinguent en 3 catégories:

  • Les permanents (les plus nombreux) : ils ajoutent des capacités aux personnages (vitesse de déplacement, vitesse d’attaque, défense, puissance de saut, possibilité de voir la vie adverse, etc…)

  • Les magies : utilisables en plein combat, elles permettent d’affaiblir l’adversaire (poison si l’on ne bouge pas, marche arrière,…) ou renforcer son perso (invisible, invincible, tir autoguidé,…)

Il faut appuyer sur SELECT+B pour choisir et SELECT+A pour utiliser

  • Le médaillon : positionné parmi les permanents, c’est bien un objet faisant partie des magies. Utilisable seulement sur la carte (voir ci-dessus pour la choisir), il permet la résurrection d’un combattant. Il est toutefois conseillé de le faire ressusciter dans un château vu que sa barre de vie sera au plus bas.

Et le jeu a semble-t-il des musiques, donc ma rom doit être foireuse.

Merci à DoubleZ pour toutes ces remarques.

The Legend of Prince Valiant