POKEMOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !
Allez hop, je laisse un peu la console de salon là où elle est, et je ressors la Game Boy, pour tester un des deux Pokemon de la seconde génération : Or et Argent.
Piqûre de rappel
J’avoue que rappeler le principe de Pokemon sur ce site me saoule un peu ; c’est comme expliquer comment se servir d’un briquet à une bande de pyromanes en furie.
Bon allez, je résume.
Vous êtes un jeune dresseur de pokemons. Un pokemon, en gros, c’est un animal un peu spécial, qui combat pour vous.
Ils sont souvent basés sur un ou deux éléments (normal, feu, eau, glace, plante, électricité, psy, poison…), sont plus ou moins résistants. Chacun a ses points forts et faibles, et chaque élément aussi (le feu écrase la plante qui écrase l’eau qui écrase le feu).
On trouve des pokemons à l’état sauvage. Vous pourrez les affronter et peut-être les battre, voire les capturer. Pour en capturer un, il faut l’affaiblir et lui balancer une pokeball.
On trouve également des dresseurs concurrents, que vous pourrez affronter eux aussi.
Vos pokemons peuvent gagner de l’expérience en en affrontant d’autres, sauvages ou dressés. L’expérience gagnée est plus importante si le pokemon est dressé, et dépend bien sur du niveau du pokemon adverse.
Les pokemons vont du niveau 1 au 100 maximum. A chaque niveau gagné, ils gagnent vitalité, attaque et défense contre les attaques physiques, attaque et défense contre les attaques élémentaires, et vitesse.
Dans le monde de Pokemon, chaque grande ville comporte une arène de combat regroupant les meilleurs dresseurs du coin. Le champion de l’arène est détenteur d’un badge spécial, qu’il cède à ceux qui parviennent à le vaincre. Elle contient aussi une boutique Pokemon (où acheter potions et pokeballs) et un centre Pokemon (pour soigner vos pokemons et avoir accès à un PC, lire plus bas).
Avec 8 badges, vous avez accès à la dernière arène. Celle-ci est constituée de la Ligue Pokemon (4 dresseurs légendaires et surpuissants) et du Maître Pokemon (en gros, le champion en titre, qui a pu se défaire des 4 dresseurs).
Vous… bah, vous commencez avec un pauvre pokemon de niveau 5, et vous visez le titre de Maître Pokemon. Bon courage !
Un principe inchangé
Quand cette version est sortie, Pokemon était déjà ultra populaire, grâce aux versions verte, bleue, rouge et jaune. Grâce aussi à un univers mignon, une durée de vie exceptionnelle et un système de combat hyper simple.
Rien de cela n’a changé dans Pokemon Or/Argent, ou presque.
Parlons de ce qui n’a pas changé.
Le système de combat n’a pas évolué (note : les versions actuelles, sur Nintendo DS, non plus). Vous pouvez utiliser maximum 4 attaques, parmi la quinzaine que peuvent apprendre naturellement vos pokemons (pour en apprendre une nouvelle, vous devez supprimer une ancienne).
Vous trouvez également CT & CS, des attaques techniques et spéciales.
Les combats se déroulent au tour par tour, un pokemon à la fois. Vous ne pouvez avoir que 6 pokemons dans votre équipe ; les autres seront stockés dans votre PC personnel in game.
Mais des nouveautés certaines et nombreuses
Au rayon des nouveautés, il y a pas mal à dire, surtout par rapport à la version jaune (qui n’apportait presque rien vis-à-vis de Bleu et de Rouge).
Le jeu se déroule désormais dans le pays de Jhoto, et non plus Kanto, comme dans les précédents. Jhoto est à peu près 3 fois plus vaste que Kanto, et on y compte 100 nouveaux pokemons (certains des anciens ont quasiment disparu). Certains pokemons, qui n’avaient pas d’évolution, en disposent d’une désormais, et d’autres ont carrément changé de type.
Le jeu s’approfondit pas mal, même si le fond ne change pas. Deux nouveaux types de pokemons font leur apparition : ténèbres (très fort contre les psy) et acier (fort contre… tout ce qui est physique).
On note l’apparition de la gestion du bonheur chez les pokemons. Cela peut influencer la puissance de certaines attaques, voire même faire évoluer certains pokemons. Pour rendre un pokemon heureux, vous devrez le toiletter, gagner des combats. Pour l’inverse, ne pas le soigner, qu’il soit toujours K.O…
On notera aussi l’apparition de certaines aptitudes comme ‘soin’…
Autre nouveauté : la gestion jour/nuit, et du temps en général, le tout basé sur l’heure et la date extérieure au jeu. Certains pokemons sont strictement nocturnes ou diurnes, certains magasins n’ouvrent que certains jours de la semaine.
Nouvel objet : le pokematos, qui fait à la fois office de carte du monde, affiche l’heure, sert de téléphone (lequel permet de re-défier certains dresseurs) et de radio (pour gagner des objets).
Les pokemons Shiny font leur apparition… Truc de geek no-life, ces pokemons ont la même puissance (je crois) que les autres, mais leur apparence diffère un peu (couleur des yeux différente ou autre). La probabilité d’en rencontrer un est de une sur 2^16 soit… 65536. :/
Il y a de nouveaux gadgets à la pelle : le pokevirus permettra de doubler l’expérience gagnée en combat (on l’attrape au pif) ; un effaceur de capacités est désormais présent en jeu, permettant même d’effacer les CS, et on trouve des pokeballs spécialisées selon les types de pokemons.
Les pokemons sont sexués. Ça ne change rien en combat, mais si vous en laissez deux compatibles à la pension, ça vous fera un joli œuf puis un petit pokemon. Pour être compatibles, ils ne doivent pas forcement appartenir à la même espèce ; le petit prendra alors l’espèce de la mère.
Ah oui, c’est foutrement plus beau que les versions Noir et Blanc aussi !!!
Retour à Kanto…
Une fois la Ligue Pokemon défaite, vous pourrez retourner à Kanto, la région où se déroulaient les Pokemon
Vert/Bleu/Rouge/Jaune. 3 ans se sont écoulés et certaines choses ont changé.
Déjà, les légendaires ont disparu (Mewtwo, et les oiseaux légendaires). Cela dit, d’autres légendaires propres à Jhoto sont présents dans le jeu.
On trouve certains pokemons qu’on ne trouvait pas dans les versions antérieures (mais qui étaient à Jhoto).
Certains endroits ont disparu ou ont changé, à cause de déforestations, éruption volcaniques… certaines arènes ont déménagé d’une ville à une autre.
Si on chope les 16 badges (ceux de Jhoto et Kanto), on peut aller affronter le héros de Pokemon Jaune et de l’animé (Sacha en VF), qui est de loin le plus puissant dresseur du jeu.
Or et Argent, quelle différence ?
Bah… aucune ou presque. La fréquence d’apparition de certains pokemons change ; d’autres ne sont pas au même endroit, mais c’est tout ou presque.
La seule véritable différence est qu’on trouve 10 pokemons propres à chacune des versions.
Pour Pokemon Argent il s’agira de Coxy, Coxyclaque, Goupix, Feunard, Miaouss, Persian, Cadoizo, Phanpy, Donphan, Airmure.
Bon et finalement ?
Ce Pokemon est probablement, comparativement à ce que peut offrir le support, la meilleur version. La seule à être presque belle… et d’une longévité hallucinante pour une cartouche Game Boy.
Réalisation : 7/10
Si on ramène chaque Pokemon aux capacités de la console sur laquelle il est sorti, ce jeu est de loin le plus beau. La GBC est bien exploitée, c’est mignon tout plein.
Bande-son : 5/10
J’ai toujours eu du mal avec les bandes-sons de Pokemon… et les bruitages sont assez laids.
Jouabilité : 10/10
Des menus clairs, simples. Un système de combat limité mais intuitif et clair. Que demander de plus ?
Durée de vie : 9,5/10
Un aventure qui durera des dizaines d’heures pour finir le jeu, et au moins une centaine pour le compléter entièrement.
Conclusion : 16/20
Allez hop, je mets 8/10 à ce Pokemon, parce qu’il est vraiment excellent. Beaucoup plus profond, long et beau que ses prédécesseurs, il vaut vraiment le coup.
Notons qu’il sera adapté prochainement sur Nintendo DS (à la manière des versions vert feuille et rouge feu sur GBA).