Bugs Bunny Crazy Castle est un jeu vidéo Game Boy publié par Kemcoen 1990 .

  • 1990
  • Action

Test du jeu vidéo Bugs Bunny Crazy Castle

2.5/5 — Moyen par

Dans cet antique jeu GameBoy, Bugs Bunny (Roger Rabbit dans la version japonaise originale… mais Capcom ayant l’exclusivité des personnages Disney sur le marché américain, Kemco a dû se rabattre sur un autre lapin people) doit attraper toute les carottes dans chacun des 80 tableaux présentés par le jeu. Chacune des salles est constituée d’escaliers et d’ascenseurs menant vers l’étage du haut ou vers celui du bas. Sylvestre, Sam le Pirate, Vile Coyote et Daffy Duck se baladent à travers le tableau, avides de trouver le père Bugs et de lui faire passer un sale quart d’heure.

Le grand problème de notre lapin, c’est qu’il n’est virtuellement bon à rien : il ne peut pas sauter et ne dispose d’aucun moyen de défense contre ses congénères toons. Sa seule option – outre la fuite perpétuelle - est d’utiliser les quelques objets cartoonesques que renferme chaque stage (une enclume, un pot de fleurs ou un gant de boxe géant par exemple) et de s’en servir pour assommer définitivement ses poursuivants. Certains de ces objets sont simplement projetés droit devant eux lorsque le lapin les touche. D’autres, comme le gant de boxe, font office de projectiles que l’on peut utiliser quand on le souhaite. Les ennemis assommés cessent de circuler à l’écran mais le moindre contact fait perdre une vie à votre lapin.

Réalisation technique :

Sobre et austère dans l’ensemble. Si on reconnaît les différents sprites sans difficulté, les décors d’arrière-plan sont pratiquement absents du jeu. Les tableaux ne varient que très peu, l’animation est mécanique et la bande sonore énervante. Pour ne rien arranger, la maniabilité n’est pas des plus précises et on peste souvent contre l’imprécision des commandes alors qu’on essaye de persuader le lapin de gravir un escalier.

En bref : 10/20

Un petit jeu simple à comprendre et amusant le temps de quelques stages. Ensuite, son principe bien trop basique et son épouvantable répétitivité prennent le dessus et le condamnent à l’oubli très rapidement.

Bugs Bunny Crazy Castle