Super Street Fighter II Turbo Revival est un jeu vidéo Game Boy Advance publié par Capcomen 2001 .

  • 2001
  • Combat

Test du jeu vidéo Super Street Fighter II Turbo Revival

4/5 — Exceptionnel ! par

Sous le nom à rallonge de Super Hyper Street Fighter II Prime Turbo Diesel Revival Champion Edition se cache le dernier épisode de la sous-saga des Street Fighter II. Et cette version GBA apporte quelques bonus sympathiques.

PRINCIPE DE BAFFE

Street Fighter II c’est la base de la légende. Les boss sont jouables depuis la version Prime.

Super Street Fighter II, c’est la version où ont été rajoutés les quatre nouveaux personnages : Dee Jay, Cammy, Fei Long et Thunder Hawk. Le Turbo (ou X en japonais) permet de jouer en vitesse augmentée et d’affronter Akuma, et a fait les beaux jours de l’arcade.

RESURRECTION

Et nous voici avec ce Revival sur GBA. Résumons : nous disposons des huit combattants d’origine.

Ryu et Ken, les indécrottables karatékas. Bons en tout, le premier excelle dans le combat à distance avec ses boules de feu, le second dans les coups anti-sauts avec son Dragon Punch.

Chun Li, la policière chinoise. Rapide mais peu puissante, elle est très douée pour les coups sautés.

Edmond Honda, le sumotori. Très puissant mais très lent.

Guile, le marine à la coupe en brosse. Un perso dont les coups spéciaux ont besoin d’être chargés (arrière deux secondes, avant poing ou bas deux secondes, haut pied par exemple).

Blanka, le monstre électrique brésilien. Il a une bonne allonge et devient une plaie lorsqu’il se roule en boule.

Dhalsim, le fakir aux membres élastiques. Très très lent mais il peut frapper d’un bout de l’écran à l’autre et est limite imprenable à distance.

Zangief, le catcheur russe. L’as de la choppe, puissant mais lent.

Les quatre boss :

Balrog /Mike Bison, le boxeur sosie de Tyson. Il ne saute pas très haut et ne frappe qu’avec ses poings mais dispose d’une bonne allonge.

Vega /Balrog, le ninja masqué - toréador. Chun Li en version boostée : encore plus rapide, encore plus faible, encore meilleur dans les coups sautés.

Sagat, l’immense boxeur thaï. Il dispose d’excellents coups à distance (boules de feu) et d’anti-sauts, mais il est grand - donc plus facile à toucher - et un peu lent.

Mike Bison /Vega, le caïd de la pègre thaïlandaise au costume nazi. Un peu chiant à jouer du fait de ses sauts difficiles à appréhender, mais il dispose de coups spéciaux ravageurs.

Et les quatre nouveaux :

Cammy, la militaire tueuse anglaise. Rapide et dotée de coups spéciaux bien pratiques dans toutes les occasions, c’est un très bon perso.

Fei Long, l’acteur d’arts martiaux hong-kongais. Véloce mais un peu faiblard.

Dee Jay, le danseur de capoeira. Moyennement puissant mais pas suffisamment rapide pour compenser.

Thunder Hawk, le colosse amérindien. Une grosse brute mais bien molle.

Il est aussi possible d’affronter Akuma /Gouki (à la place de Vega, en mettant au moins trois perfects en mode arcade), voire même de jouer avec lui moyennant un petit truc, voire encore de jouer avec sa version plus mieux meilleure, Evil Akuma /Shin Gouki.

En début de partie, on peut choisir parmi quatre niveaux de vitesse.

En combat, lorsque vous frappez vous remplissez une jauge de SUPER. Une fois remplie vous pouvez déclencher un coup spécial ultime. En fait il s’agit d’un coup spécial « normal » à base de quart de tour + poing ou avant arrière pied par exemple, mais avec une ombre derrière le perso et plus de patate.

Première nouveauté de cette version, les portraits des personnages, les fins et les décors ont tous été refaits à la façon des Street Fighter Zero.

Deuxième point (pas garanti, je ne me souviens pas de la version Dreamcast), on a la possibilité en début de jeu de choisir entre le mode arcade (normal), versus (parce qu’à deux, c’est mieux), mais aussi survival (enchaîner les combats avec une seule barre de vie) en finissant le jeu (on peut choisir dans ce mode un survival standard ou un survival de niveaux bonus !) ou time attack en obtenant suffisamment de Versus Points. Gné ? Ces points s’obtiennent en gagnant chaque combat, tout simplement.

Hop hop hop, mon bonhomme. En arcade on jouait à six boutons, qu’est-ce qu’ils ont supprimé là ? Rien du tout mon bon monsieur : les coups faibles et moyens sont sur les boutons A et B, plus ou moins forts selon que l’on appuie longtemps. Diantre, comme dans le tout premier Street Fighter !

THE SHÔ RYU KEN MUST GO ON

Tout d’abord, signalons que le lifting graphique est très impressionnant. Néanmoins, les sprites, qui eux n’ont pas changé, s’intègrent très mal et font palots par rapport à la version arcade.

Deuxièmement, le style des Zero, à la croisée des chemins entre Botero et Picasso, risque de ne pas plaire à tout le monde. D’autant que les cinématiques de fin disparaissent au profit de scènes fixes. Oui, vous avez bien lu : fini le légendaire kazatchok de Zangief et de son président !

Troisièmement, la qualité sonore sur GBA est une nouvelle fois en deça de toutes les autres versions.

Enfin, sachez qu’il faut deux cartouches pour jouer à deux.

Pour le reste, on est toujours devant la meilleure version des Street Fighter II. Et qui reste encore à ce jour indispensable.

Super Street Fighter II Turbo Revival