The Legend of Zelda : Oracle of Seasons est un jeu vidéo Game Boy Color publié par Nintendoen 2001 .

  • 2001
  • Aventure

Test du jeu vidéo The Legend of Zelda : Oracle of Seasons

4/5 — Exceptionnel ! par

Mais que se passe-t-il ? Le lutin vert se dédoublerait-il ?

Bien avant Four swords, l’ami Link est effectivement présent à deux endroits différents en même temps, la faute à Capcom qui développa les deux Oracle en parallèle.

Initialement prévue en trilogie baptisée « trilogie du gland » (sic), cette sous-saga a été revue à la baisse suite à des délais trop courts.

Voilà pour le 36 17 TheirLife, on va pouvoir passer au jeu.

Y’A PLUS D’SAISONS MA PAUV’ GERMAINE…

Ganondorf semblant parti en vacances, Link abandonne Hyrule pour se retrouver dans le royaume d’Holodrum (Ou alors Holodrum c’est dans l’autre épisode ? Bref…).

Din, danseuse émérite et accessoirement Oracle des saisons (d’où le titre, vous remarquerez) est en pleine représentation lorsqu’elle se fait kidnapper par le général des ténèbres Onox, un gros pas beau en armure.

Ben voilà, je sens qu’on est reparti pour jouer au héros, mes enfants…

LE SCEPTRE D’OTTOKAR

Bien évidemment, la logique zeldaesque étant ce qu’elle est, il va vous falloir parcourir le royaume et braver les pièges de ses huit donjons pour récupérer les huit essences des saisons et espérer sauver Din.

S’inspirant grandement de Link’s Awakening, cet opus se regarde de trois-quarts haut et se parcourt d’écran en écran, chaque écran dévoilant une partie de la carte.

Pour vous aider dans votre quête, l’inventaire classique de notre elfe préféré (bombes, grappin - ici un aimant, mais c’est le même principe -, boomerang, etc.) se voit enrichi de quelques nouveaux éléments :

le sceptre des saisons tout d’abord, item principal de cette aventure, et qui vous permet de modifier la saison. Quel interêt ? Eh bien, à chaque saison le décor change, rendant accessible des passages jadis infranchissables.

Chaque pouvoir sur les saisons se récupère dans une des tours du palais des saisons (je pourais faire une vanne genre « logique » ou « ça se tient », mais j’ai la flemme), englouti en début de jeu, ce qui vous permettra de découvrir le monde souterrain et ses étranges habitants.

Autres nouveaux objets, le lance-graines - une sorte de lance-pierre évolutif mais avec des graines, chaque type de graine ayant des effets différents (vent, feu, parfum, etc…) - et la flûte. Elle vous permet d’appeler à certains endroits, l’animal qui vous est attribué selon l’endroit où vous avez récupéré la flûte. Trois animaux sont donc disponibles, Dimitri le Dodongo, un kangourou boxeur et un ours doté d’ailes.

UN LINK AVERTI EN VAUT DEUX

Oracle of Seasons est très lié à Oracle of Ages. Tellement lié que si vous entamez une partie de chaque opus sur deux consoles liées par câble link, vous aurez la possibilité de vous échanger les différents anneaux que vous pouvez trouver dans les deux jeux, différents selon le jeu.

De plus, si vous finissez l’un des deux jeux on vous donnera un code. Ce code, une fois entré au début du second jeu, soit par câble link soit à la main, vous obtiendrez non seulement quelques scènes et anneaux bonus, mais surtout après le combat final vous aurez le véritable combat de fin (bon courage ^^).

C’EST TOUJOURS PLUS MIEUX QUE SI C’ETAIT MOINS MEILLEUR

Etrangement banni du coeur des joueurs, comme son sosie Oracle of Ages (bon OK, peut-être pas autant que les trois épisodes CD-I !!!), cet épisode sur la vieillissante petite portable est pourtant bien loin d’être un four.

Ressemblant au début à un copier-coller de Link’s Awakening DX avec un peu plus de couleurs, il se révèle au fur et à mesure comme un épisode à part entière, avec ses graphismes kawaii, ces nombreux clins d’oeil à la série…

Long, prenant, doté d’un level design bien pensé et d’une difficulté mieux dosée que celle de son frangin, quoiqu’un peu légère, il est tout aussi agréable à manier que son ancêtre en noir et blanc, ce qui n’est pas peu dire.

The Legend of Zelda : Oracle of Seasons