Les Schtroumpfs (Adventures of the Smurfs) est un jeu vidéo Game Boy Color publié par N/Cen 2000 .

  • 2000
  • Plates-formes

Test du jeu vidéo Les Schtroumpfs (Adventures of the Smurfs)

3/5 — Très bien par

La célèbre franchise de BD franco-belge signée Peyo débarque en 2000 sur Game Boy Color, pour l’épisode sans doute le moins connu des adaptations vidéoludiques de la saga. Ben déjà on sait même pas qui c’est qui l’a fait ce jeu, et il est en abandonware.

SCHTROUMPF ALORS !

Le village des Schtroumpfs est sujet à la panique depuis que certains de ses habitants ont viré du bleu à l’orange à pois blancs. Vous êtes ‘missionné’ pour aider divers Schtroumpfs à trouver le remède.

DE LA SALSEPAREILLE AU MÊME

C’est au village des Schtroumpfs que votre aventure débute. Allez parler au Grand Schtroumpf, qui vous indiquera au fur et à mesure lequel de ses administrés part en mission. Vous aurez au total dix niveaux à traverser, dont deux en deux parties. Rien que du très classique ici, avec une balade en barque sur une rivière, une exploration des marécages, d’une mine (premier niveau en deux parties), vol en avion au dessus des champs, retour à l’exploration dans une montagne enneigée puis autour d’un volcan (second niveau en deux parties), voyage en voiture sur une route pourrie, vidage de rivière dans la forêt et exploitation d’une immense machine en bois sous les conseils avisés d’un castor (me demandez pas, c’est que Peyo il devait pas fumer que de la salsepareille…).

Le jeu est vu de trois quarts haut, vous autorisant des déplacements sur tout l’écran, et se joue à deux boutons, forcément y’en a pas plus sur le Game Boy. Le premier vous permet de sauter, le second vous autorisera diverses actions selon le cas. C’est à un jeu de plates-formes que nous avons affaire, mais certains niveaux changeront un peu la donne, se présentant un peu comme un shoot ‘em up vertical, vu de haut. Dans ceux-là, il vous faudra uniquement diriger votre véhicule – barque, voiture ou avion – afin d’éviter les obstacles et ennemis, et récupérer les divers bonus. Toutefois, le parcours en voiture vous demande également de sauter pour éviter de tomber dans l’eau.

Les bonus sont de diverses formes et ont divers effets : certains restaureront votre santé (vous commencez avec cinq cœurs), d’autres vous offriront une vie supplémentaire, d’autres vous rendront momentanément invincible et d’autres encore augmenteront également votre capital de vie lorsque vous en aurez ramassé cent.

Restent les vignettes. Celles-ci sont éparpillées à travers les niveaux, dans des endroits fort bien cachés et difficiles d’accès et permettent, une fois récupérées dans leur intégralité, d’atteindre un niveau bonus.

Si vous en avez manqué, point de souci : la Schtroumpfette vous permet de refaire les niveaux à loisir. Enfin, notez que si par malheur vous perdez toutes vos vies, vous atteindrez automatiquement un bonus stage qui vous permettra de vous refaire la cerise en récoltant des feuilles sur un parcours en voiture.

SCHTROUMPFE-MOI SI TU PEUX

On peut dire sans trop s’avancer que l’univers de la bande dessinée est respecté à la lettre, et on en reconnaîtra chaque personnage. Tout ceci aurait ainsi pu être une nouvelle aventure des petits hommes bleus.

Qui plus est, la patte graphique restitue avec brio le trait de Peyo, certes l’un des plus épurés de la bande dessinée franco-belge. Les sprites sont de bonne taille, les décors basiques mais jolis et les couleurs vives, presque trop.

Les animations sont rares, c’est certain, les ennemis se contentant d’aller et venir avec des patterns qui ne changent jamais, et les décors sont peu ou prou statiques.

La partie sonore n’a rien non plus d’exceptionnel mais les thèmes sont guillerets et variés. Cependant, une écoute prolongée risque de rapidement vous énerver. Les bruitages sont rares.

Votre Schtroumpf, lors des niveaux de plate-forme, répond au doigt et à l’œil. Il se déplace facilement et seuls quelques sauts sont hasardeux du fait de la vue étrange. Par contre, les niveaux de « shoot ‘em up » sont pénibles, tant vous vous mouvez lentement sur les côtés.

Comme vous vous en doutez, la difficulté est pratiquement inexistante. C’est à un jeu pour enfants en bas âge que nous avons affaire, comme nombre de jeux sur Game Boy Color, et il faut faire preuve d’une imagination sans bornes pour perdre. Les ennemis sont rares, les cœurs ne partent pas vite, les vies sont nombreuses et vous pouvez sauvegarder après chaque niveau. Bref, tout a été mis en place pour que vous ne perdiez pas, et le seul challenge consiste à trouver les vignettes.

Du coup, la durée de vie pour un joueur standard n’excèdera pas la demi-heure de jeu si vous vous contentez de finir cette aventure en ligne droite. Les niveaux sont très courts et linéaires.

A réserver donc à votre petit cousin, qui pourra toutefois passer un bon moment avec ses héros. Enfin « ses héros » c’est vite dit, parce qu’à quatre ans c’est pas dit qu’il ait entendu parler de cette série bien vieillotte maintenant.

Les Schtroumpfs (Adventures of the Smurfs)