De temps en temps, il est bon de lâcher le pad et de se replonger sur portable. Et quelle meilleure portable que la première à avoir réellement connu un réel succès, à savoir la Game Boy ?
Aujourd’hui, je ressors la Game Boy Color et teste l’adaptation sur portable de miss gros nichons, j’ai nommé Lara Croft, dans ce Tomb Raider pour Game Boy.
Y’a pas qu’le cul dans la vie, y’a les nichons aussi
Le succès de Tomb Raider est plus ou moins basé sur les formes tout en 3D de son héroïne, l’immensité des niveaux et leur exploration en totale 3D, encore, l’ambiance du jeu et la panoplie de mouvements de Lara Croft. Principe auquel j’ai jamais vraiment accroché (je HAIS la vue à la 3è personne et la jouabilité exécrable (à mes yeux) des Tomb Raider.
Sur une console portable 8 bits, on peut se poser quelques questions donc. Les nichons de Lara Croft auront-ils le même attrait quand elle sera un sprite de 40 pixels ? Voyons voir…
Lara mène pas
Encore une fois, nous avons un scénario très Indiana Jones.
Le Professeur Bowmane, de l’Université de Moscou, contacte l’aventurière pour lui présenter un vieux manuscrit retrouvé par Cortés le conquistador et concernant les quarante ans de règne du roi sanguinaire Quaxet. Ce tyran ordonna l’exécution de nombreuses personnes parmi ses 3 peuples, Mayas, Incas et Aztèques, dans le but de s’attirer les grâces d’une divinité maléfique. Cependant, les prêtres des trois peuplades unirent leurs efforts pour renverser le roi et l’anéantir. Après l’avoir combattu et détruit, ils emprisonnèrent son âme dans un cristal enfoui au plus profond d’un temple. Un collègue du professeur vient tout juste de découvrir le fameux temple mais craint que des personnes ne soient déjà intéressées par le cristal. Lara devra donc partir pour le Pérou où elle devra retrouver l’ami du professeur et partir à la recherche de la Pierre Maléfique.
Lara caille
Au menu dans ce Tomb Raider : bah comme d’habitude.
En gros : vous parcourrez des endroits souvent hostiles comme des temples, des cavernes, en flinguant tout ce qui se dresse sur votre chemin : faune locale, soldats ou squelettes.
Vous aurez bien entendu droit à moult énigmes à la con, à croire que les mages de l’ancien temps avaient que ça à faire que de concevoir des mécanismes à la con pour faire chier le premier aventurier venu. C’est p’t-être les mêmes qui officiaient dans les vieux Zelda ? Qu’importe, sachez juste que leviers et portes à actionner sont encore là, en grand nombre, et que vous ne passerez pas sans un minimum de réflexion la plupart du temps.
Lara clure
La panoplie de mouvements de Lara Croft a autant contribué à son succès que son 95E, et l’adaptation GBC ne fait pas exception.
Disons le franco : c’est hallucinant pour une portable dotée de deux boutons. Lara peut courir, sauter, glisser, utiliser moult objets et armes tout en étant accrochée, nager, s’agripper, faire quelques saltos.
Parlons des armes et objets : flingues, mitraillettes, dynamite, clefs, kits de soin… l’inventaire est clair, net, précis.
Soyons franc, certaines manipulations ne sont pas évidentes à faire, voire pénibles, mais avec deux boutons c’est normal. Globalement, Core Design a brillamment conçu tout ça.
Lara pace
Graphiquement, ce jeu est le plus beau que j’aie jamais vu sur cette console. C’est très fin, les couleurs sont splendides, on différencie vraiment les décors du reste, et de Lara.
Cela donne un confort visuel que j’avais jamais vu sur Game Boy. Cela surpasse de loin les plus beaux jeux NES que j’avais vus également.
Pour ne rien gâcher, l’animation est au poil, Lara bouge superbement (Prince of Persia peut aller se coucher).
Bon, ne nous leurrons pas, la bande-son est là pour nous rappeler sur quel support on joue. Quasiment pas de musiques en cours de jeu, juste quelques bruitages de très bonne facture pour la console (c’est-à-dire assez nuls quand même).
Lara dirladada
Reste la durée de vie. On constate vite que la difficulté est très progressive, et que pour une fois sur Game Boy, on trouve de nombreux points de sauvegarde qui évitent de se retaper 30 minutes de galère pour en revenir au même point où on risque de re-mourir. Cela rend le jeu plus prenant, alors qu’il l’était déjà beaucoup à la base.
Conclusion : 9/10
J’abrège ce test, parce que je suis en panne de jeux de mots débiles, et que je ne vois pas quoi rajouter.
Ce Tomb Raider est une franche réussite, une vraie surprise pour moi. Intéressant, jouable, foutrement beau…
Je vais me faire tuer par les fans de la première heure, mais c’est à mes yeux le meilleur Tomb Raider de la série (j’ai lâché après le 3 me direz-vous) et de très loin.