Konami ne change pas une recette qui gagne. Nemesis 2 reprend donc les ficelles de Gradius et de son génial système d’armement. A bord d’un vaisseau ingénieusement équipé, vous combattrez du méchant alien dans un magnifique shoot them up horizontal.
Intense !
Votre mission commence au milieu d’un champ d’astéroïdes que vous devez impérativement traverser rapidement. Vous louvoyez entre les rochers alors qu’un impressionnant croiseur vous colle le train et fait monter la pression. Ensuite vous débouchez dans un grotte, mais vous n’êtes pourtant pas à l’abri, car l’énorme navire à vos trousses défonce les parois et provoque des éboulis. Un passage où il est difficile de garder son sang-froid. Les premières secondes de jeu frappent déjà par leur étonnante mise en scène. La suite propose encore plus de péripéties. Tous les niveaux s’articulent à merveille. Après chaque boss, une transition introduit le stage suivant sans aucune coupure nette. Ces mini-cinématiques tiennent le joueur en haleine jusqu’au dénouement.
Ca va péter !
Le vaisseau Vic-Viper dispose d’un armement qui s’améliore de façon originale. Au départ, l’engin tire des salves minables et il avance à 2 km/h. En récoltant des pastilles, libérées par certains ennemis détruits, une jauge en bas de l’écran augmente en conséquence. La première pastille illumine la case [Speed-Up], mais ne l’active pas. Vous avez le choix de l’activer ou non. Si vous le faites, vous gagnez une accélération. Sinon la case reste toujours en sur-brillance puis à la prochaine pastille récupérée, la case supérieure [Missile] s’illumine. De même vous pouvez l’activer ou non. Ainsi, d’une certaine manière vous personnalisez votre arsenal. Et ça, franchement j’adore. De plus l’équipement contient des options intéressantes, comme les ovoïdes qui suivent le vaisseau. Ces sphères immatérielles sont de précieuses compagnes qui doublent ou triplent la force de frappe. Impressionnant ! Au maximum de sa puissance, le vaisseau déchire tout.
La GameBoy en pleine forme !
Graphismes : Les niveaux se constituent de différents décors superbes. Si les arrière-plans présentent souvent un fond uniforme monotone, les avant-plans rattrapent ce vide, en présentant des environnements inspirés qui changent parfois d’ambiance en cours de stage. Globalement, l’atmosphère lorgne du côté de la science-fiction avec une hymne à la technologie.
Son : Les musiques ne m’ont pas vraiment marqué, mais elles ne sont pas agaçantes. Elles coulent sans bruit. Les bruitages ponctuent les actions et servent de repères. Par exemple pour savoir où se situe le point faible d’un boss.
Animation : Bluffante ! Nemesis 2 est un shoot horizontal, pourtant le scrolling se déplace parfois latéralement sur plusieurs écrans en hauteur. Certaines machines sont carrément énormes et pas seulement les boss.
Jouabilité : Si vous trouvez le vaisseau excessivement lent, c’est normal. Vous devez récupérer quelques Speed-Up pour accroître votre vitesse. Ensuite il se pilote aisément. L’utilisation des armes est également simple : un bouton pour tirer, l’autre pour activer une arme. C’est un vrai plaisir de détruire les hordes d’ennemis. Avant de débuter le combat, vous choisissez votre appareil parmi 3 spécimens, chacun avec un équipement légèrement différent. Les missiles se dirigent selon 3 configurations qui ne modifient que très légèrement la manière d’attaquer.
Durée de vie : Les habitués de la série Gradius/Nemesis trouveront cet épisode facile et le termineront rapidement en une poignée de parties. Peu importe, ils apprécieront chaque partie et n’hésiteront pas à recommencer le jeu.
Génial !
Ce deuxième Nemesis sur Gameboy est très bien mis en scène et les niveaux s’enchaînent magnifiquement, mais très vite. En effet, le jeu n’est que légèrement moins facile que le premier opus et se termine donc assez rapidement. Ce n’est pas grave car on passe tout de même un très bon moment.