Calqué (visuellement parlant) sur A link to the past, cet opus d’une série qu’on ne présente plus semble partir avec un avantage certain. Qu’en est-il véritablement ?La grande originalité de Minish Cap réside dans le monde des Minish, qui permet de renouveler l’exploration du monde puisque Link peut rétrécir et découvrir des zones inaccessibles en temps normal.Un deuxième atout -mais à double tranchant selon moi- est l’utilisation des médaillons pour faire apparaître/disparaître certaines choses. Je dis à double tranchant car on peut se retrouver bloqué parce qu’on ne possède pas le médaillon ad hoc, ou bien parce qu’on ne sait pas avec qui effectuer une fusion.Il y a aussi le concept de la démultiplication de Link, indispensable à maîtriser lors de certains combats, et bien énervant par moments… personnellement, je considère un peu cela comme une augmentation artificielle de la difficulté, ou encore de la durée des combats, et je n’ai guère apprécié. C’est aussi particulièrement saoûlant lorsqu’il faut le refaire encore et encore juste pour pousser un bloc alors qu’on est déjà passé par là auparavant.De manière plus générale, le jeu est bien court malgré tout. Les boss sont moins difficiles à vaincre que dans d’autres opus. Les donjons sont proportionnels au jeu lui-même, à savoir assez courts. Seul celui rempli de sable m’a vraiment posé quelques problèmes d’orientation.Pour conclure, je pense que ce jeu souffre de la comparaison -inévitable, ne serait-ce qu’en regard du style graphique adopté- avec A link to the past, chef d’oeuvre d’entre les chefs d’oeuvres. Il y a aussi un je-ne-sais-quoi indescriptible qui empêche de véritablement rentrer dedans, peut-être parce que Capcom est de la partie, et non l’équipe de légende qui nous a offert tant de moments de bonheur.Un jeu plus qu’honorable, mais dans lequel la magie n’opère pas vraiment… laissant un curieux sentiment de trop peu, ou de pas assez, au choix. ;o)