Jeu multiplateformes de la fin d’année 2006, Rayman contre les lapins crétins est sur la plupart des supports une successions de mini-jeux…
Pourtant, cet épisode GBA n’a rien à voir avec ceux des autres machines et c’est à une vraie aventure que l’on a droit ici !
Rayman, chevalier solitaire, héros des temps modernes, star adulée de tout un monde, sirote tranquillement son cocktail dans son hamac, savourant un repos bien mérité, quand tout à coup une horde de lapins s’attaquent à notre héros pour l’enfermer dans une cave glauque afin que ce dernier ne puisse contrecarrer les diaboliques desseins des lapins !
Le jeu commence donc au fond de la cale glauque (citée au-dessus) où un des innombrables amis de Rayman vient le délivrer, lui demandant par la même occasion de sauver une fois de plus le monde ! Le « prologue » met tout de suite dans l’ambiance du jeu : scénario léger, humour bien présent, maniabilité agréable, et surtout une incroyable beauté !! Dans ce niveau, vous libérez d’autres amis à vous, Globox pour ne citer que lui…
Ce prologue terminé, Rayman est à l’air libre et peut enfin comprendre la situation pour le moins burlesque ! Les lapins, animaux inoffensifs, sont la risée du monde entier, et personne n’en loupe une pour les rabaisser plus bas que terre ! Ni une, ni deux, ils décident de se venger et d’asservir tous ceux qui les ont malmenés ! Rayman doit donc ramener les lapins à la raison, et rendre au monde toute sa légitime liberté.
Le jeu se déroule dans une « warp-room » en forme de village, où chaque maison correspond à un monde ; 10 mondes en tout avec environ 4 niveaux dans chacun. Ce Rayman se boucle pourtant assez rapidement, malgré les mini-jeux annexes qui parsèment l’aventure. Un mode ‘time-attack’ vient compléter le jeu en proposant de rejouer aux niveaux déjà terminés en un minimum de temps.
Les décors sont dans les tons de ceux de la saga Rayman : forêt magique, plate-formes dans les nuages, décors d’écoliers… cependant, les décors sont plus fins, plus détaillés, plus profonds et plus lumineux que dans les épisodes précédents sur GBA.
Les musiques par contre sont totalement différentes, et les thèmes de ce Rayman sont plus rapides et moins « eau de rose » que ceux d’avant !
Point novateur dans la série, Rayman peut ici changer d’apparence en revêtant plusieurs costumes différents conférant au « héros » de nouvelles capacités. Rayman se transformera donc temporairement en vieille dame, en loubard, et bien d’autres personnages qui disposent d’habiletés différentes, nécessaires à la poursuite de l’aventure. Ces « costumes » se substituent donc à la palette de mouvements traditionnels de Rayman (coups de poings, survol façon « hélicoptère »).
Un petit mot sur les boss, cette fois ci, ce ne sont pas des affreux pirates, mais bien des lapins… crétins ! (Comment ça, vous l’auriez deviné ?!?)
En bref
Jouabilité : Rayman dispose de plusieurs enchaînements. Les différents costumes permettant de réaliser d’autre coups rallongent l’excellence de la maniabilité.
Graphismes : Les développeurs ont fait du chemin depuis Rayman Advance, on est au maximum des possibilités 2D de la machine.
Bande son : Rien à dire non plus de ce côté-là, les musiques sont sympas, mais pas aussi accrocheuses que dans les autres épisodes GBA.
Durée de vie : Quelques heures pour venir à bout de l’aventure principale, ce n’est pas énorme, mais c’est suffisant. Le mode ‘time-attack’ permettra aux accros du jeu de rallonger sa durée de vie !
Conclusion
Rayman contre les lapins crétins est donc un jeu extrêmement bien fait : de superbes animations, des niveaux tous aussi jolis les uns que les autres, on est réellement au summum de la 2D sur GBA. Malgré un scénario un peu banal, cet épisode est bourré d’humour et comblera autant les fans du tout premier Rayman que les amateurs de bonne plate-forme !
NOTE : 8/10