Voilà mon second test Game Boy : Fourmiz, encore une adaptation d’animé. L’animé était de Dreamworks, l’adaptation sera d’Infogrames, coutumier de ce genre de choses.
Le jeu est, comme souvent sur Game Boy, un jeu de plates-formes.
Rappelons le scénario du titre. Vous incarnez Z, fourmi ouvrière au sein de la colonie. Franchement dépressif, il s’interroge sur le sens de la vie, lui, 3 millionième enfant d’une portée de 10 millions. Et suite à un malentendu, unique survivant d’une campagne contre les termites, il est porté en héros et se retrouve mêlé à une conspiration qui pourrait mettre en danger l’avenir même de la colonie. Et au passage de s’amouracher de la princesse (pourtant c’est pas un Disney).
J’avais adoré le film, voyons le jeu.
Voyez la vie en couleur
D’après ce que j’ai lu, le jeu est développé sur Game Boy Color et compatible Game Boy monochrome.
Bah, par rapport à Mulan (testé y’a 4 heures), je vois une différence énorme. Les couleurs sont belles, flashantes. Le jeu est beaucoup plus fin, le sprite est plus gros.
Non franchement, j’ai été surpris, c’est beau quoi. J’ai hâte de voir vraiment ce que donne un jeu développé spécialement pour la Game Boy Color (ça doit normalement être plus beau).
Le sprite est encore une fois très bien animé, digne d’un Prince of Persia. Z peut sauter, s’accrocher à des crochets, à des branches, se balancer, lancer des trucs bizarres (on dirait des shurikens, mais pour la vraisemblance je dirais des cailloux).
La jouabilité est franchement parfaite, à part que le perso glisse un tout p’tit peu, mais c’est vraiment pour chipoter.
Animation nickelle, bande-son abominable comme, à mes yeux, tous les jeux Game Boy, donc j’en tiendrai pas rigueur.
Bon c’est bien joli tout ça, mais y’a pas que la réalisation dans la vie. C’pas la taille du sprite qui compte comme disait Mario, mais ce qu’on en fait.
19 niveaux (missions) à finir, franchement variés, à la difficulté progressive mais globalement très élevée dès le niveau 6-7.
Les ennemis sont très divers. On notera déjà des… bestioles (bon merde quoi, je sais pas ce que c’est, on dirait des limaces de la taille d’une patte de fourmi), les autres fourmis de la fourmilière (ouvrières comme vous, voire soldat). Le jeu suivant la progression du film, vous affronterez aussi termites, abeilles et autres bestioles.
Mais le plus dangereux, ce sont les obstacles naturels, genre goutte d’eau, chute de cailloux ou ronces.
On trouve également des dangers plus « humains ». La loupe géante qui vous carbonisera, ou la grosse godasse à éviter (voir screen).
Vous trouverez les bonus habituels dans ce jeu : vie supplémentaire, munitions, cœur de vitalité…
Le système de progression est le suivant : accomplir un objectif (trouver un type, trouver la sortie du niveau). Le niveau accompli, on vous donnera un mot de passe permettant de recommencer le jeu à ce niveau-là si vous arrêtez de jouer. En cas de perte de vie, vous recommencez tout le niveau… chose assez chiante, vu qu’ils deviennent très techniques assez vite.
Un jeu fun
Bref, Fourmiz est un bon p’tit jeu, bien meilleur que le Mulan que j’ai testé tout à l’heure. Beau, amusant et surtout proposant un vrai challenge, c’est un jeu que j’ai bien apprécié, même si c’est clairement loin d’être le jeu du siècle (et si c’est le cas, je m’en fiche).
Est-ce que j’aurais acheté ce jeu neuf à l’époque en connaissance de cause ? Sûrement pas. Mais au prix où il doit être maintenant, il vaut largement ses 3 euros.
Je lui colle un 14/20.