ATTENTION ! Ce jeu n’a rien à voir avec les opus éponymes sur consoles SEGA (Game Gear, Master System et Megadrive) qui sont réalisés par SEGA. A dire vrai, il n’a rien à voir non plus avec l’épisode Super NES de Sunsoft !
Sunsoft est à l’origine d’une pelletée de jeux (mais vraiment une pelletée, ils sont très productifs), notamment ceux inspirés de personnages de dessins animés de la Warner Bros. Ce Taz-Mania ne fait pas exception.
BLAGNAGNA PRTTT !!!
Vous voilà donc dans la peau de Taz, le fameux Diable de Tazmanie au vocabulaire sans doute très développé mais à la diction si épouvantable que c’en est difficile de juger. Et le colérique animal est la proie d’un gardien de zoo vicieux qui veut le capturer par tous les moyens.
MONSIEUR PROPRE
A vous donc de diriger Taz à travers six niveaux afin d’aller expliquer votre façon de penser, musclée, au gardien. Ces niveaux sont composés de plusieurs parties (sauf le dernier qui n’est qu’un combat contre le boss) aux objectifs variés, et se concluent par un boss.
Les niveaux à traverser vont de la jungle au monde préhistorique, en passant par la fête foraine, l’océan et la mine. Les ennemis sont par contre moins variés puisqu’ils ont pour la plupart la forme de poissons ou d’oiseaux.
Si la plupart des niveaux sont de la pure plate-forme vue de profil, certains passages vous proposeront des expériences nouvelles. Ainsi, avant d’affronter chaque boss, vous devrez terminer une course où l’écran défile vers vous alors que vous voyez Taz de dos, en ramassant les bonus et en évitant les obstacles, le tout en temps limité (à la manière de la version Super NES pour le coup). Existent aussi deux passages vous demandant de traverser la mer sous forme de tornade, et il vous faut marteler le bouton A afin de ne pas vous noyer.
Il existe d’autres passages fantaisistes, comme par exemple le troisième niveau où vous dirigerez un charriot sur une montagne russe ou encore des combats titanesques contre certains boss bien pensés.
Le reste du temps, le héros se contrôle au moyen du bouton A pour sauter et B pour vous transformer en tornade. Vous commencez la partie avec trois tornades mais pourrez en obtenir d’autres en cours de jeu.
D’autres bonus sont également récupérables, à savoir des cœurs pour restaurer votre énergie, des diamants qui, une fois un certain nombre récupéré, vous octroient une vie supplémentaire, ou encore une horloge qui accroît le temps restant.
En effet, le jeu est chronométré et il est peu probable que vous finissiez le niveau dans le temps imparti au départ, le timing étant réglé en mode très serré, surtout pour la course.
TAZ-MANIAQUE
Ne vous fiez pas aux apparences. A la manière du Schweppes Agrumes et à la différence du Taz-Mania de la Super NES, ce jeu n’est pas mauvais.
Aussi profond qu’un dessin animé de la Warner, ce jeu est par contre servi par de beaux graphismes où Taz, parfaitement reconnaissable vu sa grosse taille, se démène dans des décors fort agréables à l’œil.
Les animations sont de qualité, variées et bien décomposées, et la partie sonore se laisse écouter à condition de ne pas laisser la molette de son au maximum.
La maniabilité est fort probante. Taz se dirige avec aisance hormis lors des courses en pseudo 3D où la précision n’est pas forcément de mise (vous vous mangerez parfois le décor alors que vous étiez persuadés d’être passé à côté).
Toutefois c’est l’une des rares difficultés (mais difficulté importante quand même et vous risquez de perdre pas mal de vies lors de ces courses) puisque le jeu n’est pas spécialement difficile, le dernier boss étant même ridicule.
De longueur tout à fait raisonnable, ce jeu saura vous tenir en haleine une heure ou deux, avec plaisir.
Blagnagna Prrrt !!!