Pfffff et re-pfffff…
J’en reviens toujours pas… C’est vrai quoi, un jour on fait tranquillement du hors-sujet sur le forum d’Emu Nova, le lendemain on essaye de faire le malin en balançant une vanne pourrie, et on se retrouve puni par un des (trop) rares membres de la gent féminine du site à faire le test d’un jeu Barbie sous peine de… de quoi d’ailleurs ??? Ah merde, j’suis trop con moi… Y avait pas de vraie punition et je me suis quand même tapé le test de Barbie : Chasse au Trésor Sous-Marine, que je nommerai Barbie Chasse au Trésor SM histoire de pimenter un minimum la chose. Bon ben maintenant qu’c’est fait, autant vous en faire profiter, non ?
3+
Comme le titre l’évoque, cette partie du test est destinée à toute personne capable de lire.
Notre chère blonde décolorée doit partir à la recherche du trésor perdu. Demandez pas pourquoi, c’est comme ça. Le trésor en question a été égaré au fond de l’océan, et c’est donc armée de palmes roses et de bouteilles d’oxygène que notre héroïne part à sa recherche.
Barbie commence son aventure au beau milieu de l’océan et doit trouver des coquillages, à raison de trois coquillages par zone, chacune des trois zones du jeu étant divisée en trois sous-zones. Ceux qui peuvent compter savent combien il y a de coquillages par sous-zone, les autres arriveront sans doute quand même à terminer ce @#%$#@#$$ jeu.
À chaque coquillage son mini-jeu, d’une simplicité enfantine comme il se doit. Une fois l’énigme du mini-jeu résolue, on récupère une partie d’une carte ou d’une pièce de monnaie ou d’un truc, enfin en gros le machin qui permet de passer à la zone suivante. Ceux qui auraient trouvé un mini-jeu intéressant peuvent se le taper une seconde fois, puis une troisième, et quatrième, histoire de récupérer des « charmes » à ajouter dans le coffret à bijoux… Oui, des charmes… Pffffffff… Notez que vous ne prendrez le temps de récupérer l’intégralité de ceux-ci que dans le but de quadrupler la durée de vie de ce jeu, parce que ces fameux charmes n’ont absolument aucune utilité.
Le jeu comporte neuf sous-zones, ce qui fait neuf mini-jeux. Ils sont tous plus passionnants les uns que les autres, jugez plutôt : puzzle à remettre dans l’ordre, balle à attraper, labyrinthe, interrupteurs reliés, mettre un boulet dans un tonneau (par ici ZeDieu !!!), trouver les paires, répéter la séquence musicale, attraper cinq bulles dans des anneaux, et re-labyrinthe. Bref, on se croirait dans une fête foraine. Une fois toutes ces pénibles épreuves passées (je vous laisse deviner le sens du mot « pénible » dans cette phrase), le trésor est trouvé, et on explique à la blondasse de service pourquoi il est là, ce trésor. Bah oui, cette truffe est partie sans se demander le pourquoi du comment. En plus on a droit à un beau message moraliste, à tel point que je soupçonne Greenpeace d’avoir participé au développement de ce jeu.
Voilà, c’était Barbie Chasse au Trésor SM… Félicitations, vous avez tenu jusqu’au bout…
Partie à lire si ton taux de testostérone est inférieur à 20 ng/dl
Ouah !!!!! Trop cooooooooool !!!!! Un jeu Barbie !!!! Mais c’est génial, c’est marqué « Logiciel pour filles » !!!! Trop coooooool !!!!!!!!!
Ah pis tout est rose, comme dans ma chambre. Même les palmes de ma copine Barbie. Ah non, tout est bleu maintenant. Ah ? Sous l’eau ? Ah oui bien sûr… Mais y a des poissons aussi ! Et pi des coquillages ! Trop beau !!! Et puis ma copine elle bouge super bien sous l’eau, elle sait vachement bien nager. En plus, les poissons lui veulent pas de mal, ni les coquillages. Barbie est immortelle, Barbie Forever !!!
Par contre, y sont trop durs les mini-jeux, alors j’ai pas vu toutes les zones… Mais c’est pas grave, c’est trop génial d’errer dans l’eau à l’infini avec ma meilleure copine Barbie !!!!
La méthode Rambo
Rambo testeur de jeu Barbie…
Il arrive, casse la gueule au Viet, lui pique sa Game Boy, lance le jeu, voit l’écran rose « logiciel pour filles », est fou de rage, pète l’écran d’une pression de l’auriculaire, balance la console portable dans les airs, prend le couteau chouré à Crocodile Dundee dans la main droite et sa mitraillette dans la main gauche, fend la Game Boy en deux et colle une bastos dans chaque moitié avant que les débris n’aient pu toucher le sol. Adrienne va prendre cher d’avoir développé ce jeu avec Mattel sans son autorisation…
Fin du test…
La méthode Spoz
Première tentative : les latrines
Rien de tel pour tester un jeu Barbie sans passer pour un blaireau auprès de son entourage.
Voit l’écran rose « logiciel pour filles », s’esclaffe, continue quand même, a le temps d’atteindre la seconde zone avant de finir ce pour quoi il est venu, se dit qu’il voudrait bien noter son mot de passe mais que le seul papier à portée de main se déchirera sous la pression du stylo, essaye de le mémoriser, se dit que ça n’en vaut pas la peine, et lâche l’affaire…
Seconde tentative : le sneltrein Delft – A’dam
Sort le matos, se fait charrier par sa cops, essaye de se justifier lamentablement, met ses écouteurs dans l’oreille pour ne plus entendre de sarcasmes, se tape le jeu du début jusqu’à la fin en prenant tous les charmes en 45 minutes, se dit qu’il a été suffisamment puni, que c’était pas si horrible que ça, que c’est sans doute un bon jeu pour les petites fifilles, mais qu’il n’y rejouera pas, et pas seulement par fierté, mais tout simplement parce qu’il s’est quand même fort ennuyé, malgré des graphismes, musiques et animations corrects pour ce genre de jeu. Il notera le jeu 1/10 pour ne pas oublier les petiotes à qui le jeu s’adresse et dont certaines auront quand même du mal à terminer certains mini-jeux, mais se demande pourquoi il ne pouvait pas incarner Ken avec un harpon, histoire de pimenter la chose et de flinguer quelques poissons.
Une fois rentré chez lui, il se fera une partie de Castlevania, parce que Barbie a beau être un jeu avec SM dans le nom, le fouet a été oublié. Mais il le fera surtout pour pouvoir enfin buter de l’ennemi et crever, parce qu’un jeu où on n’élimine pas d’adversaire et où l’on ne peut pas perdre, c’est pas un jeu…