Finies les vacances, à peine parti(e) sur Ibiza, vous voilà déjà obligé(e) de rentrer au bercail. Entre 2 séries de drague (et accessoirement 27 râteaux), l’Etat Major vous a contacté d’urgence, pour vous informer des futurs objectifs de votre nouvelle mission. Un groupe puissamment armé a pris en otage des centaines de civils et grâce à eux, fait pression sur les gouvernements. Les tensions sont de plus en plus grandes, rapprochant un peu chaque jour l’effrayante perspective d’une guerre mondiale. Votre but est donc de vous infiltrer dans le territoire ennemi et de récupérer les prisonniers sains et saufs.
Un arsenal classique :
Pour mener à bien votre mission, vous avez à votre disposition l’hélicoptère Comanche AH90, un appareil très maniable qui permet de se faufiler partout. Il est tout désigné pour affronter tous les milieux : terre, cavernes, mers, jungles et villes. L’ennemi défendant ardemment son terrain, la lutte sera rude mais votre hélico est suréquipé. La mitrailleuse, illimitée, est l’arme de base, mais est bien évidemment peu puissante. D’autres attaques seront disponibles par la suite, comme des bombes, des missiles et un lance-flammes. Certaines options permettront d’améliorer l’appareil lui-même, ainsi un mode furtif et un autre d’invincibilité vous attendent. Il faut utiliser tous ces objets avec soin pour ne détruire que les installations adverses tout en prenant garde à ne pas toucher les otages.
Les civils avant tout :
Choplifter 2 n’est pas un shoot-them-up bourrin, bête et méchant. Il ne faut pas oublier votre objectif principal qui est de ramener les otages vivants à la base. Il y a plusieurs techniques pour sauver les civils, à force d’entraînement vous trouverez la meilleure approche. Au péril de votre vie, vous détruirez en premier les canons et véhicules susceptibles de tuer les prisonniers. Ensuite après avoir sécurisé le périmètre, vous pourrez descendre chercher les pauvres gens. Si la descente est irréalisable, vous devrez dérouler la corde et attendre que tout le monde soit à bord. Au retour vers la base, la prudence est de mise car se faire détruire avec sa cargaison est souvent synonyme de « Game Over ». Dans chaque niveau, il y a un quota de personnes à délivrer. Un faux pas est autorisé mais au fur et à mesure de l’avancée dans le jeu, la marge d’erreur s’amenuise.
Caractéristiques techniques :
La difficulté augmente donc en conséquence d’autant plus que les niveaux sont plus complexes et les ennemis plus agressifs. Elle augmente progressivement et est bien dosée, réussissant toujours à nous pousser de l’avant. La durée de vie est donc raisonnable, on avance lentement mais sûrement.
Le secret de la réussite est dans le pilotage de l’appareil. Beaucoup de déplacements doivent être exécutés avec minutie, requérant une précision au millimètre près. Voler doucement évite généralement des manoeuvres brusques souvent fatales. Heureusement le Comanche AH90 se pilote à merveille.
La visibilité est également de très bonne qualité. Les graphismes sont fins et toujours clairs et ne provoquent aucune confusion. Les décors sont peut-être à regret peu variés. Il y a un environnement différent dans chacun des 5 mondes mais les 3 niveaux qui les composent sont très semblables.
L’animation est de bonne facture. Le scrolling peut être rapide selon nos mouvement et aucun ralentissement n’est observé. Rien d’extraordinaire dans tout ça car les sprites ne sont ni énormes ni à foison. Par ailleurs, le jeu ne comporte aucun Boss.
Le point faible de cette cartouche est son côté sonore. Les bruitages sont peu nombreux et de qualité moyenne. Les musiques sans grand relief passent inaperçues.
Conclusion :
Choplifter 2 est fort distrayant. Il faut bien calculer son coup avant de tirer pour être sûr de ne blesser aucun otage. La manière brute ne fonctionne pas ici, il faut avoir un minimum de tactique pour ne pas finir vite fait bien fait « Game Over ». Bien que nous sommes obligés de faire des allers-retours fréquents à la base pour y déposer les rescapés, nous ne nous ennuyons jamais. Tous les ennemis ne disparaissent pas au premier tour et le retour est très stressant car nous devons faire attention à ne pas exploser avec les otages. Rien de tel pour faire augmenter la pression et mettre les nerfs à vifs.