Puyo Puyo, la grande série de puzzle game de Sega, débarque pour la première fois sur une console de l’ennemi, Nintendo. Et l’entrée se fait avec brio.
Principe
Puyo Puyo, c’est un peu le descendant de Columns. Ici vous avez des blocs de Puyos qui tombent, chaque bloc contenant 2 Puyos. Les Puyos sont de différentes couleurs, et le but est bien évidemment d’éliminer les Puyos en faisant le ménage dans votre écran jusqu’à ce que l’écran de votre adversaire soit submergé (car vous aurez toujours un adversaire, soit un humain soit l’IA). Pour exploser les Puyos, rien de plus simple : les réunir par couleur par paquet de 4 minimums. Ils exploseront alors, faisant tomber les autres Puyos qu’ils soutenaient… ces derniers pouvant exploser en formant de nouveaux paquets et ainsi faire une chaîne. Ces chaînes sont la clef du succès et ce, pour 2 raisons. La première est que plus votre chaîne sera importante, plus vous allez envoyer de Puyos à votre adversaire ; la seconde est que votre score augmente grandement lors de la réalisation de chaînes. Naturellement, votre adversaire peut faire de même et c’est là que les ennuis vont commencer car les Puyos envoyés par un joueur sont incolores. Le seul moyen de les détruire est de réaliser un paquet ; tous les Puyos incolores qui touchent ce paquet exploseront alors. Bien sûr, si votre amas de Puyos atteint le haut de l’écran, ce sera le Game Over… à vous de vous débrouiller pour que votre adversaire soit mort avant.
Fever !!!
Grosse nouveauté dans cet opus : le mode Fever. Vous avez en effet une jauge « fever ». Cette dernière peut se remplir de 2 manières : réaliser de grosses chaînes ou bien contrer les Puyos envoyés par votre adversaire (en les éliminant en quelques secondes). Une fois cette jauge pleine, vous passez alors durant quelques secondes en mode Fever… Dans ce mode, vous avez un certain nombre de Puyos à l’écran ; ces derniers sont disposés de telle manière que vous pouvez tous les exploser avec un seul bloc, réalisant ainsi une chaîne qui va envoyer des méchancetés à votre adversaire. Une fois l’écran vidé, si le temps restant du mode Fever n’est pas écoulé, on recommence l’opération !!! Une fois le temps fini, vous repasserez en mode normal. Bien sûr, vous pouvez passer plusieurs fois en mode Fever lors d’une même partie ^^. Ce mode peut vous permettre (ainsi qu’à votre adversaire) de retourner le match.
Les modes
La cartouche propose plusieurs modes de jeu. Tout d’abord le mode Story, où vous enchaînez les parties contre des adversaires sur fond d’un pseudo scénario. On note cependant que la difficulté n’est pas très bien dosée, avec les premiers adversaires très (trop ???) faciles, et les suivants très coriaces pour ne pas dire imbattables. Second mode : le mode Battle contre une IA (vous prenez le ‘Story’ avec une difficulté bien dosée et le choix de l’adversaire). Mais le meilleur morceau reste le Battle entre joueurs humains car, oui, une seule cartouche suffit pour pouvoir se fritter à 2. Des heures de pur bonheur à la Tetris.
Technique
Graphiquement le jeu est clair et ne fait pas dans l’explosion d’effets, cela nous permet d’avoir un écran clair. Cependant, les couleurs bien flash et le design bon enfant rendent le titre bien plaisant à regarder. Les musiques et bruitages suivent le pas et prolongent cette ambiance ; en passant en mode Fever le rythme s’accélère, mais certains regretteront qu’il n’y ait pas de thème plus stressant.
Jouabilité
Rien à dire, simple au possible, précise et efficace.
Graphismes
Un aspect et une ambiance bon enfant.
Son
Des musiques et bruitages sympathiques.
Durée de vie
Le score, la durée des parties et le côté addictif font qu’on y revient pas mal en solo. La possibilité de jouer en multi avec une seule cartouche fait exploser la durée de vie.