Ah, Mystic Quest… Ce jeu (qui date de 1991 tout de même) fut ma première expérience en matière de RPG… C’est donc avec une certaine nostalgie que je vais vous parler de cet Action-RPG de Square, qui est en fait le premier épisode de la série Seiken Densetsu (en fait, Seiken Densetsu au Japon, Final Fantasy Adventure en Amérique du Nord et Mystic Quest en Europe - ne pas confondre avec le très mauvais Mystic Quest Legend sur Super Famicom… vive la simplicité !), disponible sur Game Boy (oui, oui, l’authentique !!)…
Un scénario basique… qui marche !
La première chose que vous aurez à faire dans Mystic Quest sera de nommer votre héros, ainsi que le personnage féminin, que vous ne pourrez pas contrôler, mais qui sera bien entendu au coeur de l’histoire. Vous commencez votre partie dans une arène, où vous devrez combattre un monstre « simplement pour le plaisir du Roi Noir ». Un jour, un de vos amis meurt au combat, et vous explique comment fuir. En vous échappant de l’arène, vous surprenez le Roi Noir ainsi que Julius (personnage encore inconnu) discutant d’un Arbre Mana, d’une femme possédant « le pendentif » et d’une cascade…
Le Roi Noir, vous surprend à écouter aux portes, et vous jette du haut d’une falaise. Vous vous réveillez, un peu sonné (je ne comprendrais jamais comment le héros à pu survivre à une telle chute =P) et retrouvez la fameuse jeune fille, ainsi que son compagnon mal en point.
C’est ainsi que s’installe le scénario de ce premier épisode, vous devrez donc trouver l’épée légendaire, Excalibur ou Seiken Densetsu, puis percer le mystère de l’arbre Mana… Celui-ci est peu complexe, c’est sûr, mais il promet tout de même quelques rebondissements et surprises pendant la partie ! Ah, j’oubliais, la traduction française est à vomir, un point à souligner tout de même !
Des graphismes et des musiques dignes de… la GameBoy…
Seiken Densetsu est sorti en 1991 sur GameBoy… Dans cette jolie phrase, vous avez deux raisons expliquant la pauvreté des décors et des personnages du jeu… Pour résumer le tout, on évolue dans des mondes extérieurs différents (désert, région enneigée…) mais chaque château et maison se ressemble. Les ennemis sont eux aussi assez simples, par contre, les boss ont bénéficié d’une attention supérieure (bon je ne dis pas qu’ils sont superbes non plus !) !
En ce qui concerne la bande son… aahhhh… c’est tellement bon !!! La qualité est pourrie, mais quel bonheur d’entendre les premiers thèmes de Kenji Ito, dont le fameux Chocobo Theme :D !! Pour ce qui est des bruitages, c’est toujours la même chose, nous sommes sur une plate-forme qui nous parait vieillotte, mais le tout est très correcte et l’ambiance est superbement retranscrite.
Un Gameplay du tonnerre !
Mystic Quest est un Action-RPG. Vous dirigez donc votre personnage et effectuez les combats en temps réel (comme dans Zelda si vous ne voyez pas !). Ainsi, vous frappez avec la touche A et utilisez un objet ou un sort avec la touche B. Les armes sont assez nombreuses pour un jeu de l’époque, et permettent des actions différentes : la hache coupe les sapins, la faucille débroussaille, la chaîne vous permet de passer les ravins, etc…
Comme dans les épisodes suivants, il existe une sorte de « coup spécial » qui varie selon l’arme. En attendant quelques temps, votre jauge de force se remplit et, une fois pleine, vous permet d’effectuer cette fameuse attaque (à savoir que la jauge de force est très, très, trèèèèèès lente à se remplir au début du jeu.) !
Parlons maintenant des level-up. En effet, à chaque ennemi tué, vous gagnez de l’expérience, qui se traduit par la montée d’un niveau lorsque vous avez assez éliminé de monstres. Vous pouvez alors sélectionner quelle particularité de votre personnage vous souhaitez augmenter. De mémoire, il est possible de faire varier la force, la défense, la vitesse et la magie. C’est l’intérêt du jeu : soit vous combattez sans cesse, pour augmenter toutes ces caractéristiques, soit vous faites un parcours « normal » et sélectionnez deux des quatre domaines :) !
Pour finir, j’évoquerais la difficulté de certaines énigmes. Certaines d’entre-elles demandent parfois réflexion, voire calme et sérénité (je me souviens de certaines d’entre-elles, dont une mettant en jeu deux palmiers et l’ouverture d’une grotte =P). Pendant tout le jeu, vous devrez trouver des clés permettant d’ouvrir certaines pièces, ouvrir des murs en les frappant avec une arme, etc… En bref, un vrai RPG comme on les aime !
Pour bien résumer…
Points forts : La nostalgie, les mélodies mémorables, le grand choix des armes.
Points faibles : Traduction française minable, graphismes pauvres.