Le retour du gentil avare
Et oui, le moustachu radin, ennemi de Mario, est revenu dans une nouvelle aventure. Et croyez moi, ça rigole pas. En effet, Wario s’est fait cambrioler durant son sommeil dans son propre château. Et ça le rend de très mauvaise humeur. Le voilà donc à la poursuite des malfaiteurs dans un jeu de plates-formes de haut-vol.
En couleurs ?
Première chose que l’on remarque, la couleur. Oui, le jeu est en couleurs. Et en plus, il est magnifique. Des décors sublimes et vraiment diversifiés (château de Wario, forêt, centre ville…). Des personnages bien faits et une animation excellente. La finesse des graphismes va jusqu’aux visages des personnages, car on peut apercevoir des expressions sur le visage de Wario. Le visuel, c’est bien. Mais le son dans tout ça ?
Bip ?
Et non, pas bip. On est très loin des bips du premier Mario Land. Les musiques sont de bonne facture, sont diversifiées et vraiment entraînantes. On prend plaisir à jouer. Les bruitages sont dans la même veine. Beaucoup de sons différents pour beaucoup d’effets.
Le gameplay dans tout ça
Alors là, c’est le gros changement. Premièrement, plus de carte, on suit les niveaux les uns après les autres. Mais attention, cela suit un scénario précis. Entre chaque monde, une petite cinématique intervient d’ailleurs. Deuxièmement, plus de système de vies. Il n’y a plus de vies dans ce jeu. On perd des pièces (précieuses, on incarne Wario, ne l’oubliez pas) à chaque fois que l’on se fait toucher (tel un Sonic de Sega). Troisièmement, plus de bonus. Pas de champignons qui font grandir ou de casques spéciaux. Wario ne dispose que du coup d’épaule ou de la fameuse attaque « rodéo » (comprenez « l’attaque tombée du ciel »). Cette fois-ci, Wario peut avoir des états à cause des attaques ennemies, comme Wario « saoul », Wario « gros lard » ou encore Wario « aplati comme une feuille » parmi tant d’autres, ce qui modifie son comportement. Cela peut être nécessaire pour atteindre un bonus ou non. A ce propos, chaque niveau possède un trésor à trouver, généralement caché, que l’on gagne avec un mini-jeu basé sur la mémoire. Chaque fin de niveau donne aussi accès à un mini-jeu. Ces mini-jeux sont payants, d’où l’intérêt de ne pas se faire toucher.
Les ennemis sont vraiment diversifiés et apparaissent en fonction des niveaux, ce qui évite la répétition, donc la monotonie, et on prend même plaisir à retrouver certains ennemis du premier Wario Land, mais en couleur cette fois-ci. Les salles des boss de fin de niveaux présentent une particularité : une ouverture dans le haut de celle-ci. Si on se fait toucher par le boss, Wario se retrouve expulsé (d’une façon ou d’une autre, par le boss) dans ce passage qui nous ramène en arrière dans le niveau. Il nous faut donc recommencer jusqu’à la salle du boss. Certains boss sont plutôt sympa, comme le match de basket contre le lapin géant.
Le jeu est très long si on veut le finir à 100% car chaque trésor et chaque mini-jeu de fin de niveau devra être gagné pour atteindre ces 100%. De plus, après l’avoir fini une 1ère fois, une carte apparaît permettant de rejouer les niveaux ou d’en faire de nouveaux, dont l’accès est caché dans des niveaux déjà joués. Concernant la jouabilité, rien à redire, au poil, comme sait le faire Nintendo.
Bref, un jeu qui, pour moi, équivaut à son prédécesseur, tout en exploitant encore plus les capacités de la petite Game Boy.