Anti-héros moustachu, 3ème du nom
Wario est de retour dans un nouveau jeu de plates-formes. Et ses méninges seront mis à rude épreuve.
Que se passe-t-il ?
Pour la petite histoire, sachez que Wario se promène tranquillement dans son avion quand celui-ci se crashe. Wario se réfugie dans une grotte et trouve une boîte à musique. Attiré par celle-ci, il s’en saisit et se retrouve enfermé a l’intérieur, dans un monde parallèle.
Un fantôme lui demande alors de retrouver les 5 boîtes à musique qui lui permettront de retrouver ses pouvoirs. En échange, le fantôme renverra Wario dans son monde, et il pourra garder tout les trésors trouvés sur l’île.
Et voilà Wario parti à la recherche des boîtes à musique.
Gameplay
Ce jeu reste très similaire à Wario Land 2. À savoir que Wario est toujours indestructible, et peut avoir plusieurs transformations (gros, invisible, aplati…) en fonction des attaques ennemies.
Une carte est de retour, mais attention : son exploration est faite d’allers-retours. En effet, 4 coffres sont disponibles par niveau, et certains ne peuvent être ouverts qu’à l’aide d’un objet trouvé dans un autre niveau. On se retrouve donc en train d’explorer et de découvrir des nouveaux passages dans des niveaux déjà explorés.
Le cycle du jour et de la nuit est présent. Il change à chaque fin de niveau. Certains passages ne seront ouverts que de nuit, par exemple, et les ennemis seront endormis ou non.
Wario, quant à lui, ne dispose d’aucune attaque, hormis sauter et donner un petit coup d’épaule. Les actions spéciales comme l’attaque rodéo, nager, sauter plus haut ou encore attraper un ennemi doivent être débloquées avec les coffres au fur et à mesure du jeu.
On a la joie de découvrir de nouveaux ennemis et boss, qui sont assez diversifiés, au travers de niveaux bien réalisés tels que la forêt, un château, un volcan… L’approche des niveaux est différente à chaque fois, selon les capacités gagnées au cours du jeu (comme nager par exemple). On peut noter l’apparition du lapin sportif, déjà présent dans le 2, mais cette fois-ci pour un match de foot.
Les pièces collectées servent à jouer au mini-jeu (golf), parfois obligatoire pour avancer.
Et la technique ?
Les graphismes (en couleurs) ont encore gagné en finesse. Les couleurs sont magnifiques, les sprites sont assez grands (certains ennemis font la taille de Wario) et aucun ralentissement ne se fait ressentir. Les personnages sont bien reproduits et Wario répond au doigt et à l’œil.
Les musiques sont bien réalisées et diversifiées, les bruitages plutôt sympathiques et la durée de vie vraiment longue pour un jeu de plates-formes. La difficulté est bien dosée, commençant le jeu sur des niveaux très faciles (comme la forêt) vers des niveaux plus difficiles. À noter que certains niveaux sont plus orientés réflexion que plate-forme pure, comme le château des illusions, par exemple. Il vous faudra utiliser vos ennemis pour atteindre un interrupteur caché, ou bien détruire certains murs qui, pourtant, ont l’aspect de murs incassables. Dans d’autres niveaux vous devrez plonger volontairement dans le feu. Il vous faudra, pour atteindre certains objets, utiliser les différentes formes que le personnages peut prendre en se faisant toucher par le bon ennemi.
En bref, un jeu dans la continuité du 2, encore un petit peu mieux à mon goût, qui promet de nombreuses heures de jeux pour le finir entièrement.