C’est dur de meubler pour un test Game Boy… Essayons.
Le jeu dont je vais parler est Mulan, sur Game Boy donc. Adaptation de l’animé de Disney sorti en 1998, il met en scène Mulan, Chinoise et fille de noble, dont le père a été tué à la guerre contre les Huns. Celle-ci décide de s’engager pour le venger et, comme l’armée est réservée aux hommes, elle doit se travestir pour cela.
En gros c’est l’aventure d’une jeune fille qui tente de cacher sa nature de reproductrice à ses camarades masculins, qui essaie aussi de sauver son pays et qui en plus trouve l’amour (Disney quoi).
Voilà pour l’animé. Parlons du jeu maintenant.
Un jeu Game Boy quoi…
J’annonce de suite la couleur : la Game Boy, je connais peu. J’ai bien sûr fini pas mal de jeux célèbres (Mario, Zelda : Link’ Awakening) mais nous dirons que la « plèbe » des jeux Game Boy monochromes, bah… j’ai un peu trop tendance à les voir comme des jeux NES en noir et blanc. Heureusement, ma chiwie a retrouvé ses vieux jeux GB, l’occasion pour moi de replonger dans le passé. Voyons ça.
S’il était sorti sur NES, Mulan serait franchement mauvais. Je serai plus indulgent sur Game Boy, dans le doute.
Les graphismes sont assez moyens, sans être trop mauvais. Ma GBA colore le truc assez bien, malgré une palette limitée à 10 couleurs. L’animation du sprite de Mulan est très réussie (ça me rappelle le premier Prince of Persia). Désolé pour le screen, j’ai pas trouvé en version colorée…
Les niveaux sont vraiment très diversifiés. On trouve les passages de plates-formes bien sûr (comme souvent sur Game Boy), mais également des niveaux autres.
Le second niveau nous présente ainsi une Mulan vue de dessus, à poil dans un lac (bande de lubriques, va), qui doit esquiver les hommes du campement qui se baignent eux aussi, pour éviter qu’ils ne découvrent sa nature. Le tout avec un scrolling vertical ; on perd si le bas de l’écran nous rattrape.
Le 3e niveau est une espèce de jeu de snow où l’on doit atteindre notre amoureux (enfin pas encore, mais je peux spoiler hein) enseveli sous une avalanche, en évitant obstacles et Huns.
Cela dit, dans sa majorité, il s’agit d’un jeu de plates-formes. Mulan peut sauter, courir, lancer des cailloux, grimper à un mur (enfin s’accrocher au rebord), grimper et descendre à la corde, et pi c’est tout.
Le but du niveau est le plus souvent d’en arriver à la fin. Quelques ennemis sont présents, que vous pouvez occire pour progresser. Cela n’est pas une obligation, vous pouvez souvent les contourner et ils sont trop cons pour vous suivre.
Mulan réagit assez mal je dois dire, avec un temps de retard. On finit par s’y faire. De même, on note quelques bugs de collision (on tombe dans un trou alors qu’il apparait juste à côté sur l’écran).
Niveau durée de vie, le jeu est ridiculement court. 7 niveaux qu’on plombe, pour peu qu’on connaisse le jeu, en moins d’une heure. Le jeu en soi est assez facile… c’est surtout la jouabilité qui complique le truc (le fait de louper un saut 5 fois de suite). Seul le boss de fin est absurdement difficile comparé au reste. Et pi bon… j’ai pas franchement l’intention d’y rejouer, pas assez fun.
On notera un système de sauvegarde par mots de passe au début de chaque niveau.
Ah oui, un mot sur la bande-son qui rappelle la bonne vieille époque des premiers jeux d’arcade, avec leurs musiques en 4 notes façon midi une piste, et les bruitages monstrueux.
Bon, alors qu’en penser… Mulan est un petit jeu rigolo bien qu’un peu casse-couilles (jouabilité). De même, sa durée de vie ridicule le fait pas mal ressembler à un freeware PC de la fin des années 90 développé au fond d’une cave…
Mais le jeu n’est pas horrible non plus. Varié, pas trop moche… Je manque de comparaison pour ce jeu, et modifierai peut-être ce test quand je connaîtrai mieux la console, ce qui ne saurait tarder.
Allez hop : 8/20