Il y a 3 ans, un dictateur venu à New-York conquit la ville et installa la terreur parmi les gratte-ciels. La population opprimée n’eut pas le courage de réagir et sombra dans un chaos destructeur. Le temps est venu de rétablir la paix et de délivrer la populace. Un homme surgissant de la nuit (non, il ne s’agit pas de Zorro) nommé Ryu Hayabusa part défier ce vil dictateur.
Un ninja très sportif :
Ce jeune homme est un ninja chevronné qui a combattu le mal à plusieurs reprises. Il est intervenu dans plusieurs aventures, qui sont racontées à travers la série des Ninja Gaiden. Elle mélange le genre beat them all avec une touche de plates-formes. Le jeu est vu de côté mais ne se présente pas exactement comme un Final Fight. Il n’y a pas de profondeur, les ennemis s’éliminent d’un seul coup de sabre et les combats sont entrecoupés par de nombreuses phases de sauts. Dans les précédents épisodes Ryu était un athlète très habile qui grimpait tel un alpiniste sur toutes les surfaces. Désormais, il n’a plus le pouvoir de faire la grimpette mais a gagné en échange un grappin. En le lançant vers le haut, celui-ci s’accroche sur certaines parois et envoie ensuite le ninja dans les airs. Une fois la paroi atteinte, avec ses bras il se déplace aussi aisément qu’un singe. La panoplie du super combattant ne serait pas complète sans une super attaque. Dans les situations difficiles, il peut donc faire appel à un pouvoir qui déclenche des flammes devant lui et qui débarrasse le chemin de toute la vermine.
Un jeu bourré d’action :
Shadow Warriors est un jeu rythmé parce qu’on avance rapidement. On passe rapidement d’une situation à une autre. Les ennemis n’opposent que peu de résistance et les pièges disséminés ici ou là requièrent adresse et rapidité. Chaque niveau est coupé en plusieurs séquences avec des décors et une architecture différents, brisant ainsi toute monotonie. La même attention a été apportée dans toutes les parties. Les graphismes, pour une Gameboy, sont fins et jolis. De petits détails agrémentent le jeu comme des images fixes entre les niveaux, ou durant l’action des méchants qui appellent leurs potes. La construction des levels est faite pour obliger le joueur à sauter dans tous les sens et à se hisser au plafond grâce au grappin. Le Gameplay se rapproche en fait fortement de celui de Shinobi. La maniabilité est tout aussi bonne et instinctive. Avec 2 boutons, il est normal que les mouvements se réalisent sans peine d’autant plus qu’ils ne sont pas nombreux. Tout est fait pour entrer directement dans l’action et y rester plongé jusqu’à la fin. Les mélodies sont speed et donnent envie de tout latter. Les capacités de la Gameboy ne sont pas au maximum mais le principal est d’avoir une musique qui colle parfaitement à l’action.
Une action très prenante :
Comme le jeu est très facile, on enchaîne les séquences à grande vitesse et on s’éclate comme des petits fous. Une musique appropriée et une 2D agréable nous convainquent pour de bon. De plus le tableau n’est nullement tâché par des défauts d’animation ou de gestion de sprites. Tout est fluide et sans ralentissement. Shadow Warriors ralliera tous les joueurs, même ceux qui n’apprécient guère les beat them all car son aspect plates-formes est fortement présent et diversifie le gameplay. Dommage que le jeu soit trop court.