Donkey Kong est un de ces jeux novateurs à avoir marqué leur époque dont Miyamoto a le secret.
King Donkey Kong
Vous connaissez certainement la scène la plus célèbre du film King Kong. Dans cette scène, le gorille géant attrape une jeune femme dont il est tombé amoureux et l’emporte sur le plus haut point de la ville (dans ce film l’Empire State Building). L’histoire de Donkey Kong, c’est presque pareil : le grand gorille Donkey Kong tombe éperdument amoureux d’une femme, Pauline, et la kidnappe pour l’emporter vers les hauteurs… Mais c’était sans compter sur son fiancé, Mario (Jumpman dans la version arcade d’origine de 1981). Ce menuisier (car il ne deviendra plombier qu’à l’occasion de la sortie de Super Mario Bros. ^^) va ainsi partir à la poursuite du singe afin de sauver sa dulcinée…
La création du jeu de plates-formes
Oui, à une époque où le shoot’em up (ou plutôt les clones de Space Invaders) ainsi que les casse-briques règnent en maîtres, Miyamoto va tout simplement créer un nouveau genre : le jeu de plates-formes (certes, on est loin des bases et standards que Super Mario Bros. imposera quelques années plus tard). Ici, vous démarrez en bas de l’écran et devez rejoindre votre fiancée (juste à côté de Donkey Kong ^^) qui se trouve tout en haut de l’écran. Mais, bien évidemment, vous allez rencontrer divers obstacles…
Un gameplay fabuleux
Soyons franc, aujourd’hui le gameplay et le jeu peuvent sembler bien vides, mais ce dernier reste extrêmement plaisant à jouer. Pour l’époque (1983 pour la Famicom), ce jeu est d’une richesse remarquable. Tout d’abord, les fameux obstacles qui croiseront votre route : vous allez avoir droit à des barils que ce gentil Donkey Kong vous balance. Ceux-ci ne suivent pas de véritable trajectoire définie ; ils vont droit devant eux et tombent au niveau inférieur pour continuer leur route… mais ils peuvent également tomber le long d’une échelle !!! Ces échelles vous permettent de grimper plus vite ; si vous ne les utilisez pas, vous pouvez sauter pour atteindre le niveau supérieur. Contre les tonneaux, vous avez deux parades possibles : sauter pour les éviter ou utiliser un marteau qui vous permettra de les détruire (mais vous empêchera de grimper et de sauter). Bref, le gameplay est quand même intéressant mais surtout, le jeu a su garder son fun au fil des années.
Une bonne mais décevante adaptation
Cette « adaptation » GBA reprend rigoureusement le contenu de la version NES, sans aucun ajout. On retrouve tous les éléments qui ont fait le succès du jeu en arcade. Au menu principal, on découvre qu’il y a deux types de jeu (Game A et Game B) ; malheureusement la seule différence est le niveau de difficulté (plus dur en B). Eh oui, Nintendo ne nous a pas rajouté de nouvelles capacités ni de nouveaux niveaux… dommage car on fait le tour du jeu très rapidement. On retrouve toujours le mode deux joueurs (jouable en Game A et Game B) que Nintendo avait rajouté à l’époque. Bref, une adaptation fidèle, mais sans suppléments ni bonus…
Jouabilité
Des commandes très simples pour un fun intense
Graphisme
Des graphismes vieux ; à l’époque ils n’exploitaient pas la puissance de la NES… alors aujourd’hui sur GBA…
Son
Très vieux, mais tellement rigolo
Durée de vie
On fait trop rapidement le tour du jeu, mais il est tellement plaisant qu’on y retourne facilement pour une petite partie.